Un peu de peinture ne peut pas faire de mal. La Nef des fous de Bosch. Un tableau que tout le monde même ceux qui...

Publié par siel sur 1 Juillet 2023, 20:49pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

... ne savent pas lire, même ceux qui sont exclusivement créolophones peuvent interpréter sans prêt- à- penser;. Peinture qui n'est pas sans rapport avec le tsunami d'hystérie et de conneries qui s'est déversé sur les réseaux sociaux avec l'affaire " Stéphanie". où tous les " tèt pas byen" semblent s'être donnés RDV pour " lapider" une jeune femme.

Et dans l'état où ces gens-là se sont mis, ils auraient pu facilement passer de la parole aux actes s'ils avaient pu mettre la main sur elle et la lapider réellement aux cris de " bwa kale, bwa kale pour Stéphanie" comme ils l'ont écrit dans leurs commentaires. Comme les 5 femmes sourdes muettes qu'ils avaient tué à coups de pierre les prenant pour des diablesses ( sic). Acte d'une cruauté et d'un stupidité extrêmes qui n'avait pas fait l'actualité des media. ll fut un temps où en Europe les paysans croyaient en l'existence des loups-garou. Des siècles plus tard, en Haïti, des intellectuels prétendent qu'ils existent - bien qu'il n'y ait jamais eu de loups dans le pays des Taïnos, en dehors des hommes Blancs et Noirs féroces (L'Homme est un loup pour l'homme dit-on. Mais disons surtout pour la femme ). Comme déjà dit et répété "mal nommer les choses ajouter au malheur du monde". Cette phrase de CAMUS devrait pratiquement être enseignée, expliquée, commentée dans les écoles en Haïti dès le primaire. Ce qui offrirait une opportunité de faire son chemin à cette déclaration de E. Renoncourt à laquelle j'adhère pleinement :

"Haiti est capable du pire comme du meilleur. L’avenir d’un peuple dépend des leçons qu’il tire de ses expériences et du courage dont il fait montre pour vaincre les obstacles qui s’opposent à sa dignité.. S’il n’y a pas d’apprentissage, il n’y aura que rafistolages en boucles continues. D’où le besoin de changer de voie pour : Assumer le risque de l'inconfort, Apprendre pour être et cesser d'avoir pour paraître, trouver un cheminement signifiant en questionnant son passé d'errance pour mieux affronter les obstacles du présent avec la perspective de transmettre au futur le goût du rejet de la médiocrité, tel est le défi socio-anthropologique qui se pose à Haïti. Plus que jamais, malgré ses élites indigentes et humainement déracinées, ce peuple doit oser le saut éthique pour s'extraire de l'invariance en recherchant l'innovation par l'engagement de SOI de ses fils et de ses filles les plus dignes. Il faut initier la reliance entre la société, les organisations et les individus."

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