... bande à BUSH/CLINTON/OBAMA/TRUMP.
Parce que j'ai entendu Morvan recommander aux Haïtiens de nationalité US de voter pour les Républicains. La politique étrangère des USA est toujours fidèle à elle-même. Que le pays soit dirigé par des Républicains ou des Démocrates , ils ne sont concernés que par la seule défense de leurs intérêts économiques et géopolitiques.
Quelle est la différence entre un BIDEN- démocrate- déclarant qu'Haïti pourrait disparaître sans que le monde ne s'en aperçoive et un TRUMP- républicain- qualifiant Haïti de trou de M... ?
La politique des USA envers Haïti n'a pas changé depuis l'indépendance du pays : menaces, intimidations, boycotts, occupations, sanctions... Toute une kyrielle d'humiliations de 1804 à nos jours que les présidents qu'ils soient républicains ou démocrates ont infligé au peuple haïtien avec la complicité de tous les exploiteurs locaux et internationaux du pays.
Morvan a dit qu'il allait retourner à l'école pour avoir une meilleure compréhension en particulier des réalités socio-politiques/économiques d'Haïti et du monde en général. Excellente initiative. Et je lui souhaite de mener à bien ce projet afin de s'extirper de ces histoires de " ti nèg tèt grenn", de "pwen" et autres fantaisies produites spécialement pour les consommateurs haïtiens, de même que la RD produit et commercialise des produits qui leur sont spécifiquement destinés. La bouffe et l'esprit c'est du pareil au même question empoisonnement.
Par rapport à sa distinction -fausse- entre politique étrangère des Républicains et des Démocrates, je me permets de lui demander de lire avec attention et de se la faire traduire si nécessaire cette déclaration dans laquelle le général S. BUTLER dit que considérant le sale travail qu'il avait accompli pour les USA, lui, BUTLER, surpasse en efficacité un gangster comme Al Capone :
GENERAL Smedley D. BUTLER:
“I spent 33 years and four months in active military service and during that period I spent most of my time as a high class muscle man for Big Business, for Wall Street and the bankers. In short, I was a racketeer, a gangster for capitalism. I helped make Mexico and especially Tampico safe for American oil interests in 1914. I helped make Haiti and Cuba a decent place for the National City Bank boys to collect revenues in. I helped in the raping of half a dozen Central American republics for the benefit of Wall Street. I helped purify Nicaragua for the International Banking House of Brown Brothers in 1902-1912. I brought light to the Dominican Republic for the American sugar interests in 1916. I helped make Honduras right for the American fruit companies in 1903. In China in 1927 I helped see to it that Standard Oil went on its way unmolested. Looking back on it, I might have given Al Capone a few hints. The best he could do was to operate his racket in three districts. I operated on three continents.”
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