J'ai entendu M. Le Pititbondye sis à Paris déclarer que le rapport n'avait rien apporté de nouveau et qu'il...

Publié par siel sur 19 Octobre 2023, 21:10pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

... s'appuyait sur des dires de politiciens qui " certainement" - le certainement est de lui -ont eux également des liens avec les gangs. Comme vous pouvez voir dans les notes, et les annexes, les sources des enquêteurs sont multiples et non pas comme le dit M. Pititbondye basées uniquement sur des opinions.

Le rapport apporte quantité d'infos dont nous avions entendu parler précisément avec MORVAN (l'aboyeur, n'est-ce pas) qui avait toujours insisté sur le rôle primordial de MARTELLY dans la formation d'un gang appelé (257) dont les actions vont du kidnapping, en passant par les assassinats et le trafic de drogue.

La section sur PetroCaribe est aussi fort intéressante. Elle concerne LAMOTHE . Il est dit que la mauvais utilisation de ces fonds s'est passée surtout entre 2011 et 2016 quand Martelly était Président . Et particulièrement pendant la période entre 2012 et 2014 quand Lamothe occupaient les postes de ministre du Plan et de la Coopération externe ainsi que de Premier ministre. Lamothe qui était l'ordonnateur , le chef autorisant le décaissement des fonds a approuvé une somme de $668.8 millions correspondants à 149 projets.

Selon les enquêtes officielles haïtiennes sur le total de $1,738,691,909 alloué pour la réalisation des projets à peu près 92% d'entre eux ont été décaissés avec des normes d'approbation questionables et presque aucun des projets n'a été finalisé.

https://www.youtube.com/watch?v=jAdNIq8mtB4

Vous comprenez pourquoi Rospide Pétion qui avait décidé avec ses drones d'aller visiter les projets aura été criblé de balles dans sa voiture alors qu'il revenait de faire son émission sur RSF.

Rien à signaler dit M. Le Pitibondye.

Interrogé par les enquêteurs LAMOTHE comme M. Le Pititbondye a déclaré qu'il n'y avait rien à signaler.

Il n'était pas en charge du décaissement de l'argent. Pourtant Caroline Estimé qui collaborait avec lui et qui est décédée bizarrement dans une chambre d'hôtel à Miami était chargée de suivre les projets PetroCaribe.

Je trouve ça très marrant que M.Le Pititbondye dise à ses auditeurs : passez-votre chemin, il n'y a pas de liste.

Il ne faut pas que M.Pititbondye confondre tous les Haïtiens avec son public de décervelés. Il y a des choses plus intéressantes que "la liste", c'est l'identification du fonctionnement de l'association de malfaiteurs en bande organisée tèt kale pour bien comprendre comment ils ont mis en place ce réseau pour effectuer ce "dap piyan". Si nous ne voulons pas que ça se répète. Et encore le rapport ne parle pas de l'utilisation du 1.50$

1. Diversion of Petrocaribe funds

171. The 2005 Petrocaribe soft loan by the Bolivarian Republic of Venezuela – in the form of oil instead of cash – amounting to over $4 billion was aimed at economic and social development, including the fight against poverty and support for the health and education systems. The funds were mostly misappropriated while Haiti had just experienced its worst humanitarian crisis – the 2010 earthquake, which left more than 250,000 people dead, more than 300,000 others injured and a further 1.5 million homeless, in addition to destroying much of the country’s infrastructure.129 This was followed by hurricane Sandy130 and a cholera outbreak.

172. Petrocaribe funds were misappropriated, perpetuating poverty and social instability.131 The most egregious cases of diversion occurred during Mr. Martelly’s tenure as President, from 2011 to 2016, which coincided with Laurent Lamothe’s tenure as Minister for Planning and External Cooperation and Prime Minister, from 2012 to 2014.132 Mr. Lamothe, who was the chief authorizing officer for the disbursement of the funds,133 issued approvals totalling $668.8 million for 149 projects. Messrs. Martelly and Lamothe were forced to resign, at different times, owing to nationwide public anti-corruption demonstrations. In 2022 and 2023, Mr. Lamothe was sanctioned by two Member States, while Mr. Martelly was sanctioned by one.134

173. Official Haitian investigation reports concluded that, of the total amount of $1,738,691,909 allocated for projects, about 92 per cent had been spent with questionable approvals and hardly any projects implemented (see annex 45 for the list of the projects).135 This had a negative impact on the country’s ability to address its economic and social challenges and, as of August 2023, Haiti was still allocating $10 million per month for the repayment of the loan, while the projects themselves barely benefitted the country.136

174. The Panel contacted Mr. Lamothe, who responded by denying allegations about his involvement in the diversion of Petrocaribe funds. As part of his response, Mr. Lamothe stated that he had been cleared of such allegations, and that at no time had he been the authorizing officer for the fund. He further stated that “the fund was managed by BMPAD [the Office for the Monetization of Development Assistance Programmes] under the supervision of the Minister for Finance, in complete autonomy. The fund allocations to the projects were made under the guidance of the President, who heads the Council of Ministers.” The Panel stands by its findings.

129 See https://news.un.org/en/story/2022/01/1109632.
130 See https://news.un.org/en/story/2012/11/424602.
131 Information obtained in interviews with an international economist, a World Bank economist and

two Haiti government officials, 2023.
132 Messrs Lamothe and Martelly have had a business relationship for over two decades, including

co-owning companies (see, for instance, annex 46) in the United States. In a 2016 interview,

Mr. Lamothe acknowledged the common business interest that he and Martelly had.
133 Information obtained from a confidential government report (2020) seen by the Panel.
134 See www.international.gc.ca/world-monde/international_relations-relations_internationales/

sanctions/consolidated-consolide.aspx?lang=eng#dataset-filter.
135 Final report of the special senate commission of enquiry, September 2008 to September 2016

(2017), available at www.haiti-now.org/wp-content/uploads/2021/02/Rapport-PETRO-CARIBE- OCTOBRE-2017.pdf; and information obtained from three confidential reports from two different investigative government institutions.