... police haïtienne ? Admettons qu'ils craignent la corruption et que cet argent comme celui de Petro Caribe, du 1.50$ et autres aides fournies comme, un exemple parmi de nombreux , l'argent de la BID dont AGITRANS -bien qu'étant une entreprise au départ agricole- avait obtenu un contrat pour construire un tronçon de route à Caracole, contrat qui n'a pas été honoré et que l'État - pas AGITRANS- avec l'argent du contribuable a dû rembourser à la BID.
Bien entendu les Haïtiens polarisés par la gangstérisation du pays,-avec raison- tenus dans une désinformation et une distraction permanent, ne s'intéressent pas à ces affaires de mouvements d' argent- lequel nous le savons est le nerf de la guerre. D'où le refus total des 3 régimes Tèt kale de rendre des comptes.
Pour contourner l'obstacle de détournement d'argent dont les régimes PHTK se sont montrés des experts en la matière - et la 3ème version est aussi corrompue que les deux premières- BIDEN/BLINKEN pourraient fournir du matériel : armes, munitions, drones, hélicoptères, outils de surveillance des appels téléphoniques, caméras, et autres.
Il existe en Haïti et dans la diaspora des personnes expertes dans ce domaine qui sont compétentes, qui ne sont pas membres de l'associations des malfaiteurs en bande organisée tèt kale et alliés.
Parce que la complexité dans cette affaire réside dans certaines complicités entre la police, l'armée embryonnaire, le secteur privé et en général l'appareil sécuritaire en place qui a fait preuve de son incapacité à protéger le président de la République, il faudrait donc dune manière ou 'une autre les écarter de cette planification pour éviter des fuites. D'où l'importance de mener une tank force avec des personnes de confiance.
Police kenyane . Sources Rezo Nodwès.
Pourquoi au lieu de faire appel à des Kenyans qui ne connaissent pas le terrain, ne parlent pas la langue, qui ont une très mauvaise réputation en matière de maintien de l'ordre ne pas créer un comité d'experts haïtiens ?
Un comité qui serait chargé d'étudier les besoins en armement et les stratégies pour mettre fin à ce qui pourrait si, BIDEN/BLINKEN faisaient preuve de bonne foi être résolu dans un moyen terme.
Quand on est en guerre - et il s'agit bien d'une guerre menée contre la population- il me semble que la priorité c'est d'établir un plan de bataille à partir d'une étude du terrain, et du fonctionnement des ennemis, non ?
Ce ne sont pas, à mon avis les différents groupements politiques MONTANA et consorts qui peuvent gérer ce qui est avant tout un problème de sécurité nationale. Ni les improvisations d'un MUSCADIN ou celles des habitants dont la collaboration est nécessaire mais auxquels il serait non productif de leur laisser mener des actions sans objectif bien défini qui n'est autre que de frapper à la tête, à savoir éliminer les chefs de gangs dont les noms et actions sont connus.
En commençant par mener une opération ciblée contre les chefs des civils armés et non pas à faire la chasse aux sous-fifres.
Pourquoi BIDEN/BLINKEN prennent à la légère et font perdurer une situation dramatique qui pourrait être résolue par des stratégies ordonnées ?
Pourquoi ce choix d'un énième occupation étrangère ?
Ce sont des questions qu'il faudrait ouvertement leur poser. Mais quels sont ceux qui peuvent aborder ces questions avec BIDEN/BLINKEN ?
Et puis, autre obstacle de taille, l'absence de travail collectif. Les Haïtiens qui depuis plus de dix ans ont pris l'habitude de travailler chacun de leur côté. Et qui que ce soit dans les administrations publiques, dans les media, chez les Youtubeurs sont à la recherche de reconnaissance égotiste : le " c'est Moi qui", qui sont embarqués dans une folie de "chef" -pas totalement différente de celle des chefs de gangs- pourront-ils accepter de laisser tomber leurs ambitions personnelles et collaborer dans l'ordre et la discipline, quitte à perdre leurs statuts d'éclaireurs, de guides, et donc leurs fanatiques ?
Ce comportement foncièrement individualiste ne mettra t-il pas en échec tout travail non improvisé ? Ça c'est ma crainte.
Commenter cet article