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Massacre[modifier | modifier le code]
Dans la nuit du , s'organise un massacre à la machette qui va faire entre 20 000 et 25 000 morts et qui à causé aussi la mort du président, selon les ministres des affaires étrangères des deux pays, plusieurs milliers pour la plupart des autres sources.
Dès le premier jour de cette tuerie, le président Trujillo se déplace à Dajabón et prononce une allocution commentant l'événement : « Depuis quelques mois, j'ai voyagé et traversé la frontière dans tous les sens du mot. Pour les Dominicains qui se plaignaient des déprédations par les Haïtiens qui vivent parmi eux, les vols de bétail, des provisions, fruits, etc., et sont ainsi empêchés de jouir en paix des fruits de leur travail, j'ai répondu, « Je vais corriger cela ». Et nous avons déjà commencé à remédier à la situation. Trois cents Haïtiens sont morts aujourd'hui à Bánica. Ce remède va se poursuivre. »2
Pendant près d'une semaine, du 2 au , les Haïtiens vont être tués avec des fusils, des machettes, des gourdins et des couteaux par les troupes dominicaines, des civils dominicains et des membres des autorités politiques locales dominicaines. Pour augmenter le nombre de morts en empêchant les Haïtiens de fuir le pays, le pont principal entre la République dominicaine et Haïti, sur la rivière Dajabon, est fermé.
Malgré les tentatives de blâmer le comportement des citoyens dominicains, il fut confirmé par des sources américaines que « des balles de fusils Krag-Jørgensen ont été retrouvées en grand nombre dans les cadavres, et que seuls les soldats dominicains disposaient de ce type de fusil3 ». Par conséquent, le massacre des Haïtiens a été une action calculée par le dictateur Rafael Trujillo pour homogénéiser la population dans cette zone frontalière et détruire cet embryon de « république haïtienne » que décrivaient les autorités dominicaines de l'époque face à l'importance de l'immigration haïtienne dans leur pays. La majorité des Haïtiens tués lors de cette semaine sanglante était née en République dominicaine.
L'épuration ethnique est aussi connue sous le nom de « massacre du Persil » ou « opération perejil» car les soldats dominicains avaient un brin de persil qu'ils présentaient aux suspects, ces derniers devant dire en espagnol soit que c'était du « persil » (en espagnol : perejil), soit dire « Qu'est-ce que c'est ? » en espagnol. C'était un véritable schibboleth, difficilement prononçable pour tout Haïtien, en raison de la présence de la lettre R et du son guttural de la J en espagnol dans le mot persil ou perejil4,5.
Sans vouloir jouer au prophète de malheur j'attire votre attention sur ceci :
"Pour augmenter le nombre de morts en empêchant les Haïtiens de fuir le pays, le pont principal entre la République dominicaine et Haïti, sur la rivière Dajabon, est fermé."
Contrairement à ce que déclare F. ESTIMÉ, les Dominicains connaissent parfois mieux que les Haïtiens leur histoire et notamment celle de la lâcheté de certains de leurs dirigeants et de leur absence de considération pour leurs citoyens.
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Lame Dominikèn fè gen Haute Tension sou fwontyè a...
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