... vous fournir plus d'informations sur le sujet que j'abordais ici. quand j'avançais que si Guy Philippe est un révolutionnaire il serait un révolutionnaire made in USA.
Il faudrait revenir sur les liens entre G. PHILIPPE, le BSAP, FOURCAN, ACRA, les trafiquants de drogue d'Amérique du sud et la DEA. Et le projet de faire d'Haïti un narco état qui aurait à la présidence et au sein des institutions étatiques ( assemblée nationale) des politiciens travaillant pour ces trafiquants. Vous vous rappelez que Dimitri Hérard fait partie du groupe de l'ÉQUATEUR de même que Guy PHILIPPE et que comme G. Philippe il est lié au trafic de la drogue : affaire MANZANARES du bateau sucré à la cocaïne d'ACRA.
Vu que dans le monde entier on peut noter une sorte de retour au régimes autoritaires voire aux dictatures, il n'est pas totalement à exclure que les USA appuient un plan à la DUVALIER avec G. Philippe garant du maintien du statu quo - il paraît que le secteur privé boit le champagne depuis qu'il fait ses "raras" et que tous les media en font une vedette.
Extrait de l'article de H. en Marche traduit du journal N Y Times
"Haïti est un point de transit majeur pour les drogues à destination des États-Unis, et les responsables américains et des Nations Unies affirment que le commerce prospère grâce à un ensemble de politiciens, d’hommes d’affaires et de membres des forces de l’ordre qui abusent de leur pouvoir. Aujourd’hui, des fonctionnaires actuels et anciens affirment que M. Hérard a longtemps été au centre de l’enquête sur l’une des plus grandes affaires de trafic de drogue que la D.E.A. ait jamais menée en Haïti.
“La corruption remonte jusqu’aux plus hauts niveaux”, a déclaré Keith McNichols, un ancien agent de la D.E.A. qui était en poste en Haïti et a dirigé l’enquête de l’agence sur la cargaison de drogue disparue. “La justice est insaisissable.”
L’affaire de drogue tentaculaire n’implique pas seulement M. Hérard, mais aussi des juges et le beau-frère d’un ancien président haïtien. Selon les responsables, la quantité stupéfiante de drogue emportée par les fonctionnaires illustre à quel point Haïti est devenu un narco-État, les politiciens haïtiens, les membres de l’appareil judiciaire et même les fonctionnaires américains de la D.E.A. ayant permis la corruption pendant des années.
Lorsqu’un cargo battant pavillon panaméen, le MV Manzanares, a accosté dans un port maritime privé de la capitale haïtienne en avril 2015, les autorités affirment que les dockers ont commencé à décharger ce qu’ils pensaient être des sacs remplis de sucre – jusqu’à ce que l’un d’eux se déchire, révélant les précieuses marchandises illicites qu’il contenait.
Des bagarres ont éclaté entre les dockers qui ont volé ce qu’ils pouvaient de l’énorme stock de cocaïne et d’héroïne, selon les autorités. Les agents de sécurité ont tiré en l’air pour mettre fin aux pillages, et le vacarme a alerté M. McNichols et la police anti-narcotique haïtienne du chaos qui régnait dans le port.
Mais avant qu’ils ne puissent arriver, deux Jeeps se sont approchées du quai. Des hommes en uniforme de la garde présidentielle et d’autres policiers en sont sortis et, au lieu de procéder à des arrestations, ils se sont emparés de sacs de cocaïne et d’héroïne, les jetant dans leurs véhicules avant de s’enfuir à toute vitesse, selon des témoins et des fonctionnaires.
Selon un témoin interrogé par le New York Times et selon M. McNichols, qui est arrivé environ deux heures plus tard et a commencé son enquête sur les lieux, M. Hérard, membre de la force de sécurité présidentielle à l’époque, criait des ordres à certains des gardes.
Les témoins lui ont non seulement raconté les actions de M. Hérard au port, mais aussi que la majeure partie de la cargaison illicite – pas moins de 800 kilogrammes de cocaïne et 300 kilogrammes d’héroïne – avait déjà été emportée. Un ancien fonctionnaire des Nations unies a confirmé que M. Hérard avait été repéré au port et accusé d’avoir déployé des membres de la garde présidentielle pour faire sortir la drogue du navire."
Dans la vidéo vous découvrirez le rôle néfaste et constant joué par les USA dans le soutien des dictatures, des auteurs de massacres, d'assassinats ciblés.. Etc, dans Nuestra America.
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