... êtres humains.
Dirigeants quasi analphabètes et corrompus dans leur majorité, un peuple plongé dans la misère ne sait plus à quels saints adresser ses prières, ceux des chrétiens, ceux des vodouisants, ceux de la CI/USA, ceux des mafieux ?
Un peuple dressé à coups de kokomakak, de fouets, de crimes restés impunis, de discours débiles, à se ranger de préférence du côté de ceux qu'ils ont considéré à un moment donné comme des "diables" .
Vous connaissez la chanson : "La maladie d'amour" de Michel Sardou dont le refrain est " Elle court, elle court la maladie d'amour. Dans le coeur des enfants de sept à soixante dix sept-ans..."
Pour Haïti le refrain serait : " Elle court, elle court la maladie de haine. Dans le coeur des enfants de sept à soixante dix sept-ans..."
Ouais. C'est bien d'une maladie dont il s'agit. Culture sadomasochiste véhiculée par tout ce que compte le pays de media et par les youtubeurs qui transmettent ce virus de haine de là où ils sont installés à l'étranger. Quant aux hommes et femmes politiques bien planqués elles et ils n'ont qu'à se baisser pour ramasser les fruits empoisonnés de cette propagande mortifère et à forcer gentiment parfois, brutalement souvent, le peuple à les bouffer.
Voici le rapport d'Amnesty International datant de 2004-il y a exactement 20 années de cela.
Et comme une vedette de renommée internationale après un séjour de 6 années dans les prisons des USA, fait actuellement une tournée aux quatre coins du pays entouré de son orchestre et qu'il est applaudit par des foules en délire, j'ai pensé vous en présenter quelques extraits qui parlent de cet illustre musicien et de son orchestre. Comme dirait un autre "artiste", Jouthe de son nom : " Jazz la ap byen mache".
"Le récent conflit a considérablement affaibli les institutions haïtiennes chargées de faire respecter le droit, déjà minées par les intérêts politiciens, une mauvaise administration et la corruption. Les tribunaux, les prisons et les postes de police ont été incendiés, pillés ou saccagés, et de nombreux responsables de l’application des lois ont été contraints de prendre la fuite. Doté d’un appareil policier et judiciaire limité, le gouvernement intérimaire s’est empressé d’arrêter les membres de Fanmi Lavalas, le parti du président Aristide, soupçonnés de violence politique ou de corruption, mais n’a pas montré la même diligence contre les personnes accusées ou convaincues d’atteintes aux droits humains et dont certaines ont joué un rôle majeur lors de la dernière insurrection. Le 22 avril 2004, Louis-Jodel Chamblain, condamné par contumace pour son implication dans des atteintes aux droits humains, s’est rendu à la police. En vertu du droit haïtien, il pourra bénéficier d’un nouveau procès. Son cas représente un test important de la crédibilité du système judiciaire d’Haïti et de l’engagement de ce pays dans la lutte contre l’impunité. Les autorités d’Haïti doivent démontrer que nul n’est au-dessus des lois et que celles-ci sont appliquées de façon impartiale, pour les partisans du gouvernement comme pour les membres de l’opposition. Dans le cas contraire, l’impunité perdurera, de même que la violence et l’instabilité endémiques du pays.
Contexte
Le 5 février 2004, après plusieurs mois d’agitation sociale et de manifestations exigeant le départ du président Jean-Bertrand Aristide, le conflit a éclaté à Gonaïves, la quatrième plus grande ville du pays. Des opposants armés ont attaqué des postes de police et des tribunaux, forçant les policiers et les autorités locales à prendre la fuite. Dans les rangs des insurgés, se trouvaient essentiellement des dirigeants des Forces armées d’Haïti (FADH)1, une faction dissoute ; des membres de l’organisation paramilitaire Front révolutionnaire armé pour le progrès d’Haïti (FRAPH) ; ainsi qu’un groupe basé à Gonaïves et surnommé l’«Armée Cannibale», qui avait d’abord soutenu Aristide avant d’exiger son départ. Tous ces groupes avaient déjà été impliqués dans des atteintes aux droits humains avant le conflit. Les rebelles étaient dirigés, entre autres, par Guy Philippe et Louis-Jodel Chamblain. Le premier, un ancien militaire et ex-commissaire de la Police nationale haïtienne, avait fui le pays en 2000 après avoir été accusé de participation à une tentative de coup d’État. Louis- Jodel Chamblain, ancien commandant en second du FRAPH, était revenu d’exil plus tôt dans l’année. Il avait été condamné par contumace à l’emprisonnement à perpétuité pour le meurtre (en 1993) d’Antoine Izméry, homme d’affaires partisan d’Aristide et militant des droits humains, et pour son rôle dans le massacre de Raboteau (en 1994)2. Louis-Jodel Chamblain avait par ailleurs été impliqué dans de nombreuses autres affaires d’atteinte aux droits humains. Parmi les autres meneurs se trouvait Jean Pierre, alias « Jean Tatoune », ancien dirigeant du FRAPH condamné aux travaux forcés à perpétuité pour sa participation au massacre de Raboteau. Il faisait partie des prisonniers qui se sont échappés de la prison de Gonaïves lors d’une évasion organisée en août 2002 par l’Armée cannibale. Les membres du gang dirigé par Jean Tatoune ont été accusés de nombreuses violences contre des fonctionnaires, des partisans du gouvernement Aristide et d’autres résidents de Gonaïves, ces dix derniers mois.
Pendant que cette violente rébellion gagnait rapidement le nord et le centre du pays, d’autres groupes l’ont rejointe. Ils comprenaient notamment d’anciens « chefs de section » de la police rurale, connus pour leurs antécédents en matière d’atteintes aux droits humains. Jean-Bertrand Aristide les avait supprimés lorsqu’il avait pris ses fonctions pour la première fois en 1991. La même année, ils avaient été rétablis par le régime militaire qui avait renversé Aristide, puis avaient été supprimés de nouveau en 1994, en même temps que d’autres groupes d’opposants, lorsque le président était revenu au pouvoir. Deux semaines après le début de l’insurrection, les autorités gouvernementales ont dû se retirer de la majeure partie du territoire haïtien. D’autres groupes sans connexion avec Guy Philippe se sont également rebellés dans d’autres parties du pays, notamment dans l’agglomération des Cayes, au sud. À mesure qu’ils prenaient le contrôle des villes et des villages, les rebelles ont libéré des prisonniers, dont bon nombre sont venus grossir leurs rangs.
Le 29 février, alors que les rebelles menaçaient de marcher sur Port-au-Prince et de déposer par la force le président Aristide, ce dernier a quitté le pays dans des circonstances controversées3. Dans le chaos généralisé qui s’en est suivi, tous les prisonniers se sont évadés du Pénitencier national de Port-au-Prince. Parmi eux se trouvaient des coaccusés de Louis-Jodel Chamblain et de Jean Tatoune. À l’époque, Amnesty International s’était inquiétée du fait que les évadés pourraient retrouver d’anciens complices parmi les insurgés, et donc avoir accès à des armes ou à des positions d’autorité qui leur permettraient de perpétrer de nouveaux crimes."
Je m'arrête ici. Bien entendu, on ne peut espérer grand chose de l'exposition des faits. La propagande contre le respect des droits humains initiée par ceux-là même (et leurs enfants, familles et alliés) qui les bafouent, loups habillés en moutons, dont l'intérêt est d'échapper à la justice et de maintenir cette culture sadomasochiste qui permet aux victimes d'encenser leurs bourreaux, ayant depuis 2004 totalement infestée les esprits. La cause est entendue : foncer droit dans le mur ou plonger dans la ravine comme Jovenel.
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En bonus une photo montrant Jovenel avec derrière lui, l'assassin présumé d'Izmery, CHAMBLAIN lequel nul ne serait étonné de retrouver parmi les membres de l'orchestre accompagnant le chanteur Guy Philippe dans le spectacle que ses commanditaires et lui ont décidé d'offrir à la population pour la divertir et lui faire oublier les causes telles que les enquêtes sur l'assassinat de Jovenel, celui de Me Dorval, la dilapidation des Fonds Petro Caribe, le trafic de drogue et de personnes, les assassinats ciblés et autres crimes dont ils ont été les auteurs et/ou complices
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