...un rôle déterminant dans le pillage des pays du sud global.
Ici il s'agit de l'Afrique et plus particulièrement du GHANA dont vous-vous souvenez le président Nkrumah était le père du panafricanisme consistant à ce que les pays africains mettent en commun leurs ressources matérielles et leurs talents pour sortir de la dépendance occidentale et surtout apporter du bien-être à leur population.
Vous-vous rappelez du témoignage du gangster financier Perkins John Les confessions d'un assassin financier, racontant comment il faisait plier les gouvernements du Sud global. Et que s'il n'y arrivait pas par pression, intimidations, on passait à un stade supérieur avec l'intervention des gros bras de la CIA n'hésitant pas à assassiner les leaders représentant un obstacle à leur but d'accaparer terres et mines.
Malheureusement, comme je le déplore sans cesse, les lettrés haïtiens lisent peu et encore moins en d'autres langues que le français. De sorte qu'en " grantimoun" ils se contentent d'informations fournies par les media dominants occidentaux - lesquels vous le comprenez bien, défendent les intérêts de leurs pays respectifs.
Ce qui fait que malgré que nous soyons à l'ère de l'Internet offrant la possibilité d'avoir accès à quantité de documents, les "grantimoun" demeurent plongés jusqu'au cou dans l'isolat dans lequel les DUVALIER avaient forcé les Haïtiens à vivre jusqu'à ce qu'ils acceptent que l'ignorance, le silence, le mysticisme débile (couleuvre qui parle, petite fille changée en boeuf, pwen et autres stupidités) représentent des valeurs culturelles haïtiennes non négociables et indépassables sous peine de se retrouver en exil, à Fort-Dimanche et/ou enterré à TITANYEN. Lequel TITANYEN est devenu ST. CHRISTOPHE sous PRÉVAL.
C'est la où s'affiche la dinguerie et le mépris des dirigeants : octroyer le nom d'un saint à un espace dans lequel ont été enfouies les cadavres de centaines de victimes de la dictature, qui seront rejoints par ceux des milliers de victimes du séisme.
Les "grantimoun" conditionnés au "Fèmen djòl ou. Pa foure bouch ou nan bagay ki pa gadew " ont été dans l'incapacité de tirer des leçons des exemples de ce qui se passait ailleurs que dans leur isolat. Et, par conséquent, de changer de paradigmes. Leur appréhension des affaires haïtiennes se résumant à "nou touye papa nasyon an. Nous tout koupab" Avouez que ce narratif réducteur ne pouvait que satisfaire M. Leblan se retrouvant "blanchi" de toutes ses mauvaises actions.
Extrait.
Canadian mining companies are some of the largest investors in West African gold. Every year, these firms generate billions in revenue from countries like Burkina Faso, Mali, and Ghana, while local populations struggle in poverty and underdevelopment.
The destruction of pan-Africanist, socialist models of development in the region was a stated goal of Canada and its allies throughout the 20th century. When Ghana’s socialist President Kwame Nkrumah was overthrown in a CIA-backed coup in 1966, the Canadian High Commissioner in Accra, C.E. McGaughey, described Nkrumah’s removal as “a wonderful thing…for the West” in which Canada “played a worthy part”—namely, the training of the coup perpetrators in a Canada-run program at the Ghanaian Defence College.
In the decades following Nkrumah’s ouster, Canadian mining companies poured into Ghana, whose economy had been liberalized according to the dictates of the International Monetary Fund (IMF). Subsequently, benefits flowed to foreign investors while the Ghanaian economy floundered. And Canadian investment exploded:
[They] grew in combination with the country’s liberalization, especially in the mining sector. Gold is the country’s most profitable export, and by 2005, 11 major Canadian mining companies operated there: Birim Goldfields, Nevsun Resources, Moydow Mines International, St. Jude Resources, PMI Ventures, AMI Resources, AXMIN, Alcan, IAMGOLD, Golden Star Resources, and Akrokeri-Ashanti Gold Mines. This massive resource wealth does not translate to profits for the people of Ghana. In fact, the modern Ghanaian state is a model of Western-backed liberalization in West Africa, allowing foreign companies to repatriate up to 95 percent of their profits from the mining industry.
A similar situation prevailed following the French-backed coup against Burkina Faso’s socialist President Thomas Sankara in 1987. As with Ghana, the Western-supported coup government adopted IMF structural adjustment programs. As a result, Canadian mining companies began to buy up Burkinabè mineral reserves.
Suite dans le lien. Vous trouverez également dans ce site un article intitulé Cannibals and savages: Racism and images of Haiti dans lequel l'auteur témoigne des mentalités imprégnées de racisme des missionnaires protestants US affluant en Haïti après le séisme.
“We’re going to a country that, as a nation, has rejected God and chosen Satan,” Bill told us as we boarded the airplane. “That’s why God sent the earthquake to Haiti. As a wake-up call. But don’t worry—we’ll be staying with Pastor Marcel while we’re there. He’s a godly Haitian; one of the trustworthy ones.”
As West African states take greater role in mining sector, how will Canada respond?
History shows Ottawa reacts aggressively to reforms that curtail Canadian companies' ability to profit abroad, and West Africa is a region where Canadians have been able to generate immense profits
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