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Le Monde du Sud// Elsie news

Le Monde du Sud// Elsie news

Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


La faillite imminente de l’empire américain - Par CHRIS HEDGES. Vous remarquerez que Chris Hedges qui est...

Publié par siel sur 21 Juin 2024, 22:41pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

... un journaliste très connu aux USA travaille depuis des années à éclairer le public des USA ( et international- je lis depuis des années ses articles- avec ses réflexions sur la politique étrangère et économique de son pays, la montée des inégalités, de la misère - pas seulement dans le Sud Global - mais au coeur de l'empire US, s'accompagnant d'une montée du racisme et de l'idéologie fasciste.

"Dans son livre “The Racket”, Matt Kennard, qui a réalisé des reportages en Haïti, en Bolivie, en Turquie, en Palestine, en Égypte, en Tunisie, au Mexique, en Colombie et dans bien d’autres pays, soulève le voile. Il expose les mécanismes occultes de l’empire. Il en détaille la brutalité, le mensonge, la cruauté et les illusions dangereuses qui les animent."

The Racket, un titre qui fait écho à la dénomination attribuée sur ce blog à l'association des malfaiteurs en bande organisée tèt kale et alliés : les Woz/rakèt.

Ils croient sincèrement à ces mythes”, conclut-il, “et sont bien sûr grassement payés pour le faire. Pour aider ces agents du racket à se lever le matin, il existe également, dans tout l’Occident, un contingent bien garni d’intellectuels dont le seul but est de faire accepter le crime et la brutalité à l’ensemble de la population des États-Unis et de leurs alliés racketteurs”.

Cette autre citation puisée dans The Racket renvoie au rôle néfaste des intellectuels en Occident - mais également à ceux qu'ils adoubent dans les pays du "Sud Global" comme en Haïti et dont sur ce blog également je n'ai cessé de dénoncer depuis pratiquement une vingtaine d'années leur complicité et collaboration dans l'oppression des Haïtiens. Ils sont ceux qui font tellement bien le boulot -est-ce qu'ils y croient "sincèrement" ? -qu'ils n'hésitent pas à déclarer  en plein XXIème siècle avec toutes les informations, analyses, archives dont nous disposons (je reproduis leurs propres paroles qu'ils ont lâchées comme des "pèt" malodorants sur tous les media internationaux) que :  

- les élections qui ont permis à  MARTELLY de devenir président sont les premières élections démocratiques en Haïti;

- la France ne doit rien à Haïti;

- il n'existe pas de ressources dans le sous-sol haïtien;

- les Haïtiens sont à 90% responsables de la situation du pays;

- de même que tous les Noirs, les Haïtiens seraient animés par le " tribalisme", l'égoïsme, la peur de M. Leblanc - comprendre l'homo étatsunien ( peur qui manifestement serait l'apanage également des Français comme montré ici) . Et une quantité d'autres imbécilités à base de racisme et essentialisme,  empruntées au discours des colons esclavagistes, ingérées, digérées et régurgitées dans la société haïtienne.

Il s'agit d'un échantillonnage parce que lister la somme des propos nauséabonds de 2004 à aujourd'hui de ces intellectuels et  journalistes commerçants, demanderait un travail de recherches fastidieux. Laissons-le à ceux qui ont profession d'accomplir cette tâche  absolument nécessaire si il est question de se démarquer de leur slogan " Nouvelle Haïti" qui ne renvoie qu'à rien d'autre que de faire du pareil au même; et changer de paradigmes en commençant par faire un état des lieux des mensonges, du "crime et la brutalité" que ces racketteurs  ont fait accepter à la population haïtienne.

Racketteurs intellectuels qui, aujourd'hui se cachent,- est-ce qu'un seul des 150 signataires  d'appels au boycott de la commémoration des 200 ans de l'indépendance d'Haïti l'ouvre  aujourd'hui après que le NY Times les ait démasqués  ? - ou tentent de se blanchir et/ou trouvent des alliés dans des influenceurs comme les 2 " Timesye Micro Vérité" qui profitent de la conjoncture  comme en Europe ( méfiance contre les politiciens  locaux et leur utilisation comme boucs- émissaires)  pour enfoncer le clou.

Propageant le même manichéisme : les diables versus les "moun santi bon", le même infantilisme  qui sous  couvert d'un prétendu nationalisme ramène tout droit  les Haïtiens à l'autoritarisme et à la dictature ( chantée par ces idiots qui sont dans l'incapacité de comprendre que c'est précisément la dictature, empruntant les pratiques des esclavagistes, qui a forgé les Haïtiens à se soumettre aux abus et/ou à se transformer eux-mêmes en prédateurs.)

Bref. Vous savez bien qu'on ne peut pas de passer son temps à hurler et à trouver le temps nécessaire pour réfléchir. 

Les Haïtiens veulent respirer. Et ils savent à partir de 300 ans d'esclavage + 220 ans d'indépendance qu'il leur faut  éviter soigneusement les imposteurs, tartuffes,  manipulateurs, racketteurs,  comme  il est dit dans ces proverbes qui ne sont pas des productions d'intellectuels mais des réflexions issues de leurs expériences.

"Yon sel bourik foure nen l nan farin, nen tout bourik blanch"

La perception publique de l’empire américain, du moins pour ceux qui, aux États-Unis, n’ont jamais observé l’empire dominer et exploiter les “damnés de la terre”, est radicalement éloignée de la réalité.

Ces illusions fabriquées, sur lesquelles Joseph Conrad a écrit avec tant de clairvoyance, partent du principe que l’empire est une force pour le bien. L’empire, nous dit-on, favorise la démocratie et la liberté. Il répand les bienfaits de la “civilisation occidentale”.

Ce n’est là qu’une supercherie répétée ad nauseam par des médias complaisants et colportée par les politiciens, les universitaires et les puissants. Mais ce ne sont que des mensonges, comme le savent tous ceux d’entre nous qui ont consacré des années aux reportages à l’étranger.

Dans son livre “The Racket”, Matt Kennard, qui a réalisé des reportages en Haïti, en Bolivie, en Turquie, en Palestine, en Égypte, en Tunisie, au Mexique, en Colombie et dans bien d’autres pays, soulève le voile. Il expose les mécanismes occultes de l’empire. Il en détaille la brutalité, le mensonge, la cruauté et les illusions dangereuses qui les animent.

Au stade ultime du règne de l’empire, l’image vendue à un public crédule gagne les mandarins de l’empire. Ils prennent des décisions basées non pas sur la réalité, mais sur leur vision déformée du réel, teintée selon leur propre mode de propagande.

Matt nomme cela “le racket”. Aveuglés par l’orgueil et le pouvoir, ils en viennent à croire à leurs propres tromperies, propulsant l’empire vers un suicide collectif. Ils se réfugient dans un imaginaire où les faits bruts et dérangeants n’entrent plus en ligne de compte.

Ils substituent à la diplomatie, au multilatéralisme et à la politique des menaces unilatérales et le recours brutal à la guerre. Ils deviennent les architectes aveugles de leur propre destruction.

“Au stade ultime de l’empire, l’image vendue à un public crédule commence à en gagner les mandarins”.

Matt écrit que :

“Quelques années après mon arrivée au Financial Times, certaines choses ont commencé à se clarifier. J’ai pris conscience de l’écart entre ma vision des choses et celle de tous ceux qui travaillaient dans ce milieu – les collaborateurs de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), les économistes du Fonds monétaire international (FMI), etc.

Il explique qu’“Alors que je commençais à mieux cerner le fonctionnement réel du racket, je ne les voyais plus que comme des dupes consentants. Il ne fait aucun doute qu’ils semblaient croire en la vertu de la mission : ils s’imprégnaient de toutes les théories destinées à maquiller l’exploitation mondiale dans une rhétorique du ‘développement’ et du ‘progrès’. Je l’ai constaté avec les ambassadeurs américains en Bolivie et en Haïti, et les innombrables autres responsables que j’ai interrogés’.

Ils croient sincèrement à ces mythes”, conclut-il, “et sont bien sûr grassement payés pour le faire. Pour aider ces agents du racket à se lever le matin, il existe également, dans tout l’Occident, un contingent bien garni d’intellectuels dont le seul but est de faire accepter le crime et la brutalité à l’ensemble de la population des États-Unis et de leurs alliés racketteurs”.

 

“En envahissant l’Afghanistan et l’Irak, les États-Unis ont commis l’une des plus grandes bévues stratégiques de leur histoire, qui a sonné le glas de l’empire.”

Les artisans de cette guerre dans la Maison Blanche de George W. Bush, et l’ensemble des idiots utiles de la presse et du monde universitaire qui l’ont encouragée, ne connaissaient pas grand-chose des pays à envahir. Ils croyaient à l’incivilité de leur supériorité technologique.

Ils ont été pris au dépourvu par la féroce riposte et la résistance armée qui les ont vaincus. C’est ce qu’avaient prédit ceux d’entre nous qui connaissaient le Moyen-Orient – j’étais chef du bureau du Moyen-Orient pour le New York Times, je parlais arabe et j’ai fait des reportages dans la région pendant sept ans.

Mais ceux qui ont voulu faire la guerre lui ont préféré un fantasme réconfortant. Ils ont affirmé, et probablement cru, que Saddam Hussein détenait des armes de destruction massive, alors qu’ils ne disposaient d’aucune preuve tangible à l’appui de cette affirmation. Suite dans le lien.

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