Rezo Nòdwès. Deux articles sur les mouvements de revendication au Kenya. Un 3ème sur l'arrivée des policiers kenyans en Haïti.

Publié par siel sur 23 Juin 2024, 21:07pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

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À propos de la présence de policiers kenyans en Haïti. Je suis contre. Parce qu'ils ont une mauvaise réputation de violence gratuite contre les manifestants. Parce que dans leurs propre pays ils n'ont pas montré leur efficacité dans la répression des gangs et des terroristes.

Parce qu'ils ont été accusés de collusion avec les bandits dans le cadre de leur participation à la mission de l'ONU au Congo.

Parce que la corruption est endémique dans cette institution.

Parce que RUTO et son épouse appartiennent au monde des fanatiques évangélistes et qu'ils ont l'intention de rentrer dans le pays avec des pasteurs.

Parce que le Kenya subit une épidémie de choléra et que je ne suis pas assurée que les dirigeants haïtiens qui s'occupent si mal de la santé de la population, aient pris la précaution d'exiger que ces "sauveurs" ne sont pas infectés.

Tous faits qui dénotent un manque d'éthique et la possibilité, qu'on ne peut pas rejeter, qu'ils fassent de même en Haïti.Et comme je le répète ad nauseam : "N'attendez pas que les cabris soient dehors pour crier de fermer la barrière."

Comme vous le savez, j'aurais de loin souhaité que les "zotorite" haïtiennes soient dans la capacité de faire leur propre choix des policiers qui viendraient les aider à combattre les gangs ,un choix qui ne dépende pas des relations des USA avec RUTO. Si ce choix leur a été imposé c'est parce qu'Ariel et son gouvernement s'ils avaient un minimum de bon sens auraient repéré les institutions policières les plus fiables au niveau de la technicité et de la moralité- et qui bien entendu ne feraient pas les sourcils d'oncle Sam se froncer - et auraient entamé des négociations avec elles.

J'avais suggéré des pays qui ont une connection avec Haïti. La Suisse qui jusqu'à présent détient de l'argent appartenant au gouvernement haïtien dans ses banques, avec laquelle il aurait été intéressant que cet argent soit utilisé pour payer en partie la mission. D'autres pistes existent comme le Sénégal qui vous-vous le rappelez, suite au tremblement de terre, avait reçu des étudiants haïtiens, l'Irlande parce qu'elle a une longue expérience de la guerre civile et que, par ailleurs DIGICEL est ou a été une firme irlandaise.

Le Kenya n'a aucun lien avec Haïti. À par le fait qu'il se trouve en Afrique, que les Haïtiens sont des descendants d'Africains, mais pas de cette partie de l'Afrique de l'Est qui a été sous domination du Royaume-Uni.

Bref, il faut choisir ses partenaires et ne pas se les laisser imposer uniquement parce que ça arrange les intérêts des USA et que Ruto veut se faire bien voir d'eux. Il existe des situations dans lesquelles il est possible d'établir un rapport de forces favorable en Haïti. Il faut déjà pour le comprendre avoir le souci de sa population et être suffisamment "évolué" pour examiner différents scénarios, entamer des pourparlers avec les pays concernés et après accord présenter aux USA une feuille de route.

Bien entendu, j'ignore si Suisse, Sénégal, Irlande seraient partie prenante. Mais qui ne tente rien n'obtient rien que du "trash". Et comme vous le savez ce cher pays d'Haïti a pris malheureusement l'habitude de fonctionner avec du trash. au niveau local et international.

En tous les cas, il reste que les USA n'auraient pas pu- n'ayant aucunes raisons - s'opposer à l'envoi de troupes suisses, sénégalaises et irlandaises en Haïti si les "zotorité" s'étaient montrées responsables.

Et à regarder attentivement cette photo réunissant ces trois personnages, il ne nous est pas difficile de saisir qu'ils ne pourraient avoir aucune autre programme que celui de se plier au diktat US. " Point barre" comme dirait l'autre et les autres qui ont enfoncé le pays dans ce monde mortifère et qui, après avoir tiré avantages de cette situation, osent dans tous les media se positionner en innocents- comme G. Philippe- et déclarer : "Mwen menm pa konnen, mwen men mpa save". À les entrendre ils seraient tous des "pitit bon dye" à la façon du juriste bò katedral, sis à Paris, qui avait entrepris de " blanchir " et Lamothe et Jovenel en les faisant passer comme des personnes intègres, des quasi-révolutionnaires