... diables, des chiens, des chats, des rats, des crabes, des serpents, des renards...Etc ( pour plus d'infos sur la diversité des qualificatifs , reportez-vous aux commentaires laissés sur les Live des 2 "Timesye Micro Verite", des Fouco, Bertho, et autres Torchon.) Le Haïtianbashing bat son plein sur les réseaux sociaux dans ce milieu d'illettrés où ça se présente comme des Haïtiens entièrement à part, qui n'auraient de commun avec les autres, les kokorat, que le fait qu'ils soient nés sur cette même partie de l'île d'AYITI. Ces personnes te bassinent avec leur "La perle des Antilles", alors que les plus instruits savent parfaitement que ce terme était attribué à Saint-Domingue, colonie française.
Et quand on leur en fait la remarque, elles répondent par un "oui, mais, quand même" qui renvoie à leur servitude volontaire. C'est assez drôle que le docteur "négrologue" DUVALIER F. ait repris à son compte ce signifiant renvoyant à la domination des Blancs avant l'indépendance Il parait que les plaques d'immatriculation des véhicules officiels de ces adeptes de la dictature " éclairée" (sic), affichaient, en ce temps béni de l'immondice travesti en valeurs ethniques/culturelles ce "La perle des Antilles".
SUPERPOP
SEL DUVALIER PERE KITE KONN FE HAITI MACHE BYEN NAN TOUT SANSSS 💥💥💥💥🇭🇹🇭🇹🇭🇹🌴🌴🌴💥💯/💯 VIV. DUVALIER
Mais il y a de la cohérence dans cette réappropriation de ce "La perle des Antilles" de l'époque de la colonie esclavagiste de la France par le grand défenseur de la cause des Nègres, lesquels ils n'hésitaient pas à "vendre" à la RD parce que "quand même" les sous ça passe avant l'idéologie. La logique serait que, d'après certains témoignages, l'abominable amoureux des makout auraient eu certaines affinités avec la France. On dit qu'il privilégiait les originaires des possessions françaises Martinique et Guadeloupe qu'il allait jusqu'à considérer comme ses compatriotes. Ceci je l'ai lu dans Le Chant des ténèbres, livre de Jean-Claude Brouard- Cambronne, publié en 2009, dont je n'arrive même pas à trouver l'image de sa couverture sur le net. Pour vous dire comment fonctionne la censure.
Ces personnes ne veulent rien écouter, entendre, comprendre, apprendre, examiner, corriger, imaginer. Ces personnes qui beuglent, vitupèrent, vocifèrent, se dandinent comme des dindons, se déguisent comme des chaloska, hurlent que 95% des Haïtiens sont des moins que rien, répétant avec une sorte de jouissance masochiste le narratif des classes dominantes qui comme une balle de ping pong descendant les escaliers rebondit à chaque marche jusqu'à arriver à la dernière, au "shithole " de TRUMP.
Pour vous dire que cette écoeurante auto-dépréciation des Haïtiens par eux-mêmes traverse toute la société, parcourt les villes et les campagnes, monte les mornes, descend sur les plaines et se déverse dans la mer. Combien d'Haïtiens sont morts au cours de leur traversée périlleuse sur des embarcations de fortune en quête de la terre promise USA ?
Ceux qui pérorent n'en savent rien ou se sont empressé de tout oublier de la lutte du Père Jean Juste, odieusement frappé par un homme qui par la suite fera parti de l'association des malfaiteurs en bande organisée tèt kale et alliés, pour venir en aide aux rescapés. Ou bien ils considèrent ces femmes, enfants et hommes comme quantité négligeable, du bétail.
C'est une maladie de haine travestie en maladie d'amour pour "canards sauvages" qui se la pètent en même temps qu'on leur pètent à la gueule comme ZENNY avec son crachat. Mais il parait qu'ils aiment ça : " Fais-moi mal, crache moi à la gueule, "Kalòte mwen", vyole mwen". Tous les transfuges de classe répètent que les Haïtiens faut les humilier, faut les garrotter, faut les bâillonner, faut leur empêcher de respirer, faut leur apprendre à rester à leur place comme le faisait leur infecte gourou serviteur des USA, glorifié jusqu'à présent par ces transfuges de classe comme l'avocat de G. PHILIPPE et les oligarques d'origine Syro-Libanaise à la E. ZENNY. Parce que, que voulez-vous, sinon ces sauvages, ces barbares risqueraient de vouloir s'unir pour sortir de la déshumanisation. Fort heureusement, le docteur en "négrologie" a trouvé la solution pour lutter contre cette non acceptation de l'ordre injuste grâce à son bataillon de chefs de section, de makout dont il affirmait aimer la sauvagerie. Impeccable, les bavures s'en vont à TITANYEN et les salopards au Palais national.
Ces personnes qui font pour métier de hurler ( youtubeurs commerçants, journalistes commerçants, politiciens commerçants, militants commerçants) appartiennent à la grande famille des classes populaires , des transfuges de classe en transition d'accession à la classe moyenne inférieure, laquelle classe moyenne inférieure se trouve elle-même en transition pour accéder à la classe moyenne supérieure. Toutes aident les prédateurs à maintenir le statu quo - mine de rien en criant pour masquer la vraie nature de leurs relations avec le "système" qu'ils doivent maintenir s'ils veulent à leur tour en faire partie et accéder à de hautes fonctions permettant le pillage. Ce qu'ils font en faisant la promotion d'un remplacement des ayants-droits - ce qui se traduit par " Tout changer pour que rien ne change"- avec M. Guy Philippe à la tête d'une nouvelle équipe inféodée - de même que CONILLE- à la CI.
Ce que disent, l'économiste Thomas Picketty, les philosophes Étienne BALIBAR, Edgar MORIN, et les autres signataires, c'est depuis bientôt presque 18 ans que je le répète après avoir suivi une conférence de CHOMSKY sur le sujet et sa conclusion : une phrase que j'ai toujours gardé en mémoire :" Aucun pays au monde ne s'en serait mieux sorti qu'Haïti en ayant à verser une telle rançon pendant tant d'années."
Pour sûr que les conclusions seraient les mêmes pour tout économiste de bonne foi, voire pour tout commerçant muni de sa calculette qui compare ses sorties et ses entrées d'argent et découvre qu'il se trouve dans l'incapacité d'investir pour améliorer sa production et ses échanges commerciaux (recherches sur l'introduction de nouvelles variétés de café, cacao, mécanisation, fabrication de cigares.ETC) - parce que fallait de plus payer les intérêts de la dette.
Le constat est mathématique : s'il vous est impossible d'améliorer vos conditions de production, alors que c'est ce qui se met en place dans les pays concurrents comme la RD, votre économie stagne et par conséquent au bout d'une cinquantaine d'années de ce régime régresse. Et le bien-être de votre population devient la moindre des préoccupations des dirigeants sommés de rembourser et menacer de sanctions au cas échéant. Et par ailleurs corrompus.
Par contre, puisque l'Occident avait déclaré que, d'une manière générale, les Nègres étaient incapables de se gouverner et particulièrement ceux d'Haïti qui leur avaient foutu une raclée et qui étaient punis "à vie" pour avoir eu cette audace, alors qu'à cette même époque aux USA, un jeune Noir portant simplement son regard sur une jeune Blanche pouvait être lynché.
Malheureusement les Haïtiens d'aujourd'hui qui s'expriment sur les media ne sont pas les héritiers d'Anténor Firmin, de Jacques Roumain, de Jacques Stephen Alexis et autres intellectuels/résistants, il en existe plein qui ont été tués, qui sont morts en exil. Et dans une différente Haïti un mur avec leurs noms gravés devrait être érigé.
On est loin de cela. Pour l'instant la bande à CONILLE en recyclant N. MANIGAT et Mme. HABITANT ( la dame qui quand même avait loué des véhicules pour les mercenaires venus des USA qui voulaient s'attaquer à la BRH) semblerait vouloir emprunter la même route. Ces individus semblent promouvoir le dicton français :
"C'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes."
Ils espèrent, Inch allah , les voies de dieu sont impénétrables, n'est-ce pas vrai..., que ces vielles marmites produiront les meilleures soupes qui leur permettront de complaire aux exigences de la CI/USA/BM/UE/FMI et de perpétuer le statu quo de la déshumanisation de leur population.
Les Haïtiens qui beuglent sur Radio Télé Éclair et sur le Net sont comme des rognures d'ongles, ils sont les héritiers de l'ignorance promue par leurs gourous DUVALIER F. et son rejeton DUVALIER J-CL, lesquels après 29 ans de règne absolu ont laissé dans le pays plus que 80% d'analphabètes, des milliers d'Haïtiens maltraités dans les champs de canne de la RD et des milliers d'autres faits boat people fuyant le pays.
Aujourd'hui on parle de airplane people avec les bataillons de jeunes partis se faire voir au Brésil, au Chili et même jusqu'en Turquie - une complète aberration dans la mesure où les jeunes Turcs ne rêvent que d'un exil en Allemagne. Cette utilisation des populations, baladées d'un pays à un autre, considérées comme des objets à pérennité limitée est planifiée pour répondre aux besoins du capitalisme.
C'est ce même chemin auquel les DUVALIER/MARTELLY/LAMOTHE/PRIVERT/JOVENEL ont adhéré dans le genre du " no alternative " de la dame de fer", Mme Tatcher, qui a terminé sa vie atteinte de la maladie d'Alzheimer. Pratique. Elle a tout oublié des milliers de travailleurs de la GB, de familles que sa politique a conduit au désespoir et à la misère.
Hollande en visite en Haïti avait parlé d'une réparation symbolique. Martelly en visite officielle en France avait fortement recommandé de ne faire aucun remboursement; parce que selon lui les "Haïtiens étaient tous des voleurs". Que voulez-vous faire quand un président en visite dans l'ancienne puissance esclavagiste parle en des termes aussi négatifs de la population de son pays? Un président qui en est arrivé à faire du Haïtianbashing sa ligne diplomatique.
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Les Haïtiens dans la catégorie " Au nom de l'Histoire et la vérité" ( une formule qui me fait rire tant elle est niaise, pédante et mensongère) choisissent le bourbier créé par la dissonance cognitive ( vous devez savoir ce que c'est depuis le temps que je vous la rabâche celle-là), le déni, les affabulations, mensonges, le révisionnisme, le nationalisme made in Miami comme le riz, à un examen lucide de leur passé et présent de manière à se procurer les outils intellectuels, financiers, culturels pour prendre une nouvelle direction. C'est ce que je réclame, un changement drastique de paradigme globalement et dans tous les systèmes : économique/socio/politique/culturel.
Parce que si vous croyez qu'en remplaçant GPPC par les 2 hurleurs de "Micro Vérité" qu'en mettant à la place d'un ARIEL ou d'un CONILLE un G. PHILIPPE, un MUSCADIN, un J. JOSEPH ex-patron du BSAP vous faites autre chose que de procéder à du recyclage, à faire marcher la machine à laver qui procède en créant de toutes pièces de faux leaders en charge d'aveugler - vous savez comme quand on vous met un flash dans les yeux, -MARTELLY, PRIVERT, JOVENEL ne sont rien d'autre que des flash imposés à vos rétines. Une des formes de tortures utilisée par la CIA et autres professionnels du genre tortionnaires - vous vous mettez le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.
Donc voici les deux articles qui ressortent de sous le tapis la question de la rançon de l'indépendance sous lequel "ils" l'ont enfoui de 2004 à nos jours.
EDGARD MORIN ET ETIENNE BALIBAR - IL FAUT RENDRE A HAITI SA DETTE D'INDÉPENDANCE
Extrait.
Nicolas Sarkozy, était en Haïti le 17 février. Première visite d’un chef d’Etat français sur le sol d’Haïti depuis son indépendance, c’est l’occasion de revenir sur le sujet de la restitution de la dette de l’indépendance crucial, tant pour Haïti (ancienne colonie française qui fut son grenier durant les 17e et18e siècles) et la France que pour l’Humanité entière.
Les médias occidentaux se plaisent à rappeler à la face du monde qu’Haïti, ancienne colonie française et premier Etat noir du monde, est le pays le plus pauvre de l’hémisphère, sans expliquer les causes profondes de cette pauvreté. Haïti est le deuxième pays indépendant d’Amérique après les Etats-Unis en 1776. Ironie du sort, le premier est aujourd’hui économiquement le plus puissant de la planète ; le second est le plus pauvre du continent. Cela n’est pas le résultat d’une fatalité ni d’une malédiction.
https://montsunamifeministe2.blogspot.com/2010/03/il-faut-rendre-haiti-sa-dette.html
https://www.liberation.fr/planete/2010/02/19/il-faut-rendre-a-haiti-sa-dette-d-independance_610866/
DETTE DE L'INDÉPENDANCE D'HAITI - MEME SON DE CLOCHE CHEZ THOMAS PICKETTY
Extrait.
L’objectif de M. Henochsberg est clair : comprendre comment Haïti a pu devenir l’un des pays les plus pauvres de la planète alors qu’elle a été le joyau de la France coloniale. Parmi les raisons évoquées dans la littérature sur le développement économique, on a souvent considéré les facteurs économiques et culturels, internes ou externes. De son côté, Simon Henochsberg, a voulu mettre l’accent sur l’impact de la dette de l’indépendance dans le sous-développement d’Haïti. Cette dette est considérée par l’auteur comme une oppression financière exercée par la France pour compenser les prétendues pertes financières des colons français après des siècles d’esclavage.
Simon Henochsberg a d’abord reconstitué l’histoire économique d’Haïti en constituant une série chronologique du produit intérieur brut (PIB) inédite pour Haïti sur la période allant de 1760 à 1915. Sa conclusion ne souffre d’aucune ambiguïté : « Les grandes puissances, en particulier la France, ont eu un impact négatif considérable sur le développement d’Haïti à travers une oppression militaire et une oppression financière comme la dette de l’indépendance. » Cette dette colossale représentait, confirme l’auteur, 300 % du PIB haïtien en 1825. Qui pis est, cette dette s’est étendue sur plus d’un siècle, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.
https://www.cadtm.org/La-dette-de-l-independance-a-plombe-le-decollage-economique-d-Haiti
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