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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Dernières nouvelles sur l'assassinat de Jovenel : des chefs de gang auraient été au courant du projet

Publié par siel sur 7 Juillet 2024, 18:27pm

Catégories : #AYITI ROSE RAKET, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

Extraits :

"GANG LEADERS’ CONNECTION TO ASSASSINATION PLOT

The gang members’ knowledge of the coup plan was mentioned by a confidential witness in a 47-page sentencing memo by prosecutors in the federal weapons-smuggling case against Germine “Yonyon” Joly, the self-described “king” of Haiti’s notorious 400 Mawozo gang.

Prosecutors do not say who the witness was, noting only that he was someone familiar with Joly, 31, and identified him and other gang members as participating in the pre-assassination meeting from photos. Nor do prosecutors identify Moïse’s rivals by name. They also don’t specify the date of the meeting, though it took place close to the assassination. “The political rivals told the gang members about the planned assassination of President Moïse and asked for their support and silence,” according to the confidential witness, who provided his recollection of the meeting to the FBI. “The gangs were made promises in order to obtain their support. These promises were not kept.” Joly, according to the memo, was chosen as the gang’s representative at the meeting and participated by phone from a Haitian prison, where he not only controlled the gang’s hostage-taking operations but directed arms purchases and deadly attacks.(...)

Prosecutors say Joly agreed with Vitel’homme Innocent, another gang leader, to commit kidnappings, including that of the missionaries and split the profits. Innocent is the leader of the powerful Kraze Baryé gang, which is among the armed groups currently plunging Haiti into lawlessness.

Extradited in May 2022 to the United States in connection with the kidnapping of 16 U.S. citizen missionaries on the outskirts of Port-au-Prince, Joly was sentenced last month to 35 years in prison for his role in the purchasing and trafficking of firearms from Florida to Haiti to benefit his gang’s criminal activities. The guns, prosecutors said, were bought using the ransom payments extorted from kidnapped Americans."

Dans le dernier paragraphe il est dit que le dénommé "Yonyon " Joly a été condamné à  35 années de prison pour son rôle dans l'achat et le trafic d'armes provenant de la Floride au bénéfice des activités criminelles de son gang. Les armes, a dit le juge,  ont été achetées avec le paiement de la rançon extorquée aux Américains kidnappés.

Donc ces "Ti misye viv nan san" ces pauvres victimes du système, selon l'article, avaient été mis au courant du complot pour assassiner JOVENEL. Je me demande si l'invraisemblable M. Dorcenat qui se disait très proche de ces gens était également dans le secret, vu qu'au moment de l'assassinat de Jovenel il se trouvait comme par hasard aux USA en charge de lui acheter, selon ce qu'il dit, 2 "appareils" de surveillance des communications téléphoniques.

Pourquoi Dorcenant n'a t-il jamais été interrogé ?

De même que Rosemond Jean qui dit avoir été prévenu du projet d'assassinat ?

Une autre personne qui aurait dû être interrogée est ROSNY CÉLESTIN  accusé publiquement par son paire, le sénateur WILOT d'avoir participé au financement de l'assassinat. Pourquoi n'a t-il jamais été interrogé ?

La témoin clef, la femme du président, dans un entretien avec les media internationaux ( consultez les archives) a déclaré que JOVENEL n'était pas au courant du complot et que s'il l'avait été, il aurait pris des mesures. Déclaration qui contredit la note  ( au cas où ce serait vrai) trouvée dans le carnet de de notes de Jovenel disant qu'il lui faut surveiller un certain Dr. SANON ( le type qui voulait être président à la place de Jovenel actuellement en prison aux USA).
Pourquoi Mme Martine Moïse n'a t-elle pas été interrogée sur ces différentes déclarations parfois totalement contradictoires ?

Pourquoi surtout il n'y a pas eu de reconstitution du crime, comme ça se fait dans toutes les enquêtes criminelles ? D'autant plus que dans ce cas il s'agit d'un magnicide ?

La reconstitution du crime devrait permettre de vérifier les différentes versions des témoins, ceux qui se trouvaient à l'extérieur comme à l'intérieur de la résidence. Par exemple, vérifier les déclarations du médecin légiste, là où il a trouvé le corps de Jovenel, ou qui de Martine qui dit être restée couchée dans la chambre après avoir reçu des balles ou de sa fille qui a dit l'avoir trouvé assisse sur les marches d'escalier  dit la vérité ?  Ce n'est pourtant pas sorcier.

L’utilité de la reconstitution d’un crime

Au sens propre, une reconstitution est définie comme « l’action de revenir sur les lieux d’un crime ou d’un délit avec le prévenu pour revoir les faits« . En réalité, elle est bien plus que cela. C’est notamment grâce à la reconstitution que les enquêteurs « lèvent des doutes sur des questions techniques« , raconte Serge Portelli, ancien magistrat et juge d’instruction, à 20 minutes. Ainsi, elle permet de retracer le crime ou le délit de manière précise afin de déterminer si les versions évoquées par les parties civiles, la victime et le présumé coupable sont probables.

Comment cela se déroule ? 

La majorité du temps, une reconstitution se fait à la demande du juge d’instruction. Ce dernier, se basant sur les photographies prises par les forces de l’ordre, a le choix (ou pas) d’ordonner la mesure judiciaire. 

Dans le cas où une reconstitution est souhaitée, de nombreux protocoles sont mis en place. Le quartier est bouclé par la police, des spécialistes sont présents sur place, les parties civiles et le(s) mis en examen également. Une fois tout le monde réuni, « l’idée est que chacun donne sa version de ce qui s’est passé », raconte Me Alexandre GILLIOEN, avocat au barreau de Lyon. « Par exemple, si des personnes se sont introduites par la porte d’un garage dans une habitation la nuit, il faut qu’elles montrent au juge d’instruction par où et comment elles ont fait. Le greffier note alors toutes les indications données par les mis en examen« , poursuit-il. 

Tous ces éléments recueillis pendant la reconstitution vont permettre aux différents partis (juge, avocat de la défense, parties civiles, victimes…) de légitimer les faits et de mieux comprendre les mécanismes de la scène.

 

 

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