Bon voici qu'un certain Bernard dans l'émission des 2 "Timesye Micro Verite" parle du rôle du trafic de la drogue dans le chaos actuel...

Publié par siel sur 16 Novembre 2024, 20:39pm

Catégories : #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

... en Haïti.

Source: LLM / radio Métropole Haïti Haïti est considéré comme un pays de transit de la drogue vers les Etats Unis. Un article datant de 2016

Vous savez depuis quand je parle de cette réalité ?

https://www.elsie.news/2020/09/coke-en-stock-cclxxx-en-haiti-de-la-drogue-des-armes-et-des-mercenaires.l-article-est-long-mais-merite-d-etre-lu.html

https://www.elsie.news/2024/01/investig-action.equateur.narco-trafic.lisez-attentivement-reflechissez-et-comparez-avec-la-situation-haitienne-qui-commence-a-se-deteriorer-a-peu-pres-la-meme-annee-2016.html

Vous savez depuis quand je vous ai parlé du risque de transformation d'Haïti en un narco État.

Je vous avais donné l'exemple de CUBA.

https://www.elsie.news/2022/12/dans-les-annees-50-la-mafia-revait-de-faire-de-cuba-un-etat-mafieux.dans-les-annees-2000-elle-s-emploie-a-faire-d-haiti-un-etat-mafieux.quand-vous.html

Par contre quand ce M. Bernard qui distribue les bons points et les mauvais points indexe la "génération de 1986" ce qui sous entend le gouvernement Lavalas.

Ce qui est faux. Ceux sont les tenants du régime duvaliériste, les militaires qui ont été au pouvoir ( et qui étaient impliqués dans ce trafic déjà sous DUVALIER F.) qui ont profité de la chute de DUVALIER F. pour intensifier le trafic.

En fait l'émission se résume à une démonisation anti- Lavalas et le blanchiment du PHTK (une façon de ne plus parler de la dilapidation des Fonds Petro Caribe) en avançant que le parti PHTK est constitué d'une majorité de Lavalas. Ce qui alimente ma suspicion que cette émission est fiancée par les LAMOTHE/MARTELLY.

Comme ce M. Bernard se présente comme un ancien membre de l'Unité on est en droit de se demander s'il n'a pas des comptes à régler avec son ancien parti. Ce qui n'empêche pas qu'en gros son analyse sur la stratégie des gangs puisse être correcte.

À propos du trafic de drogue Voici l'analyse qui était faite en 1996 dans le journal Les ÉCHOS.

"Faire la lumière sur l'histoire d'Haïti n'est pas chose facile. C'est pourtant ce que viennent de tenter deux journalistes, Nicolas Jallot et Laurent Lesage, dans un livre qui clarifie les rapports de forces en présence dans cette île condamnée à subir le jeu des influences étrangères et des rivalités locales.

De la fin du règne de Jean-Claude Duvalier, alias « Baby Doc », au terme du mandat du prêtre-président, Jean-Bertrand Aristide, fin 1995, ils nous montrent le dessous des cartes, du moins une partie, et ce n'est pas toujours à la gloire des grandes puissances, en particulier des Etats-Unis. Ni du Vatican qui prend ouvertement parti contre Aristide, donc se coupe de la frange la plus déshéritée de la population haïtienne. La France en revanche y brille de plus en plus par son absence.

C'est surtout à partir du coup d'Etat de septembre 1991, fomenté par le chef de la police haïtienne, Michel François, contre Aristide, que l'histoire d'Haïti se façonne à Washington et que Paris baisse les bras. « A l'ambassade américaine, Michel François est inconnu des fichiers. Vent de panique à Washington. Un ordre tombe rapidement : "S'il est trop tard pour influencer le cours des évènements, faire récupérer le coup d'Etat par l'un de nos hommes et garantir la vie du président Aristide". » Cet homme, ce sera le général Raoul Cedras. Il va voler le coup d'Etat à Michel François, sauver le président Aristide de la folie meutrière du chef de la police et de ses hommes, et expédier le « paquet » en avion vers Washington où Aristide ne fera rien pour reprendre le pouvoir avant d'être ramené à Haïti par les Américains en 1994. Pourquoi Washington n'atil pas rétabli le pouvoir légal plus tôt, au nom du respect de la démocratie ? Aristide, qui avait gouverné sept mois, était le second président élu démocratiquement par les Haïtiens, avec Leslie Manigat, qui n'a gouverné que cinq mois. Nicolas Jallot et Laurent Lesage n'y vont pas par quatre chemins : « Aristide a tout simplement payé pour sa lutte contre la contrebande et le trafic de drogue. Michel François, qui surveille et active le trafic de drogue en Haïti, commençait à sentir le danger. » Car le drame d'Haïti, c'est la drogue. « De 1986 à 1994, le trafic s'implante massivement sur le territoire haïtien, au point d'en faire une véritable plaque tournante de la drogue pour cette région.

Un gigantesque entrepôt pour les trafiquants venus de Colombie, avant d'approvisionner toute l'Amérique du Nord. Une grande partie de la hiérarchie militaire plonge dans le trafic. » Certaines grandes familles d'Haïti, celles qui financent les coups d'Etat quand le pouvoir contrecarre leurs intérêts, ontelles également trempé dans le commerce de stupéfiants ? Des soupçons pèsent sur la famille Bennett, dont est issue Michèle Bennett-Duvalier, l'épouse de « Baby-Doc ». Avec Cedras au pouvoir et Michel François aux commandes de l'armée, le trafic s'est affermi. Pourquoi les Américains ontils laissé faire ? La CIA forme un certain nombre d'officiers haïtiens au camp militaire Fort Benning de Colombus en Georgie (un vivier où elle recrute aussi des informateurs latino-américains). Parmi eux, les principaux chefs militaires haïtiens qui ont émargé ensuite à la CIA. Le général Cedras fait partie des heureux élus. « Pour assurer son emprise sur l'élite galonnée, l'agence de renseignement américaine a tout intérêt à la "pousser" dans le trafic de drogue. Le procédé permet, entre autres avantages, de "déboulonner" les militaires devenus indésirables. » Une stratégie qu'illustre bien la chute du président panaméen Manuel Noriega. Aristide n'a pas tort de dénoncer l'ambiguïté de la position américaine. Car si Bill Clinton lui a apporté publiquement son soutien pendant ses années d'exil, la CIA semble avoir une autre stratégie..."