Les faibles ont toujours besoin de s'entourer de mercenaires ...
Pourquoi une majorité de femmes dans les partisans des " Timesye Viv Nan San" et en général des personnages violents ?
La légende du dessin : "Les faibles ont toujours besoin de s'entourer de mercenaires ..." vous met sur une piste. Qui dans la société haïtienne sont les plus faibles, qui ont plus de 50% de chances dans leur vie d'être maltraitées, violentées, abusées de l'enfance à la vieillesse ? Les femmes
Sociologues et psychologues pourraient vous l'expliquer bien mieux que moi, si ces professions existaient réellement en Haïti et n'étaient pas simplement des espèces de marche pied pour encombrer l'administration comme ce fut le cas du sociologue , M. SUPPLICE qui à son époque en tant que Secrétaire d'état à l'émigration ne se préoccupait guère du sort des paysans envoyés couper la canne en RD vivants ou morts. Leurs conditions de travail, de vie, le sociologue qui avait déjà oublié leur existence une fois que les macoutes en charge de les encadrer leur avait fait traverser la frontière, ne s'en préoccupait guère pas plus que les autres dirigeants du pays.
De même récemment, un autre sociologue très en court, avait déclaré que sa profession était de faire des études et des analyses mais absolument pas d'essayer à partir de ce travail d'influer sur la politique du pays. Lui s'est retrouvé consul, grâce à ces paroles : "ll ne revient pas aux chercheurs de les utiliser( ses recherches) à des fins de développement social". dixit le sociologue DORVILLIER actuel consul d'Haïti à Montréal.
Parmi les personnes qui ont des diplômes universitaires, la majorité quitte Haïti et le reste soit se sent impuissant face à la loi du "pito nou lèd nou la", rentre dans le moule et se fait une carrière de rentier dans l'administration, soit travaille pour les ONG.
Revenons à la question, pourquoi une majorité de femmes sont fanatiques des "Timesye Viv Nan San " et des émissions sur youtube qui ont tendance à les présenter comme des victimes et mieux encore comme des révolutionnaires ?
En examinant la place des femmes dans la société haïtienne on peut dire que toutes classes confondues elles sont placées au dernier rang. Bien entendu celles qui ont fait des études supérieures sont moins ostracisées, quoique ...
Dans la foule enjointe de manifester son "amour" pour l'homme qui vient d'assassiner froidement un grand nombre de personnes au nombre desquels on dit que se compteraient leurs parents, on peut voir une majorité de femmes.
Ces femmes font ce qu'on attend d'elles : des gouyad. (Vous aurez remarqué les garçons en moto qui comme les chiens de berger qui dirigent les moutons , les encadraient). C'est donc leur cul qu'elles remuent pour faire plaisir au chef.
Ces femmes sont issues de milieux populaires dans lesquelles on compte un grand nombre de familles monoparentales. Généralement également elles n'utilisent pas de moyens de contraception - que les protestants leur interdisent ainsi que l'avortement. Elles se retrouvent très jeunes victimes d'abus sexuels dans leur propre famille et quand elle travaille comme domestiques par leurs employeurs- rappelez-vous l'histoire du ministre Tèt kale avec l'enfant qu'il avait eu avec sa bonne.
Ces femmes se retrouvent très jeunes avec un grand nombre d'enfants, de pères différents qu'il leur faut nourrir, vêtir, envoyer à l'école et donc à la merci de tous les hommes.
Le "wa Mikanò" c'est le titre infamant qu'il se donne, mais qui va dans le sens de l'habitus des Haïtiens à nommer toute personne détenant une quelconque autorité en Haïti : chef, commandant, général, empereur..ETC - sait parfaitement qu'il tient cette population féminine en otage. Et cette population féminine vulnérable et abandonnée par l'État croit trouver en lui un papa, papa fouettard mais papa quand même.
Il n'y a pas un dicton qu'adore plus certains Haïtiens que le " Qui aime bien châtie bien". Vous voyez donc quel' héritage de l'esclavage (le maître vous torture mais c'est parce qu'il vous veut du bien) de l'éducation chrétienne et voduisante qui fonctionne à coups de fouets, de bâtons, de punitions sadiques, c'est l'ensemble de la société depuis fort longtemps qui marine dans un bain de violence accentué par les inégalités et la misère qui en est son corollaire.
Personnellement j'ai toujours détesté voir les lavalassiens écrire en parlant d'Aristide" wa titid". Bon ce n'est pas de leur faute, les journalistes tels que V. NUMA accordent des titres à tous les dirigeants " zotobre," "gwo palto".. Etc et le peuple ne fait que répéter après un M. qui prétend être à la tête d'une université. (son émission). Laquelle "université" dans laquelle il n'a eu de cesse de répéter que les Haïtiens avaient fait le choix de Martelly, qu'ils voulaient un "vagabond" à la tête de l'État et autres propos dérangeants parce que méprisants et par ailleurs mensongers, non seulement parce qu'on sait que c'est à partir d'une fraude qu'il est devenu président mais que de plus même au second tour il a remporté moins de voix que le sénateur Steven Benoit. Alors laisser croire à partir d'une minorité de votants que "Les Haïtiens" désiraient avoir à la tête de leur pays un " vagabond" c'est tout simplement vil.
Vous aurez noté que 62% des femmes qui ont voté pour TRUMP n'ont pas fait d'études au delà du collège. Ceci malgré qu'il n'ait jamais raté une occasion pour montrer le peu de cas qu'il faisait d'elles en tant que personnes issues des classes défavorisées.
Les femmes haïtiennes qui dans la diaspora et en Haïti apportent leur soutien aux "Timesye Viv Nan San" à M. G. PHILIPPE et à leurs alliés qui en font la propagande les:
2 " Timesye Micro Vérité", les Ralph Laurent, Busta John, Fouco,
TVPeyi, Bertho, GUERRIER, H. BANM SWIV, Pale Haiti, WICESSA TV, LE MOTIVATEUR -RENO MOTIVATION, KANAL NEWS, BANM INFO, WENDY 509, VIV AYITI PRODZ, NOUVÈL CHO, Djakout Nouvel, TAK 509, PALE CHO NEWS, Jovenelis news, Men Sak Nouvèl, Belle couleur entertainment, Carl TV, kash news509, BANM SWIV, Erber Torchon... ETC. Une nébuleuse de propagandistes des " Timesye Viv Nan San".
Ces femmes-là sont habitées par un désir de revanche. Avec un background plus ou moins similaire compte tenu des différences de niveau entre la société US et celle d'Haïti. Aux USA, elles auront selon les statistiques tendance à être obèses, à avoir beaucoup d'enfants, à occuper des emplois non qualifiés dans lesquels elles se retrouvent en concurrence avec les Étatsuniens racisés (Noirs et Latinos) et les immigrés.
Ces femmes Haïtiennes se sont laissées persuadées que ces hommes qui ont un palmarès inouï de violence vont les protéger- de même que celles qui ont voté pour TRUMP qui expriment le même sentiment. Elles se sont laissées persuadées que cette violence qu'ils exercent sur les femmes des ghettos, ne les touchera pas. D'ailleurs, si vous lisez leurs commentaires de femmes qui vocifèrent dans leurs micros ou en écrivant en majuscules, ils montrent qu'elles sont peu concernées par le sort des victimes de ces " wa, jeneral, kapitèn, komandan, emperè", ni non plus par l'économie et les sujets tels que l'organisation et l'administration de l'État.
Jenny L. ST-HUBERT
JIMMY PIERRE KIYÈS KI FÈ KIYÈS KIYÈS KI MANMAN KIYÈS KOTÊ OU SOTI NAN KI TWOU BOUDA OU SÒTI POUKI OU SANWONT KONSA TI FRATRA LAVALAS DAN KANNI GRANMOUN SANTI FÒ ANPIL POU WAP SITÉ NON NAN DYOL SANTI
Jenny L. ST-HUBERT
OU PAKA VIV SAN OU PA SITÉ NONM AK SAM OU GENLÈ PA PASÉ YON BÒN JOUNÉ TI SALOP SAN BENYEN SI OU PA SUPAN SITÉ NON KÒM OU AKUSÉM MWEN FÈ BLOKÉW MWEN PWAL PI LWEN AVÈW E MAP FÈ RESPÈKTÉ MOUN OU PAKON
Jenny L. ST-HUBERT
TI HARRY GRANMOUN GANG SI MWEN TÉ YON GRANMOUN TANKOU MWEN TAP LAVALAS MENM JAN AVÈW MWEN TAP NAN DIAPER MWEN TAP GEN KKREL SOUVAN MEN JAN AVEW BANDI SOU MOUN
NEG DES CHAMP
ROSEMONT MOBILIZÈ ANCIEN MILITÉ YO EPI REJWEN VIV ANSANM EPI NAP PRAN PEYI NAN MENM VOLO SA YO
Leurs commentaires en grande majorité dévoilent qu'elles se retrouvent dans une même pulsion aveugle de jouissance dans la haine ( aux USA haine des immigrés et des non-blancs) qui n'a rien ni de près ni de loin à voir avec une prise de conscience qui les amènerait à la réflexion de M. Louis Alin Hall.
"Sans ignorer les réalités de notre quotidien, nous devons répondre à une question fondamentale: « Comment fonder le Droit à l’Avenir d’Haïti ? » À l’heure où la société haïtienne s’accommode du pire, nous devons réaffirmer l’éthique comme un choix crucial. Nous nous devons de le réaffirmer à travers l’intelligence collective et l’esprit d’innovation. Dans l’organisation de la société que nous devons bâtir, l’éthique et le scientifique doivent ensemble éclairer les choix de citoyens actifs et engagés dans les réalités du quotidien. Afin que chacun d’entre nous puisse être à la fois une ressource et un lien. Pour contrer les chiens couchants."
Parfois je ne peux m'empêcher de me demander si ces femmes-là ne poussent pas les hommes à plus de cruauté, si en acclamant des types qui violent femmes et petites filles, elles ne se vengent pas des humiliations et des violences qu'elles ont subies et peut-être continuent à subir dans leur quotidien au travail et à la maison. Mais bon, là on entre dans un autre domaine qui est celui de la psychanalyse. Et vous savez quoi ? En Haïti il y a zéro psychiatre. D'où la prolifération des maladies mentales et l'existence de psychopathes tel que le "wa Mikanò.", le jeneral IZO", le "comandant Barbecue", l'emperè Vitelòm et leurs admirateurs sur les réseaux sociaux, dont, soyons justes- un bon nombre, dont les futés, ne pensent qu'au fric et aux cadeaux qu'ils peuvent tirer de leurs flatteries.
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