... se déguisent en chaperon rouge comme le loup de la fable de La Fontaine. Cette engeance qui a le fric, les armes, les media ( dont les infects youtubeurs/youtubeuses)les gangs et les réseaux d'extrême)droite latino et aux USA s'organise pour garder le contrôle du pays et continuer à le piller. De l'autre côté une classe moyenne servile, cupide et arriérée, de faux révolutionnaires financés par ce même secteur privé- comme Guy Philippe en 2004. À votre avis, est-que la messe n'est pas déjà dite ? Dans l'article je lis" Les Acra sont parmi les plus grands importateurs de riz en Haïti — l’un des plus vastes marchés mondiaux pour le riz américain." Etonnez-vous après cela que des gangsters mettent le feu carrément à des champs de riz de paysans de l'Artibonite...Et les producteurs de riz aux USA et les importateurs de ce riz dégeulasse en Haïti ont tout intérêt à se donner la main pour empêcher la production à moyenne échelle de riz en Haïti. Et puis, je me demande pourquoi les Haïtiens mangent tant de riz. Alors qu'ils ont patate, igname, mazombel, malanga, fruit à pain, maïs, mil "e latriye". Est-ce que les Taïnos mangeaient du riz ?Il suffirait de lancer une campagne de boycott du riz américain.. . Et d'organiser des coopératives paysannes de production et vente des vivres. Bon, je sors. Parce que les verbes "organiser", planifier", prévoir", "rechercher" ont été, semble-t-il, depuis les Duvalier bannis du lexique français des Haïtiens issus de la classe moyenne. Tout ceci est tragique.
L'extrait qui répond directement à la question posée dans le titre.
"Mais le développement le plus marquant reste sans doute la création de l’Institut Macaya, un « think tank » dirigé par une coalition de 18 personnalités du secteur privé. En avril, le groupe a engagé TSG Advocates DC, la branche washingtonienne de l’une des plus grandes firmes de lobbying de Floride — qui avait prospéré après l’élection de Trump et l’ascension au pouvoir de responsables liés à cet État.L’Institut Macaya a dépensé environ 30 000 dollars au cours des deux premiers mois du contrat. Lorsque le Premier ministre Fils-Aimé s’est rendu à Washington plus tôt cet été, une délégation de l’Institut Macaya était également en ville pour une visite parallèle.
« Ils essaient de devenir la voix du secteur privé, » a expliqué une source informée des activités du groupe. « Ils veulent changer la perception du secteur privé car le monde entier continue de les voir comme l’Élite moralement répugnante. »
Le terme avait été forgé au début des années 1990, lorsque de nombreuses familles de l’élite haïtienne avaient soutenu une junte militaire brutale qui avait renversé le premier président démocratiquement élu du pays. Des dizaines de familles avaient alors fait l’objet de sanctions financières américaines.
L’Institut Macaya est né de réunions initiales tenues en Floride à l’été 2022, alors que les États-Unis commençaient à évoquer ouvertement des sanctions en réponse à la montée de la violence en Haïti. En octobre de la même année, le Conseil de sécurité de l’ONU a établi un régime de sanctions visant les réseaux de soutien aux groupes armés haïtiens. Peu après, les États-Unis, le Canada et d’autres pays ont commencé à mettre en œuvre des sanctions individuelles et à retirer des visas.
En prévision des sanctions, certains membres du secteur privé, dont Reuven Bigio, président du conglomérat GB Group de son père milliardaire, se sont réunis à Miami et en Haïti sous l’égide d’une nouvelle entité appelée le Groupe Macaya, » rapportait alors le Miami Herald. Le site web de l’Institut Macaya a été enregistré quelques jours seulement après la sanction imposée par le Canada à Gilbert Bigio, le père de Reuven.
L’Institut Macaya a joué un rôle de premier plan dans les négociations politiques menées sous le gouvernement de facto d’Ariel Henry. Macaya — ou du moins certains de ses membres — a contribué activement à faire intervenir Jonathan Powell, ancien directeur de cabinet du Premier ministre britannique Tony Blair, comme médiateur. Bien que Powell n’ait jamais révélé qui le rémunérait, il voyageait régulièrement avec un haut cadre du conglomérat de la famille Bigio, selon plusieurs sources.
Après la chute d’Henry début 2024, le « secteur privé » a été l’un des neuf secteurs retenus par la communauté internationale pour participer au CPT. Le choix final du secteur a été Laurent Saint-Cyr. Durant les quinze années précédant sa nomination, Saint-Cyr travaillait pour Alternative Insurance Company, dont le PDG, Olivier Barreau, comptait parmi les premiers soutiens et participants de l’Institut Macaya — bien qu’il s’en soit depuis retiré pour des raisons personnelles. Barreau est pressenti comme candidat à une future élection. (La liste complète et non publique des membres du groupe figure en intégralité ci-dessous.)
Barreau est également à la tête de la Banque de l’Union Haïtienne (BUH), une banque privée. Christopher Handal, autre membre de Macaya, siège aussi à son conseil d’administration. Avant de devenir Premier ministre, Fils-Aimé siégeait au conseil de la BUH, ce qui révèle les liens étroits, à la fois professionnels et sociaux, entre les dirigeants de l’État et Macaya. Au sein du conseil, Fils-Aimé avait remplacé Eddy Deeb, écarté l’année précédente après que son frère Reynold a été sanctionné par le Canada. Selon une source proche de l’Institut Macaya, il avait été décidé consciemment de ne pas inclure formellement les membres de la famille Deeb dans le groupe. Toutefois, les bureaux de Macaya se trouvent dans l’hôtel Royal Oasis, dont Deeb est un investisseur majeur.
D’autres grands importateurs n’apparaissent pas parmi les membres officiels du groupe, notamment les Zreik, Acra, Khawly et Saieh.
En 2014, quelques membres clés de l’Institut Macaya avaient participé à une initiative similaire appelée Haïti Chérie. Outre Reuven Bigio et Christopher Handal — déjà impliqués dans Macaya — Haïti Chérie comptait également Allan Zuriak, Sherif Abdallah, Marc-Antoine Acra et Steeve Khawly. Le Canada a depuis sanctionné les trois derniers. Bien que Haïti Chérie ait été présentée comme une tentative de distinguer la jeune génération de l’élite, elle a fini par servir surtout à canaliser du soutien politique vers le Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK), le parti des anciens présidents Michel Martelly et Jovenel Moïse. Le premier directeur exécutif de l’Institut Macaya avait auparavant dirigé Haïti Chérie, avant d’être remplacé l’année dernière.
L'article au complet dans le lien
/https%3A%2F%2Fayibopost.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2025%2F08%2FCover-article-dimension-appropriee-2-3.jpg)
C'est quoi exactement le Groupe Macaya ?
Le secteur privé s'empare des rênes de l'État haïtien tandis que le lobbying, mené notamment par le groupe Macaya, s'intensifie aux États-Unis Read the
https://ayibopost.com/cest-quoi-exactement-le-groupe-macaya/
Commenter cet article