Lorsque Préval paraît les grenn-nanbounda applaudissent des deux mains.
"Les violences ne feront pas baisser les prix. Au contraire, elles les feront augmenter",
En d'autres termes plus il y a de gens qui protestent dans les rues plus les importateurs vont faire de bénef.
« L’Etat ne peut pas se permettre de subventionner les produits alimentaires importés. Ce serait porter un coup terrible à la production nationale. Ce qui se passe aujourd’hui est le résultat de plusieurs années de mauvaise gestion …»
Ce qui est faux.
En réalité c'est que ça causerait un gros problème dans la puissante classe des négociants de l'importation qui refuse que l'Etat lui face concurrence .
Par contre quand nécessaire, elle n'a aucun mal à se faire subventionner par l'Etat.
Ca s'appelle des jointventure, partenariat privé/ public, ou comment faire financer son entreprise avec l'argent de l'Etat.
Ce que les Français illustrent en ces termes : " quand il y a des pertes c'est pour le public, quand ce sont des bénéfices c'est pour le privé."
D'autre part, ce que ne dit pas le chef de l'Etat , c'est que ces ces subventions ne sont pas possibles dans le cadre des accords avec le FMI. et l'OMC (organisation mondiale du commerce)
« Nous ne pouvons pas baisser les taxes sur les matériaux de construction. Avec quoi construirait-on des routes sinon ? »
Là j'ai pas tout saisi.
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Sont-ce les taxes sur l'importation des matériaux de construction qui servent à payer les routes ?
Ca voudrait dire que les importateurs se payent doublement.
Ce sont eux qui ont le monopole des matériaux de construction.
Ce sont eux, leurs entreprises, qui ont le monopole du marché construction des routes.
D'où peut-être l'état de délabrement du pays. La laideur des constructions; L'usage du béton et ciment à tire larigo.
L'essentiel étant de faire du chiffre (ça ne vous rappelle rien ?) d'affaires, de faire rentrer son quota ( toujours rien ?)
de produits importés.
Vous avez vu la place de Jacmel.
Toute refaite et une vraie horreur.
Tous les arbres ont été coupés et remplacés par du ciment. Pas d'ombre. Pas de fleurs. Pas de bancs.
Rien qu'une esplanade de béton recouverte de dalles qui les unes après les autres se décollent.
Le soleil chauffe à blanc.
Pour les marchands, les lecteurs, les rêveurs et les amoureux, c'est zone interdite.
Un pur bijou d'architecture et d'écologie. Comme on n'en voyait même pas sous Staline ! C'est dire.
« Nous ne pouvons pas subventionner le riz d’importation. Ce serait tuer la production nationale. »
D'un coup comme ça. Il n'y a rien voir. Circulez !
En quoi débourser en urgence une certaine somme d'argent pour pallier au plus pressant va tuer la production nationale ?
De plus, de quelle production nationale est-il question, quand le pays dépend totalement des négociants de l'importation?
Le Président qui dit dire toute la vérité, n'explique pas les vraies raisons de l'mpossibilité de subvention.
Les vraies raisons sont les accords avec les bailleurs de fonds internationaux.
S'il prend de l'argent alloué pour aider, disons, à la privatisation des aéroports et des ports. Il sera sanctionné par une interruption de l'aide.
C'est ce qui était arrivé à Rafael Correa, l'actuel président de l'Equateur, quand il était ministre de l'économie. Il avait été révoqué pour " détournement de l'aide" au profit d'objectifs sociaux.
Ces choix imposés par le FMI, Correa ou un Kirchner d'Argentine, ne les ont jamais oubliés.
C'est pourquoi, arrivés à la présidence, ils ont tout fait, avec l'aide de Chavez, pour payer leurs dettes et sortir du FMI.
C'est bien dommage que le chef du gouvernement , M. Alexis, n'informe pas, de manière pédagogique, la population sur la politique menée par le gouvernement, la teneur des accords passés avec les organismes internationaux(FMI, BM, OMC, Club de Paris)
Ils ne pourraient pas faire, comme Chavez, une petite émission tous les 15 jours, pour faire le point sur les différents dossiers qui concernent la gestion du pays ?
Les diplomés analphabètes n'ont pas, dans leur ensemble, la culture de la transmission.
Héritiers du duvaliérisme = pas de routes, pas de transports en commun, pas d'alphabétisation, pas d'opposition, pas de média, pas de liberté de circulation sur le territoire,etc., cette classe d'hommes et de femmes formatés par la peur privilégie les zen (rumeurs,ragots) aux faits.
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