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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Víctor Lidio Jara Martínez : Víctor Jara, 28 septembre 1932 - Santiago, 16 septembre 1973 (videos)

Publié par Elsie HAAS sur 16 Octobre 2008, 09:11am

Catégories : #VIDEOS

Un très bel hommage sur le site de Bella Ciao http://bellaciao.org/fr/spip.php?article71336

au chanteur chilien Victor Jara assassiné en 1973 par les militaires de Pinochet

Voici comment il fut tué :


"On amena Victor et on lui ordonna de mettre les mains sur la table. Dans celles de l’officier, une hache apparut. D’un coup sec il coupa les doigts de la main gauche, puis d’un autre coup, ceux de la main droite. On entendit les doigts tomber sur le sol en bois. Le corps de Victor s’écroula lourdement. On entendit le hurlement collectif de 6 000 détenus. L’officier se précipita sur le corps du chanteur-guitariste en criant : "Chante maintenant pour ta putain de mère", et il continua à le rouer de coups. Tout d’un coup Victor essaya péniblement de se lever et comme un somnambule, se dirigea vers les gradins, ses pas mal assurés, et l’on entendit sa voix qui nous interpellait : "On va faire plaisir au commandant." Levant ses mains dégoulinantes de sang, d’une voix angoissée, il commença à chanter l’hymne de l’Unité populaire, que tout le monde reprit en chour. C’en était trop pour les militaires ; on tira une rafale et Victor se plia en avant. D’autres rafales se firent entendre, destinées celles-là à ceux qui avaient chanté avec Victor. Il y eut un véritable écroulement de corps, tombant criblés de balles. Les cris des blessés étaient épouvantables. Mais Victor ne les entendait pas. Il était mort." Miguel Cabezas (extrait d’un article paru dans l’Humanité du 13 janvier 2000).

De semblables méthodes ont été utilisées en Haïti pendant les 2 Duvalier.
Jacques Stephen-Alexis a dû rencontrer les mêmes sanguinaires modèles des "combattants de la liberté" acclamés par
les grenn-nanbounda admirateurs du "bon docteur" qui proclament "l"année Duvalier", une vraie provocation l'année consacrée à Jacques Roumain et dont la laideur physique et mentale se sent outragée par la noblesse de ceux-là qu'il s'empressent d'enterrer en les grimant du nom d'icones.


Où étaient-ils ces "Don Quichotte à l'haïtienne" en 1973 ?


Ouf !

J'arrête de m'énerver.
Et puis qui se souviendra de ces comédiens de 2004 ?
Et en quels termes ?



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