Robert Zoellick était de passage en Haïti pour 2 jours
Qu'il est patron de la BM
et que
d'après ce qu'en dit Le Nouvelliste
il aurait rencontré
le président de la République, M. Préval
la Première ministre et ministre de la Justice, Mme Michèle Duvivier Pierre-Louis,
les membres du gouvernement
des représentants du secteur des Affaires.
Bon j'avoue n'avoir strictement rien compris de l'intérêt de la visite de M. Zoellick
Je ne saisis même pas ce que dit le texte du Nouvelliste
C'est comme s'il était rédigé dans une langue à moi inconnue
je me frotte les yeux
je relis
pourtant les mots sont dans le bon ordre
chacun pris tout seul est compréhensible
mais mis bout à bout,
c'est la débacle
on ne sait plus
qu'est-ce que quoi ?
comme dirait Edouard Glissant
Par exemple à votre avis, que signifie :
"M. Zoellick annonce la visite prochaine d'une mission qui viendra tester le climat des affaires dans le pays."
Ca veut dire quoi "tester le climat des affaires" ?
Depuis le temps que les 5, 10,15 familles et leurs alliés
qui contrôlent l'économie d'Haïti
de haut en bas, de long en large
et dans tous les petits recoins
parce qu'il n'y a pas de petit profit
sont copains comme cochons
avec leurs collègues étatsuniens
il faut encore "tester le climat des affaires" ?
"ce don est aussi destiné à élargir la portée des programmes existants afin de réduire la vulnérabilité du pays aux catastrophes naturelles"
vous y comprenez quelque-chose, vous ?
Il existerait donc des programmes dont il faudrait "élargir la portée"
Bon si vous voulez lire tout ça dans le texte original. C'est ici :
M. Zoellick annonce la visite prochaine d'une mission qui viendra tester le climat des affaires dans le pays. Beaucoup d'hommes d'affaire sont intéressés à investir dans le textile, l'agro-alimentaire, les télécommunications et le tourisme pour ne citer que ces secteurs», a-t-il fait remarquer.
Le 9 octobre, M. Zoellick avait annoncé un don d'urgence supplémentaire de 25 millions de dollars accordé à Haïti pour la reconstruction des principaux ponts et pour l'achèvement d'autres travaux de réhabilitation d'infrastructures-clés ; ce don est aussi destiné à élargir la portée des programmes existants afin de réduire la vulnérabilité du pays aux catastrophes naturelles et de renforcer sa capacité à y faire face.
Au cours de son séjour en Haïti, Robert B. Zoellick a rencontré le président René Préval, le Premier ministre, Michèle D. Pierre-Louis, les membres du gouvernement et des représentants du secteur des Affaires. Il était accompagné de Mme Pamela Cox, vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Amérique latine et Caraïbes et Mme Yvonne Tsikata, directrice des opérations pour les Caraïbes.
« Société financière internationale (SFI/IFC), une institution membre du Groupe de la Banque mondiale, spécialisée dans les relations avec le secteur privé, a investi quelque 51 millions de dollars dans la téléphonie cellulaire, le textile, la microfinance, et consenti une ligne de crédit au profit d'une banque haïtienne », précise un communiqué de la Banque mondiale.
L' important dans toute cette affaire
c'est d'essayer de saisir les raisons de la visite
de M. Zoellick
Et d'abord qui est ce M. Zoellick ?
On en parle dans un texte qui date de 2007
du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde
CADTM
http://www.alencontre.org/ImpMond/ZoellickBM06_07.html
Connaître qui il est, d’où il vient
pour savoir ce qu'il veut.
Quelle sorte de solution le directeur de la BM
a en tête pour Haïti
Eh bien,
l'agenda n'a pas l'air d'avoir changé
Avec son IFC (Société financière internationale)
c'est :
+ de prèts
+ de dettes
+ de privatisations
+ d'importations ( semences,fertilisants)
+ de contrôle de l'économie par des groupes étrangers( chaîne de productions de valeurs)
+ de "sweatshops", usines à faire des TShirts, balles de base ball et autres choses intéressantes.
En fait peut-être bien que
M. Zoellick est venu rapido
en coup de vent
réaffirmer le droit de la BM
et donc des USA
sur l'économie haïtienne
et rassurer
ses compères grenn-nanbounda
qui s'émeuvent d'une éventuelle victoire
d'Obama
et de conséquences éventuellement
facheuses
sur leur système de prédation
mis au point depuis 1957
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