No Press Freedom in Post-Coup Honduras
by Medea BenjaminWhen José David Ellner Romero heard the soldiers breaking down the door of the Globo radio station on the evening of the June 28 coup, he had a flashback. His mind conjured up the terrible images from the 1980s, when he was arrested by the military, thrown into an underground prison and tortured. "I couldn't stand the thought of going through that hell again, so I got out on the ledge of the windowsill and jumped," Elner told our delegation. His fractured shoulder, ribs and bruises were minor given that he jumped from the third floor.
Quand José David Ellner Romero a entendu les soldats casser la porte d’entrée de la station de radio Globo l jour du Coup le 26 juin au soir, des images du passé lui sont revenues. Il s’est souvenu des images terribles de 1980, quand il avait été arrêté par les militaires, jeté dans les sous-sols d’une prison et torturé. « Je n’ai pas pu supporter l’idée d’avoir à me retrouver dans cet enfer à nouveau, aussi je suis monté sur le rebord de la fenêtre et j’ai sauté. » a déclaré Elner a notre délégation. Comme il s’est jeté du 3ème étage, ses fractures d’épaules, de côtes et les blessures n’ont pas été graves.
The owner of the station, Alejandro Villatoro, was thrown to the ground by soldiers who put their guns to his head and demanded to know where the transmitter was. Villatoro also happens to be a deputy in the National Assembly from the governing Liberal Party, but that didn't afford him special treatment. While Villatoro was not a fan of deposed President Mel Zelaya, he believes in free speech and always guaranteed his employees that freedom. After the military invaded and censored his station, he now supports Zelaya's return. "If this new government says it's for democracy, then why is it censoring the press? This is the 21st century," he told us. "We shouldn't have coups and censorship and thugs running the country."
Le propriétaire de la station, Alejandro Villatora, a été jeté par terre par des soldats qui lui ont mis leur arme contre la tempe et lui ont demandé où se trouvait le transmetteur. Il se trouve que Villatoro est également un député de l’Assemblée nationale du parti au pouvoir, le parti Libéral, mais ceci ne lui a pas épargné ce traitement spécial. Alors que Villatoro n’était pas un fan du Président déchu, Mel Zelaya, il croit en la liberté d’expression et a toutjours garantit cette liberté à ses employés. Après que les militaires aient envahi et censuré sa station, il soutient maintenant le retour de Zelaya. « Si ce gouvernement dit qu’il est pour la démocratie, pourquoi censure-t-il la presse ? Nous sommes au 21ième siècle » nous a-t-il dit. « Nous ne devrions pas avoir des coups d’Etat, la censure et des voyous gouvernant le pays. »
Cette dernière phrase de ce patron de radio est également valable pour Haïti, où les « thugs » sont aux commandes. Mais ça bien avant le coup : depuis 1957.
La différence à partir de 2004 c’est qu’ils ne pratiquent plus une politique de doublure, mais sont directement aux « affaires. »
Et, s’il vous plaît, ne croyez pas que j’exagère.
il n'y a qu'à voir le ramdam autour de ces 200 gourdes par jour de salaire minimum
les contrats occultes avec Eurasian Minerals, etc.
les dollars disparus à Port-de-Paix
les canons disparus à l'Ile à Vache
la répression sytématique des pauvres assimilés à des "bandits".
la cession de l'Habitation Leclerc à Fokal sans proposition aux assemblées.
les dernières élections sénatoriales
le traitement des Haitiens en RD
Tout ça c'est du pareil au même que l'ensauvagement macoute. Seule la forme diffère.
Il n’y a qu’à voir le désordre dans lequel ces « voyous » d’abord masqués, puis aujourd’hui à découvert ont mis le pays depuis qu’en 1986, au lieu d’être poursuivis et jugés, ils ont été « réconciliés », conservés et réintégrés dans l’ensemble de l’administration du pays.
Tous ces anciens militaro/macoutes/duvaliéristes reconvertis en Lavalas, en OPL, Lespwa, etc; tous ces intellectuels de droite reconvertis, vite fait en « progressistes. » ont fait et continuent à faire un tort immense au pays en l’asphyxiant.
Il suffit de voir les itinéraires de ceux qui sont partout dans l’administration, de la PM, aux directeurs de la BNH, des ministres aux ambassadeurs, des directeurs de cabinet aux simples secrétaires pour se rendre compte qu’il s’agit de la même faune qui n’en finit pas de se recycler. Ajouter à celà, ceux de la diaspora, appartenant à la même "génération Duvalier" qui piaffent pour prendre leur place, l'avenir n'est guère souriant.
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