Un an après le coup d'Etat militaire qui a renversé le président Manuel "Mel" Zelaya, le Honduras reste divisé et isolé sur la scène internationale et les violations des droits de l'homme n'ont pas cessé. Malgré l'appui de Washington au président Porfirio "Pepe" Lobo, élu le 29 novembre lors d'une consultation marquée par une forte abstention, le Honduras n'a toujours pas retrouvé sa place au sein de l'Organisation des Etats américains.
Les alliés du président vénézuélien, Hugo Chavez, ainsi que l'Argentine et le Brésil, s'opposent à sa réintégration. Ils soulignent que le putsch a constitué un précédent néfaste pour la région et exigent le retour au Honduras de "Mel" Zelaya, qui est exilé à Saint-Domingue. Les pays membres du Système d'intégration centraméricain vont se réunir les 29 et 30 juin à Panama pour étudier la réadmission du Honduras, qui avait été suspendu après le coup d'Etat.
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