Publié le 6 juillet 2009 par Henri Maler
Mais comment les événements ont-ils été présentés jusqu’au coup d’Etat ? De quels éclairages a-t-on pu bénéficier en France pour en comprendre le sens ?
Le traitement par les organes de la presse française du coup d'Etat - qui en serait un sans en être un- au Honduras montre clairement de quel côté penche les intérêts des patrons des journaux.
Comme vous le savez- colonisation mondialisation oblige- les méthodes, techniques, stratégies de sous-information, désinformation, non-information utilisées dans les pays du Sud, ont été importées du Nord
-de même que les poulets dégeles/congelés/décongelés/regelés, vendus sur les trottoirs de Port-au-Prince.
L'importation, comme vous le savez, est d'un rapport exceptionnellement élevé en Haïti. Ca fait des rapports qui peuvent être de 1 à 20. C'est-à-dire, par exemple, que le commerçant achète à 1gde et revend à 20gdes.
C'est pour celà que les pensées également y sont revendues, faute de production locale - ce que M. Leslie Péan appelle "pénurie intellectuelle".
C'est ainsi que tout ce qui s'y fait, des "trésors nationaux vivants", en passant par les privatisations forcées par le FMI, jusqu'à l'absence d'infos sur le Honduras sont des produits importés et en général de mauvaise qualité.
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