Haiti and Honduras : Considering Two 'Coups d'État'
The same United Nations that now condemns the coup in Honduras and demands Zelaya’s return occupied Haiti militarily during the coup government of Gérard Latortue, often attacking Haitians demonstrating for Aristide’s return, and occupies it still.
Un excellent article qui montre à la fois les similarités entre les deux Coups
= même stratégie, même mode d'emploi, comme sorti d'un même manuel, qui aurait pû s'intituler :
Comment faire un coup d'Etat "démocratique" ?
Je constate à chaque fois que je lis des articles de ce niveau, le manque total de réflexions haïtiennes sur ces questions.
Un pays qui n'a pour intellectuels qu'un groupe de gens qui produisent principalement des points de vue qui s'appuient sur des zen , est un pays en danger.
L'agriculture et la culture c'est essentiel pour nourrir sa femme, son homme et ses enfants, comme disait feu le peintre André Pierre
Haïti, malheureusement , importe son manger pour le ventre et également celui pour le cerveau.
La participation active des intellectuels au coup d'Etat de 2004 et leur complicité -et parfois même leurs encouragements via les média -,
leur décision de ne pas célébrer le bicentennaire de l'Indépendance de leur pays
est, comme m'a dit récemment un ami africain, une aberration.
Pour moi, ça paraît logique.
C'est l'expression de l'absence d'autonomie dans le domaine de la pensée.
De sorte que, aussi surprenant que cela puisse paraître ,
ces zentellectuels n'ont pas eu le moindre sentiment de honte.
Au contraire, ils persistent et signent.
Dans leur tête , comme des petits bébés, ils se perçoivent comme des chevaliers Blancs (GNB)
en lutte contre un démon Noir (Attila ou Lucifer, c'est au choix).
Genre le degré zéro de la pensée.
Quand, lors d'un entretien quelqu'un a demandé à Ziegler,
pourquoi les dirigeants des pays du Sud continuaient à se plier aux plans d'ajustements structurels du FMI,
qui tout un chacun sait aujourd'hui, et même parmi ceux qui travaillent pour le FMI
sont en grande partie responsable de la ruine des pays du Sud,
Ziegler a répondu qu 'une des raisons était que la plupart de ces dirigeants , ministres, experts et compagnie,
ayant été formés par les économistes néoconservateurs et ultralibéraux,
ne voient plus la réalité de leurs pays qu'à travers le filtre de ces idéologies.
Pour des raisons identiques, les zentellectuels et artistes haïtiens qui ont activement collaboré au "dechoukaj de la dignité" de 2004 n'ont pas la capacité intellectuelle de comprendre la gravité symbolique de leur posture,
L'espace disponible dans leurs cerveaux ne permettait pas
une dissociation entre Aristide ( dont nul ne les empêchait d'être contre)
et la commémoration du bicentennaire.
Sinon, c'eût été la congestion garantie.
VOIRhttp://theragblog.blogspot.com/2009/07/haiti-and-honduras-considering-two.html
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