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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Politis.fr,Faites c’que j’dis, pas c’que j’fais, par Sébastien Fontenelle

Publié par Elsie HAAS sur 8 Septembre 2009, 09:35am

Catégories : #FRANCE



Extraits :

En 2005, Alain Finkielkraut, also known as Finkie, fin clerc de médias, jugea que, tout de même, tous ces Noirs, dans l’équipe de France de football, ça faisait ricaner toute l’Europe. D’aucun(e)s, pétri(e)s d’épais gauchisme et refusant (obstinément) de voir qu’il s’agissait d’une cocasse plaisanterie, lui firent l’affront de s’en offusquer, jugeant même que cette prose avait quelque chose en elle, non tant de Tennessee, que d’un peu nauséabond. Quatre ans plus tard, Finkie n’a toujours pas digéré l’odieuse offense : « Je perds mon sens de l’humour quand on me traite de raciste », confesse-t-il (courageusement) dans le Journal du dimanche, où se promotionne son nouveau livre

VOIRhttp://www.politis.fr/article7908.html

Comme d’hab. un excellent  texte de M. Fontenelle.
Ca va bien aussi avec les discussions sur la gauche  dite  "vieille"
et  « avachie » haïtienne et les bilans nécessaires, impératifs et obligatoires réclamés de toutes parts.
On se demande d'ailleurs bien pourquoi.
Elle est où la gauche haïtienne ?

Ce que j’aimerais qu'on m'explique, les experts en affaires haîtiennes
les ceuss qui ont exclusivement  droit à la parole
 c’est à quel moment la gauche a été au pouvoir en Haïti
pour qu’un état des lieux de cette gauche paraisse aussi nécessaire.


Depuis la période postdictature 1986-2009,
il me semble, que la droite a été au timon des affaires politiques tout le temps.

En dehors peut-être du court moment de l’expérience  de février 1991 à octobre 1991,
cassée par le Coup d'Etat de Cédras.


Bref moment - espace d'un cillement- où beaucoup de gens de bonne foi
-d'autres  beaucoup moins-
 et expérimentés s’étaient mis ensemble avec l’idée de batailler pour sortir Haïti du trou.

Moi-même/même/même, si j'avais  eu mon mot à dire sur "le débat d'idées sur Haïti" ,
j'aurais proposé un débat national sur le rôle du secteur privé et des hommes d'affaires haïtiens
de 1986 à aujourd'hui.
 j'aurais interrogé les hommes d'affaires les plus influents
pour essayer de comprendre quels ont été,
quels sont actuellement  leurs objectifs et plans économiques

Parce qu'il me semble à moi-même/même/même, que dans un pays qui a été privatisé à mort,
qui a vécu moult coups d'Etat depuis 1986,
 financés sinon appuyés par le secteur privé ,
il semblerait légitime de demander à ces hommes d'affaires
quel est le but poursuivi
par cette politique.
Non ?

Ou bien, ils n'ont strictement rien à voir avec la politique haïtienne ?
C'est ce que vous croyez ?
Moi pas du tout.
Bien au contraire je pense qu'ils sont le moteur de cette politque.
Ce pourquoi  les interroger sur leur bilan,
eux qui ont à la fois le pouvoir politique, économique et médiatique  de 1957 à nos jours.
Me semblerait indispensable.

Parce qu'après tout l'avenir d'Haîti dépend plus de ces hommes d'affaires, du secteur privé,
 que des partis et des hommes politiques aussi brillants et conscients soient-ils.
Ca c'est mon point de vue à moi-même/même/même,
basé sur mes lectures de l'Histoire d'Haïti, les analyses multiples, diverses et variées
d'économistes, de sociologues, etc`
et enfin sur l'observation.

Mais enfin, comme vous le savez, ce type de débat est strictement forbidden.
Qui s'y frotte s'y pique
et se retrouve face aux vigilants "chiens de garde."
 
Il est plus facile  et moins dangereux de dégoiser sur une gauche  "dégraissée"
dont les leaders ont été exécutés "disparus" ou exilés
pour laisser place à une gauche "réformiste" pronéolibérale
et qui de la gauche n'a que le nom, la couleur etc. comme dans la célèbre publicité pour le Canada Dry,
que de regarder du côté de ceux qui sont les véritables responsables de la politique économique du pays.
Et de son malheur.

Un autre texte de Fontenelle  qui porte pour titre  :Dieu que la guerre est jolie
http://www.politis.fr/article7847.html

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