Port-au-Prince, le 9 septembre 2009 – (AHP)- Le décanat de la Faculté de médecine et de pharmacie (FMP) et le Conseil des chefs de départements ont annoncé mercredi dans une note de presse l'exclusion de l'institution une dizaine d'étudiants, et la suspension pour 2 ans d'une tentaine d'autres.
Parmi les exclus figurent les fers de lance du mouvement lancé en avril dernier pour réclamer le départ des membres du décanat de la FMP et qui paralyse depuis, les activités, les parties n'étant pas arrivées à une
entente pour une sortie de crise .
Il s'agit entre autres des étudiants Azard Pouchon, Benêche Martial, Jean Blaise Bontan, Llendieu Charles , Francito Datus, Jorchemy Jean-Baptiste, Weedmack Jean-Baptiste, Joseph Pierre François Berthony Jacques, Sterley Manigat et Valéry Fils-aimé.
Parmi la dizaine d'expulsés et la trentaine de suspendus figurent de nombreux étudiants ayant participé au mouvement de janvier/février 2004.
Le décanat et le Conseil des chefs de départements annoncent parallèlement dans un avis la fermeture officielle jusqu'à nouvel ordre, de la faculté de médecine et de pharmacie . "Un délai allant jusqu'au mecredi 9 septembre à 2:oo PM est accordé à tous les occupants pour faire place nette des lieux.
Les autorités de la Faculté de médecine accompagent leurs décisions d'une quinzaine de considérants pour expliquer entre autres que toutes les tentavives visant à trouver des soluions qui satisfassent tous les protagonistes et respectent l'integrité de la faculté, sont restées vaines et que toutes les tentatives de médiation faites par divers groupes de professeurs , de personnalités de la siocieté civile et du Sénat ont été vouéees à l'échec.
Les responsables du FMP dénoncent des fautes graves, des actes de vandalisme et des propos diffamatoires à l'encontre des membres du rectorat, des membres du décanat , de professeurs et d'étudiants ainsi que la situation de terreur qu'ont fait régner, selon eux, certains membres du comité central lors d'une rencontre organisée le 20 juillet dernier.
Ils dénoncent aussi ce qu'ils appellent la position extrémiste de ce groupe d'étudiants qui utilisent, ont-ils dit, "des moyens anti-démocratiques pour chasser le décanat régulièrement élu".
Les 10 étudiants qui siègeaient à la faculté de médecine depuis la rentrée avortée de lundi, rejoints ce mercredi par une dizaine d'autres, avaient jusqu'à mercredi 14 heures pour vider les lieux. Etendus de tout leur long sur la cour de la faculté, ils ont finalement été délogés par des policiers qui les ont conduits au comissariat de de police de Port-au-Prince, suite à la décision prise par le juge Gabriel Ambroise. L'étudiant Bénêche Martial dont le décanat a annoncé l'exclusion, avait auparavant fait savoir que ses collègues et lui même étaient prêts à mourir et à être jetés au pénitencier national.
Il a accusé une fois de plus les responsables de la FMP de recourir à l'usage de la force pour obtenir gain de cause.
Les décisions du décanat de la Faculté de médecine et de pharmacie (FMP) et du Conseil des chefs de départements ont été annoncées alors qu'un groupe de professeurs se préparaient à jouer les bons offices entre les responsables et des représentants des étudiants contestataires pour favoriser une solution.
Le groupe a éte surpris par les nouvelles dispositions, n'ayant pas été informé au préalable, a déploré un professeur.
Sources :http://www.ahphaiti.org/ndujour.html
Mezanmi, c'est un dossier auquel je ne comprends que dalle.
Je n'ai pas lu d'exposé clair de leurs revendications.
Néanmoins, une chose m'étonne, c'est que pendant 2ans
des étudiants peuvent être suspendus.
Mezanmi, à moins que ces graçons soient des voyous sanguinaires
ce qu'il est difficile de croire
comment comprendre que l'administration
puissent carrément empêcher des étudiants de poursuivre leurs études.
parce que 2 ans ça peut mener à un abandon des études.
Est-ce qu'il y aurait un trop plein de médecins et de pharmaciens en Haïti ?
Je me suis renseignée ici en France
pour savoir quel type de sanctions
étaient prises dans des cas comme celui-çi
disons de troubles à l'ordre public
dans un établissement universitaire.
Il y a des renvois temporaires,
des blâmes
des autorisatations de réintégrer l'université
après signature d'un contrat
où le signataire accepte
de se plier à certaines contraintes et obligations.
En aucun cas on ne peut refuser à un étudiant
le droit de poursuivre ses études
à moins de le poursuivre en justice
et de le faire enfermer.
C'est quand même une des constantes de la gente politique haïtienne
et des élites
de se trouver dans l'incapacité de dialoguer
de vouloir absoulument avoir le dernier mot
comme si leur vie en dépendait;
de penser le monde en 2 camps les "bons"
et les "méchants"
les "civilisés "et les "barbares"
les "lucifer noir" et les "bondieubon blanc".
Il faut à tout prix "kraze" son adversaire
avoir raison est plus important
que de trouver une solution
qui permette aux 2 parties d'avancer.
La plupart du temps la répression
La loi du plus fort
sont les choix privilégiés de résolution
de conflits
qui sont traités en règlements de compte.
entre personnes
plutôt qu'entre défense de projets différents.
C'est hyper infantile
mais c'est comme ça.
Donc ces étudiants qui hier encore, en 2004 étaient dans le camp
des bons, des Apaid, Lahens, Trouillot
et toute la joyeuse bande
du "Collectif Non" , un collectif de doux petits anges
auxquels il est clair
qu'on ne peut que donner le bon dieu sans confessions
et la bande des G184, promoteurs de coups d'Etat dit "démocratique";
ces étudiants se retrouvent ajourd'hui dans le camp des méchants.
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