Par Angel PALACIOS
La nuit, au Honduras, seule la terreur circule dans les rues : bottes, casques et uniformes. La nuit, des véhicules de militaires et de policiers cagoulés patrouillent les rues, tirant sur les quartiers et les maisons. Ils sortent à grande vitesse des commissariats pour revenir peu après avec leurs camionnettes pleines de citoyens frappés, humiliés, en sang...
La nuit des couvre-feu est le théâtre préféré des limiers. Le couvre- feu, sans garanties constitutionnelles, sans caméras de télévision ni foules dans les rues, est le moment dont profitent les chiens de la dictature pour semer la terreur. La nuit dernière, nous avons pu parcourir plusieurs quartiers, et voici ce que nous avons vu :
° On nous prévient qu’un commando policier est arrivé de façon intempestive à l’un des escaliers du quartier et qu’il va perquisitionner un logement. Il s’agit de la maison d’une peintre très connue du voisinage. Au détour d’un escalier, 8 policiers, comme des chats, encerclent, la maison. Sa façade, de couleur rose, porte un graffiti contre le coup d’Etat.
VOIR :http://www.legrandsoir.info/La-nuit-la-terreur-regne-au-Honduras.html
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