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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Amnesty International. Haïti. Il faut que Jean-Claude Duvalier comparaisse en justice pour violations des droits humains

Publié par siel sur 19 Janvier 2011, 10:49am

Catégories : #DUVALIER



lundi 17 janvier 2011, par Françoise Guillitte

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

ÉFAI 17 janvier 2011

Amnesty International a demandé lundi 17 janvier aux autorités haïtiennes de déférer à la justice l’ancien président Jean-Claude Duvalier - surnommé « Bébé Doc » - pour les violations des droits humains commises sous son régime dans les années 1970 et 1980.

« Les violations des droits humains à grande échelle commises systématiquement en Haïti sous le régime Duvalier constituent des crimes contre l’humanité, a déclaré Javier Zuñiga, conseiller spécial d’Amnesty International. Haïti se doit d’engager des poursuites contre lui et toute autre personne responsable de tels crimes. »

Jean-Claude Duvalier est retourné en Haïti le 16 janvier à l’issue de près de 25 ans d’exile en France. Il avait fui Haïti en 1986 face à un soulèvement populaire, qui avait été violemment réprimé par les forces armées haïtiennes de l’époque et une milice locale, les « tontons macoutes ».

Tout au long des quinze années pendant lesquelles Jean-Claude Duvalier a occupé le pouvoir (1971-1986), la torture systématique et les autres formes de mauvais traitements étaient monnaie courante en Haïti.

Des centaines de personnes ont « disparu » ou ont été exécutées. Les membres des forces armées haïtiennes et les Volontaires de la sécurité nationale (surnommés les « tontons macoutes ») jouaient un rôle prépondérant dans la répression des personnes militant en faveur de la démocratie et du respect des droits humains. Les « tontons macoutes » ont été démantelés en 1986 et Jean-Claude Duvalier est parti en exil.

« Les autorités haïtiennes doivent mettre fin au cycle de l’impunité qui prévaut en Haïti depuis des décennies, a déclaré Javier Zuñiga. Ne pas traduire en justice les responsables ne pourraient qu’entraîner de nouvelles atteintes aux droits humains. »

Note aux rédacteurs :

Javier Zuñiga est un conseiller spécial d’Amnesty International. Œuvrant depuis plus de 30 ans dans le domaine des droits humains, il a passé une bonne partie de sa carrière à surveiller la situation en Haïti, en tant que spécialiste d’Amnesty International et dans le cadre d’une mission des Nations unies en Haïti en 1995-1996.

Basé à Londres, il s’exprime couramment en anglais, en espagnol et en français.

Gerardo Ducos est responsable des recherches sur Haïti pour Amnesty International. Il a écrit plusieurs rapports et analyses sur la situation des droits humains dans le pays, y compris après le tremblement de terre. Gerardo Ducos se trouve actuellement à Port-au-Prince.
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