Ochan pour Ulrick Chérubin !
Je vous disais,,ici, George Zimmerman et comment fonctionne la "white supremacy". By Ezili Dantò que vle ou pa vle, carnaval des fleurs ou pas, quels que puissent être nos déboires de peuple, nous avons de par le monde et en Haïti, des personnes dont le parcours est un exemple.
Elles nous encouragent à maintenir le cap de la lutte pour la dignité et l'amélioration des conditions de vie de la population haïtienne.
Non médiatisés, il faut un événement extraordinaire pour nous les faire connaitre.
Un pays qui a vu naître Jacques Roumain ne peut pas mourir.
L'article :
Ouf! Au moins un maire qui n' est pas corrompu. Rony
Paru le 23 juillet, 2013
Pour avoir côtoyé le sympathique maire d’origine haïtienne lors des 5 ans où j’ai vécu à Rouyn-Noranda, je n’ai pas de difficulté à imaginer comment il a pu passer à travers les étapes de sélection du jeu télévisé de TVA. Ulrick Chérubin possède ce charisme naturel, cette simplicité et cette bonne humeur contagieuse qui l’ont toujours bien servi auprès des médias régionaux, mais aussi nationaux. Ses apparitions à Bazzo.tv et à Médium Large, entres autres, l’ont fait connaitre auprès du public québécois.
Même si Ulrick Chérubin fait partie de mes amis Facebook et que j’avais en ma possession son numéro de téléphone personnel, obtenir une entrevue avec un participant à l’émission Le Banquier n’est pas qu’une simple formalité. Comme aucune information sur le déroulement et encore moins l’issue de l’émission ne doit être divulguée, ce n’est qu’après avoir montré patte blanche auprès du service des communications de TVA que j’ai pu m’entretenir avec Monsieur le Maire. Vous ne saurez donc pas combien M. Chérubin a récolté lors de son passage à l’émission Le Banquier, ni si une porteuse de valise lui a fait de l’oeil… Si on avait abordé ces questions durant l’entrevue, il aurait pu risquer de perdre l’argent!
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«Je fais évidemment du comité organisateur du 100e anniversaire de la Ville d’Amos qui aura lieu en 2014. Comme nous sommes en recherche de financement, et qu’il était difficile d’obtenir l’appui de plusieurs commanditaires sur lesquels on comptait, on s’est rendu compte qu’on allait possiblement manquer d’argent. Il y a alors un de nos administrateurs qui s’est dit, « pourquoi ne pas aller au Banquier?! Eux autres ils ont de l’argent! ». Lorsqu’est venu le temps de décider qui allait nous représenter, les gens autour de la table ont unanimement répondu « Monsieur le maire!»- Comment avez-vous réagi?
«Je les ai regardés avec des gros yeux en leur demandant pourquoi moi? Finalement, je me suis laissé convaincre et on a envoyé une vidéo en fournissant toutes les informations demandées. On était le 5000e dossier de candidature sur plus de 10 000! Et un beau jour, j’ai reçu un téléphone de TVA qui m’annonçait que j’étais l’une des 250 personnes à passer l’audition! Sur 250 candidats, ils en gardaient finalement 10 pour participer à l’enregistrement. 15 jours plus tard, on m’a convoqué pour l’enregistrement!»- Ce qui est génial, c’est que peu importe le montant récolté, ça va permettre au centenaire d’Amos d’obtenir une immense visibilité inespérée. C’est quand même particulier qu’une ville doive se tourner vers une émission-loterie comme Le Banquier. N’y a-t-il pas des programmes gouvernementaux pour aider au financement?
«Le fédéral a des programmes pour ça, mais c’est pour des villes plus anciennes. Ville-Marie avec son 125e, Trois-Rivières avec son 375e, Québec avec son 400e, ils ont eu droit à de l’aide financière. Mais 100 ans, pour une ville, c’est jeune, alors on ne nous donne pas beaucoup d’aide de ce côté-là. Et au Québec, à part le ministère du Tourisme, il n’y a pas de programme pour ce type de célébration. Donc, ce qu’il nous reste, en grande partie, ce sont les taxes municipales de nos concitoyens qui servent déjà à bien des choses. Donc, pour ne pas augmenter le fardeau fiscal des citoyens d’Amos, j’ai décidé de jouer le jeu et courir la chance de récolter entre 1¢ et 500 000$.»Il faudra attendra à l’automne pour savoir quel montant d’argent Ulrick Chérubin pourra rapporter à Amos. Mais avouez qu’à travers les multiples cas de disgrâces chez les maires québécois ces derniers mois, il est plutôt rafraichissant de voir un exemple d’élu municipal dévoué à sa ville… et avec un tel sens du showbiz!
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