Honte, dégoût, colère à lire ceci " des policiers et un groupe d'hommes armés de machettes".
La place de ces "hommes armés de machettes" devrait être la prison pour port non autorisé d'armes blanches .
Dans quel pays est-on, où un groupe d'hommes armés de machettes puisse, main dans la main avec la police, aller expulser des gens ?
Dans quel pays est-on, où un Premier ministre, Lamothe en l'occurence, peut commander des armes de guerre en Israel, sans avoir à passer par aucune des institutions du pays ?
Vous voyez, ces deux actes, c'est du pareil au même.
A deux niveaux différents, l'un en lumpen (machettes), l'autre en col blanc (fusils ), ces actes délictueux sont de la même nature et traduisent la réalité d'un Etat contre la nation, contre la population.
Après, allez demander aux autres peuples de respecter les immigrés haïtiens, ils vous répondront :" de quoi parlez-vous, on devrait faire comme chez eux et les chasser avec des machettes."
Il serait vraiment temps, il serait même urgent que la population de ce pays se débarasse, cette fois-ci pour de bon, de la violence de ces militaro/macouto/duvaliéristes et prenne le chemin de l'apprentisage du respect, de sa propre personne et des autres.
Mais voici que nous sommes en 2014 et on croirait que la pendule a reculé à 1986. Pire qu'un cauchemar, ces humiliations, ces abus sont une réalité à laquelle est confontée des milliers de gens laissés pour compte par cet Etat contre la nation ouvert au business.
Dites-moi , pourquoi serait -ce nécessaire d'avoir des hommes armés de machettes pour virer des gens ?
Tout simplement du sadisme. Haïti - Logement : Des milliers de personnes déplacées menacées d’expulsion forcée à Village Mosaïque
jeudi 6 février 2014
P-au-P, 06 févr. 2014 [AlterPresse] --- Des milliers de personnes déplacées sont menacées d’expulsion forcée à Village Mosaïque, situé à Canaan (au nord de la capitale), alerte Amnesty international dans une note rendue publique le 4 février 2014 et transmise à l’agence en ligne AlterPresse.
Le lundi 3 février 2014, plusieurs personnes vivant dans la zone concernée ont été victimes d’expulsions violentes par des agents de l’Unité départementale de maintien de l’ordre (Udmo), avait signalé Fòs refleksyon ak aksyon sou koze kay (la Force de réflexion et d’action sur la question du logement / Frakka) à AlterPresse.
Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogènes pour tenter de disperser une manifestation de ces résidentes et résidents, qui ont voulu bloquer la route afin de mettre fin à ces expulsions.
SUITE ;link
Commenter cet article