D'abord parlons des bons côtés de l'aventure .
Il faut tirer un gand coup de chapeau à la Pafha
et notamment à son président pour la réalisation de ce cet événement.
Avoir un stand à la fête de l'Huma, ce n'est pas facile.
Et arriver à en faire quelque chose qui représente Haïti de manière respectable
c'est encore un autre défi remporté par la Pafha et KIP.
Grâce à Hughes Saint-Fort qui nous avait recommandé une linguiste
haïtienne, Darline Cothière, nous avons eu droit à une
excellente, bien que brève, conférence sur
les places respectives du crréole et du français dans l'éducation.
Pas de "voye monte", de passion et de psurinterprétation intempestive,
mais un résumé factuel basé sur des enquêtes
sur le terrain où se trouvait encore récemment Mme Cothière,
au mois d'août dernier.
Vu l'intérêt suscité par la problématique, la Pafha a souhaité
inviter Mme Cothière à intervenir lors de sa journée "Portes ouvertes."
M. Jose Antonio Guiterrez a également , dans son cas, avec une certaine
passion rappelé le parcours de la nation haïtienne de son indépendance
à aujourd'hui et les nombreux batons qui lui ont été mis dans les roues
à l'extérieur comme à l'intérieur pour freiner, voire impossibiliser
son développement économique.
Positive aussi a été la visite des ambassadeurs de
Cuba et de la République Bolivarienne du Venezuela dans notre petit
stand. Petit non pas par la taille, tout à fait respectable du stand, mais
par comparaison aux machines bien rodées par des années
de participation à la fête, que sont ceux d'autres pays.
J'ai été, personnellement, puisque c'était mon idée, touchée
du fait que ces deux ambassadeurs répondent à notre invitation.
Tous deux ont dit leur soutien et leur solidarité au peuple haïtien.
Ils ont tous les deux rappelé avec force le rôle joué par Haîti
dans la libération des peuples de l'Amérique Latine.
Et aussi, ce qui nous a fait vraiment plaisir, reconnu que le peuple haïtien
au-delà de ses nombreux malheurs restait un peuple digne.
Pour ce constat, nous les en remercions.
M. Pierre- Louis Bernadel, auteur du livre,
"Itinéraire d'un enfant de paysan haïtien. De Fonds-Des blancs à Ménilmontant"
a présenté et dédicacé son livre.
Pour les mauvais côtés, il faut noter la difficulté de coopération
et de coordination, présente au sein de la société haïtienne
et qui se retrouve dans la diaspora.
Savoir faire équipe, respecter la parole donnée,
mettre so ego en veilleuse pour le bien de l'entreprise collective
ne sont pas encore compris et assimilés même au sein des associations
qui, pourtant, se veulent progressistes.
La tendance reste un manque d'écoute
de confiance et de reconnaissance des apports
des uns et des autres.
Mais, demain est un autre jour
et on peut espérer
qu'avec l'expérience viendront
le plaisir et la joie que crèent
une franche coopération.
axée sur des intérêts communs.
Et pour finir la fête a été au rendez-vous
grâce aux cuisinières qui n'ont pas chômé,
à la musique haïtienne, à la recette de petit punch et aux planteurs
de KIP,qui ont connu un franc succès.
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