Actuellement sur internet les Haïtiens de la classe moyenne
débattent vigoureusement
au sujet des mesures prises autoritairement par la BRH (banque de la Rep. d'Haïti)
imposant une taxe de 1,50$ sur chaque transfert de la diaspora.
Ce qui signifie que :
-celui qui envoie paie le transfert = débourse +
-celui qui reçoit paye la taxe = reçoit moins.
Résultat Les maisons de transferts, les intermédiares, ne perdent rien.
Seules les deux parties : celui qui donne et celui qui reçoit sont ponctionnées.
Rappelons que les coûts de transferts sont excessivement élevés
plus la somme est petite
et qu'une action est menée par l'association Avaaz
en vue de leur diminution.
Une pétition circule que vous pouvez signer ici :link
Pour légitimer l'action du gouvernement
le Baron de Bourdon de Grand Renard fait circuler un article
difusé sur le Jamaïca Observerlink
Signalons d'emblée que la position de l'auteur
de cet article
n'engage que lui, et n'a strictement rien
à voir avec celle du gouvernement jamaïcain
comme le laisserait entendre le "Baron de Bourdon de Grand Renard"
(nom du personnage dans la pièce de théâtre "La Madone des Zen"
Signalons également que l'auteur de l'article
David Mullings
is the Future Leaders Representative for the USA on the Jamaican Diaspora Advisory Board.
est un Américain futur responsable pour les USA
du conseil des Jamaïcains de la diaspora.
Signalons également, que le Premier ministre désigné
par le président Martelly, M. Rouzier
est consul de la Jamaïque.
L'article tombe à point nommé pour "légitimer"
une décision anarchique, prise sans concertation
avec les principaux interréssés, la diaspora
et les représentants du peuple, les parlementaires.
Manière de procéder aussi anarchique
que la procédure d'amendements
de la Constitution de 1987,
l'ont étés. VOIR
L'article étant en anglais,
la population haïtienne lettrée étant
en majorité francophone,
il était important d'en traduire
quelques extraits
afin que chacun puisse
en prendre connaissance.
D'abord le titre déclare que le gouvernement
peut obtenir 1.8 milliards de dollars avoir à taxer un seul Jamaïcain
How the Gov't can raise $1.8 billion annually without taxing a single Jamaican
Comment le gouvernement peut trouver 1,8 milliards de dollars sans taxer
un seul Jamaïcain.
Or ce n'est pas le cas d'Haïti où chaque Haïtien devra payer une taxe de 1.5$
DAVID MULLINGS
Sunday, May 01, 2011
THE president-elect of Haiti, Michel Martelly, recently visited Miami to engage the sizeable Haitian Diaspora in the rebuilding and development of the country. My fellow board member, Marlon Hill, the representative for the Southeast USA on the Jamaican Diaspora Advisory Board, shared a Miami Herald article with all USA board members via e-mail that quoted President-elect Martelly sharing an idea that I believe can be applied to Jamaica very easily (read the article by going to http://bit.ly/jaremit.
Voici comment est présentée, par M. Munnings, la proposition de Martelly,
vous verrez que
cela n'a rien à voir ni en Blanc ni en Noir avec la décision
qu'il a prise.
He proposed that a US$1 charge on every US$100 of remittance and a 5-cent levy on every minute of telephone calls would go into an education fund, raising a total of US$86 million per year. "The Diaspora will be able to send 860,000 kids to school for free and change their lives," was his reasoning.
"Il a proposé de prélever une taxe de 1$ sur chaque 100$ et une taxe de 5 centimes sur chaque minute d'appels téléphoniques qui serviront à alimenter un fonds pour l'éducation, un montant total qui s'élèverait à 86 millions de $par an. "La diaspora pourrait envoyer gratuitement les enfants à l'école, ce qui changerait leur vie, "selon son raisonnement."
Vous pouvez constater que cette version ne correspond pas à celle de la BRH
Ici'il s'agit de prélever1$ pour chaque 100$.
Ici on parle d'un hypothétique fond pour l'éducation non mentionné dans
le communiqué de la BRHlink
GOLDING… seemed receptive to the idea of the Diaspora helping to fund education 1/1 Jamaica already collects a levy on international telephone calls, putting that money into the Universal Access Fund which goes towards the national e-learning project focused on enhancing education through the use of information technology (such things as computers in schools, training sessions for teachers, etc).
However, if Jamaica were to implement the Haitian idea of the US$1 charge per US$100 in remittances and put it into a "Universal Education Fund" focused on supporting the education system, based on the US$2.2 billion sent each year to Jamaica, the Government would raise a total of US$22 million or J$1.88 billion per year!
I was invited to be in the audience at this past Wednesday's broadcast of Jamaica House Live with Prime Minister Golding and was able to present the idea to him before he went on air. He seemed receptive to looking into the idea and I hope that the administration will move quickly to evaluate its feasibility.
Je vous résume. M Munnngs dit avoir présenté ce projet au Premier ministre jamaïcain Golding
qui a semblé interréssé.
Ni plus ni moins.
De plus, il ajoute
"I hope that the administration will move quickly to evaluate its feasibility.
qu'il espère que le gouvernement de Goldings va travailler rapidement pour évaluer sa faisabilité. (du projet).
Est-ce que vous voyez la différence entre la manière de procéder ?
A la Jamaïque, un gouvernement qui devrait évaluer la faisabilité du projet
En Haïti, pas de gouvernement, pas d'évaluation de faisabilité
une décision prise à la va vite sans consultations
des associations de la diaspora.
Some Jamaicans in the Diaspora often talk about the amount of remittances we send back in total, but I keep reminding them that the money is sent to relatives because they love their relatives, not because they love their country. Moreover, the money does not go to the Government, it goes into the economy.
This US$1 levy would be an easy way for a segment of the Diaspora to contribute directly to the development of the country for which they profess so much love. I do understand that a number of people would be concerned about how the money will be used because both political parties in the past have used money from specific funds for other purposes, and I agree that transparency will be key.
The Diaspora will buy into the idea if and only if they do not suspect misuse or mismanagement.
Je vous résume. M. Munnings fait remarquer que la diaspora parle souvent des transferts d'argent.
Mais qu'il lui a rappelé que cet argent va à leurs familles qu'elles aiment mais pas parce qu'elles aiment leur pays (ce qui à mon avis est sujet à discussion, la diaspora haïtienne s'impliquant énormément dans des projets communautaires)De plus, ajoute-t-il cet argent va dans l'économie mais pas au gouvernement. La taxe d'1$ pourrait être un moyen pour un segment de la population de aprticipr directement au développement du pays. Il est certain que beaucoup de personnes se sentiront concernées par la manière dont les 2 partis politiques utiliseront cet argent.
Là je m'arrête pour signaler qu'on parle ici du gouvernement mais aussi des partis politiques qui seraient impliqués dans ce projet. RIEN à voir avec Haïti.
Et le plus important:
I agree that transparency will be key.
The Diaspora will buy into the idea if and only if they do not suspect misuse or mismanagement.
J'admets que la clef résidera dans la transparence. La diaspora pourrait accepter cette idée seulement si elle n'a pas le sentiment qu'elle sera mal utilisée et mal gérée.
A key question is, who pays the US$1 per US$100, because if the recipients in Jamaica now had to pay the levy, they would in essence be paying additional taxes to the Government. For this reason I believe that the levy should be paid by the sender. Senders are more likely to be able to afford the extra US$1, especially based on the recent Bank of Jamaica Remittance Survey 2010 giving us a much clearer picture of who actually sends remittances.
Egalement important:
Une étude a été faite qui permet de catégoriser les gens qui envoient
des transferts 16 per cent of remittance senders are nurses, followed by 5.3 per cent being construction workers, 3.6 per cent being business owners,3.1 per cent are teachers and the percentages decline for other groups.
16% les infirmières, 5.3% les ouvriers de la construction; 3.6 les patrons d'entreprises, 3.6% les professeurs, le pourcentage décline dans les autres groupes.
Rien de semblable n'a été fait en Haïti. On ne sait même pas à qui on s'adresse.
"According to that survey, we know that approximately 16 per cent of remittance senders are nurses, followed by 5.3 per cent being construction workers, 3.6 per cent being business owners, 3.1 per cent are teachers and the percentages decline for other groups."
Egalement important pour une mise en parallèle de ce qui est proposé
dans ce texte et ce qu'a décidé unilatéralement le gouvernement Martelly.
Je résume
Il se pourrait que la taxe sur les transferts soit volontaire.
Les individus pourraient décider ou pas de la verser.
Un des problèmes c'est que cette taxe sur les transfers excluera un certain nombre de gens
dont
Des gens qui comme moi-même n'envoient d'argent à personne à la Jamaïque, peuvent être néanmoins intéressées à participer. Il faudrait trouver un moyen peut-être un mécanisme qui offrirait la possibilité de dons à travers une fondation.
Le slogan fort connu" pas de taxation sans représentation" sera sans doute évoqué.
Les Jamaïcains de la diaspora peuvent voter s'ils ont la résidence à la Jamaïque.
Il faudrait trouver un moyen pour permettre à ceux qui ne sont pas abilités et qui participent
à la taxation de voter.
Un amendement à la constitution pourrait être proposé.
Bref, au contraire de ce que prétend le Baron de Bourdon de Grand Renard
il ne s'agit que d'une proposition présentée au Premier ministre
de la Jamaïque
que l'auteur souhaite voir discuter par le gouvernement.
Contrairement à ce que prétend le Baron de Bourdon de Grand Renard
Il s'agit pour l'auteur d'un projet qui mérite d'être fouillé.
Et il invite les intéressés à donner leur avis sur Facebook et Twitter.
Al'inverse de ce qu'avance le Baron de Bourdon de Grand Renard
L' auteur prend bien soin de souligner que ce projet
de taxation de 1$ pour chaque 100$ sur les transferts doit
tenir compte d'un certain nombre de paramètres
et que sa faisabilité doit être étudiée.
Conclusion
La proposition de l'auteur diffère complètement de celle de Martelly.
Par sa méthode = étude de faisabilité, concertation avec les intéressés
discussions avec le gouvernement.
Par son contenu : 1$ sur chaque 100$
et non pas 1.5 $ sur chaque transaction quel que soit son montant.
La taxation pourrait être volontaire
Plus important, l'auteur insiste sur la transparence
qui doit accompagner le processus condition sine qua non
pour qu'il soit accepté par la diaspora.
D'un côté on a une proposition de réflexion - Jamaïque
De l'autre on a un "kadejak" - Haïti
Résultat
Comme d'hab, les "gestionnaires" haïtiens creusent un trou
sans avoir prévu l'échelle pour remonter.
Et ceci, comme d'hab également
avec l'appui des désinformateurs professionnels
du Granlakouzen.
Par ailleurs
Rien n'empêche de penser que cet article qui tombe
à point nommé
ne soit commandité
pour donner un coup de pouce à Martelly dont le Premier
ministre désigné est consul de la Jamaïque.
Le hasard fait bien les choses, n'est-ce-pas ?
Suite de l'article en anglais
It may turn out that unlike the telephone levy the remittance levy will have to be voluntary and individuals can opt to pay the fee or not. Those individuals who decide to pay the fee would certainly be able to give back to Jamaica in a new way very easily.
One of the biggest issues, however, is that this remittance levy would still exclude a significant number of Overseas Jamaicans. I would be left out because I do not send remittances to anyone, but I would still be interested in contributing in some way. Surely, a mechanism could be created to allow donations to the fund as well (or we could finally get the Diaspora Education Bond up and running).
Finally, some people in the Diaspora will certainly raise the repeated demand for voting rights. Many have used remittances as the basis for such an argument, but taxes are quite different from remittances. This time, however, they would actually be paying a tax and the well-known slogan of "no taxation without representation" would certainly be invoked.
Jamaica has no law preventing anyone in the Diaspora from voting as long as they are registered voters, which means they have to meet residency requirements. One can fly to Jamaica for elections and vote, with no issues right now. So many people in the Diaspora do in fact have voting rights.
Should those paying a remittance tax who are not qualified to register to vote be afforded some representation via amendments to the Constitution? That is for another column, but I look forward to the various positions being posted on Facebook and Twitter.
The key is that the Government of Jamaica can raise J$1.8 billion per year right now without taxing a single Jamaican in the island while allowing the Diaspora to give back in a meaningful way. The USAID refers to this as Diaspora Direct Investment and I think that it is an idea that should be researched.
David Mullings is the Future Leaders Representative for the USA on the Jamaican Diaspora Advisory Board. He is on Twitter at twitter.com/davidmullings and Facebook at facebook.com/InteractiveDialogue
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