Bonne nouvelle pour les Européens.
Mauvaise nouvelle pour les habitants des pays du Sud.
Les industries agroalimentaires qui, comme Monsanto, ont investi dans les OGM
vont harceler ces pays dont nous savons
que les dirigeants résistent très difficilement à un « cadeau »,
comme en Haïti.
Et après ça, il se trouvera un agronome pour expliquer
que de toutes les façons, vu l'état de l'agriculture haïtienne,
on aurait été forcé de recourir tôt ou tard aux OGM.
Et patati, et patata.
De même que, selon ce même agronome,
l'élimination forcée des cochons dit créoles
n'a rien changé puisque cette espèce
était inéluctablement vouée à disparaître.
Vu que, compte tenu de la situation
le cheptel porcin était irrémédiablement
destiné à disparaître.
Cela ne fait-il pas beaucoup de inéluctablement
et de irrémédiablement
pour un pays sensé avoir un gouvernement
et un gouvernement dont le boulot est
sensé parer aux irrémédiablement et aux inéluctablement ?
N'empêche que, après avoir parcouru les différents
rapports sur la fièvre porcine dans le monde, notamment au Portugal,
je note que c'est seulement en Haïti que la décision a été prise
d'éliminer l'ensemble du cheptel.
Je note également que dans ces différents pays,
l'Etat a pris des mesures à long terme afin d' enrayer la propagation
de la maladie et réintroduire des éléments sains.
Mais, nous reviendrons sur la version présentée par l'agronome haïtien
de l'élimination du cheptel de porcs haïtiens
et les raisons finacières derrière ce "massacre",
selon le terme qu'il a lui-même utilisé.
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