Quiconque vilipende les privilèges de l’oligarchie, la vénalité croissante des classes dirigeantes, les cadeaux faits aux banques, le libre-échange, le laminage des salaires au prétexte de la concurrence internationale se voit taxer de « populisme » (1). Il fait, ajoute-t-on, « le jeu de l’extrême droite ».
Aussi, quand la justice new-yorkaise refusa de concéder un traitement de faveur au directeur général du Fonds monétaire international (FMI), accusé de viol dans un hôtel de luxe de Manhattan, un commentateur au diapason de la caste dirigeante française, politique et médiatique, s’offusqua de la « violence d’une justice égalitaire »… Il ajouta presque mécaniquement : « La seule chose dont on soit certain est que les sentiments anti-élite alimentés par ce scandale vont accroître les chances du Front national de Marine Le Pen lors de la prochaine élection (2). »
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Quand on y pense c'est d'autant plus
un "raisonnement de fou"
que dans le cas d'Haïti
où un système néolibéral domine l'économie
les intellectuels sont les premiers
à jaquoter "populisme"
par çi
"anarcho-populisme" par là.
Faudrait savoir.
Est-ce que, par exemple,
ne pas augmenter le salaire minimum dans les sweatshops
sous pression des corporations,
serait du "populisme", de "l'anarcho-populisme" ?
A moins qu'ils veulent dire
que le libre marché
est un système
en lui-même "anarcho-populiste."
Mais il ne me semble pas
avoir lu dans leurs analyses
quoi que ce soit qui le laisserait entendre.
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