J'ai lu ça dans la presse haïtienne :
"Devinez quelle musique était jouée pendant la parade du 18 mai cette année à Jacmel ?
L'hymne duvaliériste de pendant les élections de 1957 ;
" En avant Haïtiens conscients nap vote Duvalier"
Un air bavarois. Mais qui avait probablement été choisi à dessein par
le futur dictateur haïtien qui ne manquait pas d'afinités avec le chef monstrueux
de l'Allemagne nazie dont le mouvement était né en Bavière."
Ah, cette bonne ville de Jacmel dont la si jolie place ombragée a été défigurée
par un architecte qui l'a transformée en square de banlieue française.
Jacmel , le hâvre des Français et de leurs amis haïtiens nostalgiques de la dictature,
de sorte qu'on pourrait la rebaptiser Duvalierville.
Jacmel, fief du gre nn-nanboundaisme en 2004,
dont les habitants huppés se souhaitèrent la bonne année
le 27 février 2004.
Jacmel, ville où réside un certain consul de Danemark qui avouait dans ses écrits sa pédophilie. Il racontait :
L'enfant de sa bonne à genoux au pied de son lit
attendant son bon plaisir, tandis que dans la chambre à côté
la bonne, la mère de l'enfant
repasse ses chemises.
Tout ca parce que je suis Blanc, et qu'en Haïti les Noirs sont mes esclaves concluait-t -il
Inutile de vous dire que ce Danois et cinéaste
-dont le fils est l'auteur de " Ghosts of Cité Soleil"
une vraie entreprise de propagande et commerciale-
était le premier devant la bande
à réclamer le boycott de la commémoration du bicentenaire de l'indépendance d'Haïti.
Jacmel c'est aussi la ville de Dépestre, de Metellus, de Gérald Bloncourt, de Laennec Hurbon tous hommes de lettres
de Mme Jean , bien sûr
et des motos taxis, une entreprise du maire et copain de Son Eminence, Son Excellence
président du pays Tèt Kale/ Sak Pa Kontant Anbake.
C'est aussi là que les Baron de Ti-Malice de Time is Money aiment à passer leurs week-end.
Jacmel c'est une ville formidable,
le 18 Mai 2012, on
y paradait sur l'air de la campagne de Duvalier en 1957
" En avant Haïtiens conscients nap vote Duvalier"
sans que comme dirait Chirac :
"cela n’en touche une sans faire bouger l’autre"
aux illustres gens de lettre de cette ville.
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