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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Pour mémoire. 29 novembre 1987. Under the order of General Namphy ,macoutes and soldiers killed the first electors post duvalier dictature

Publié par siel sur 29 Novembre 2013, 10:16am

Catégories : #PEUPLE sans mémoire...

1987 (November 29): Event known in collective memory as the “massacre de la ruelle Vaillant.” Under the rule of General Namphy, at dawn on an election day, a group of 50 to 60 armed men, composed of soldiers in civilian clothes as well as macoutes, killed at least 16 civilians in a polling station of the Ecole Nationale Argentine Bellegarde, a school in Port-au-Prince. The soldiers first shot at voters in the waiting line with automatic weapons, before continuing their attack with machetes inside the polling station. The fact that most of the victims were killed with machetes indicates that this was an attempt to terrorize the population and impede the voting process on that day. The total number of victims in Port-au-Prince that day was at least 34, although an observer interviewed by the ICHR (1988: 84) quoted the figure of 200. According to Danroc and Roussière (1995: 21), 60 other individuals were killed in the département (district) of Artibonite alone, also in an attempt to obstruct the election.
In 1991, the Minister of Justice of President Aristide’s first government accused army General Williams Régala, who was Minister of Defense at the time, of having ordered the killing and hence, requested his extradition from the Dominican Republic, where he was living in exile, but to no avail.
*** (ICHR, 1988: 81-84; Danroc and Roussière, 1995: 21; ICHR, 1992)

Sources : link

Et aussi en rediff.

L'extrême droite haïtienne et les crimes des élections de 1987

J'ai lu ça sur le web :

 

Les élections de novembre 1987 ou la chronique d’un massacre annoncé
Posté le mardi 29 novembre 2005 par ickl-haiti

Ldimanche 29 novembre 1987 des paramilitaires néo-duvaliéristes, avec la complicité active des Forces Armées d’Haïti, ont saboté le premier scrutin de l’après-Duvalier. Scrutin qui devrait permettre au pays de choisir démocratiquement ses dirigeants.

Le carnage au bureau de vote de la ruelle Vaillant (Ecole Argentine Bellegarde) où une vingtaine d’électeurs furent assassinés est tristement emblématique de cette journée de terreur à Port-au-Prince. Les autres départements, surtout l’Artibonite, furent également touchés par cette vague de terreur.

Si on s’en tient exclusivement à cette journée on pourrait croire que la tuerie du 29 novembre 1987 fut un coup de tonnerre dans un ciel serein. Il n’en fut nullement ainsi ! On peut même parler de chronique d’un massacre annoncé à la lumière du contexte général du pays du 26 avril 1986 à cette date tragique, ou pour serrer de plus près le contexte du 22 juin 1987 au 29 novembre.

Le Conseil National de Gouvernement, présidé par le Général Henri Namphy, avait bien montré par diverses mesures qu’il était contre le processus électoral dont le contrôle échappait à l’Armée. En effet, passant outre de la Constitution de 1987, il publia le 22 juin 1987 son propre décret électoral. En réponse à l’option néo-duvaliériste du CNG l’opération Rache Manyòk, campagne d’intenses mobilisations populaires pour exiger le départ du gouvernement fut lancée.

Incapable de venir à bout du pouvoir militaire, pour diverses raisons qu’on ne se propose pas d’analyser ici, la mobilisation populaire s’est essoufflée dès la fin du mois de juillet 1987.

Entre-temps il y a eu le massacre des paysans des Gwoupman Tèt Ansanm. Le secteur dit démocratique dominé par les partis du centre gauche décida alors de se lancer dans les élections en avançant que le peuple pourra obtenir par voie des urnes ce qu’il n’a pu obtenir dans la rue. Et ce sera Rache manyòk nan eleksyon. Mais certaines organisations populaires plus avancées s’étaient prononcées contre, arguant qu’il ne saurait y avoir d’élections dignes de ce nom avec le CNG, sans désarmement et jugement des duvaliéristes.

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D
<br /> Petit rappel pour L'Histoire:<br /> l'assaillant principal re la ruelle Vaillant n'est nul autre que le General Claude Raymond vu avec une mitraillette a la main en train de massacrer les electeurs. Il etait habille de shorts<br /> blancs, d'un tt-ee-shirt blanc et d'un grand chapeau en paille ammare sous sous menton, tels que portes par les marchandes haitiennes dans les marches.<br /> C'est ce meme Claude Raymond dont les enfants Claude Raymond Junior, alias Abo et chantal Raymond sont aujourd'hui respectivement Directeur de l'immigration et Membre du Conseil Electoral<br /> Provisoire du gouvenement Tet Kale actuel de Michel Martelly.<br /> Le general Claude Raymond etait arrete et incarcere sous le 1er gouvernement de Rene Preval (1995-2000) et mourut su SIDA a l'hopital Asile Francais de Port-au-Prince.<br />
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S
<br /> <br /> Merci pour cet ajout d'information.<br /> <br /> <br /> C'est simplement indigne d'en être revenus là.<br /> <br /> <br /> Surtout quand on regarde les progès faits par nos voisins en a; Latine qui ont connu des dictatures également.<br /> <br /> <br /> Un de nos problèmes, c'est l'absence d'intellectuels conscients parmi la génération qui a vécu sous Duvalier ou de journalsites  professionnels et non propagandistes,  à la différence<br /> encore de l'A. Latine où de telles nominations auraient été  pour le moins, portées à la connaissance du public.<br /> <br /> <br /> Eh oui,  "peuple sans mémoire, peuple sans aveni, sans dignitér" amené à servir de marche-pieds à d'autres.<br /> <br /> <br /> Bon we<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />

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