(De Quito, Equateur) Pour beaucoup de Péruviens, notamment les plus pauvres, la victoire présidentielle du nationaliste socialiste Ollanta Humala, le 5 juin, a réveillé les espoirs d'un changement de modèle socio-économique.
Ollanta, le guerrier qui voit tout en aymara, a promis plus de redistribution des richesses, un salaire digne, une sécurité sociale universelle, une retraite pour les plus de 65 ans.
En gros, rendre plus égalitaire une société où 35% de la population vit avec moins d'un dollar par jour alors que le pays connaît avec une croissance moyenne de 6% au cours des cinq dernières années.
Son arrivée au pouvoir (il devrait prendre ses fonctions le 28 juillet) devrait permettre, aussi, de clore un autre des chapitres les plus sombres du gouvernement d'Alberto Fujimori (1990-2000) : la stérilisation forcée des femmes paysannes et indiennes du Pérou andin entre 1995 et 2000.
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