« L'avenir de la musique classique est au Venezuela. » Cette déclaration surprenante vient de Simon Rattle, le directeur de l'illustre orchestre philharmonique de Berlin.
EXTRAITS
Une fois au Sistema, son maître en direction d'orchestre est José Antonio Abreu, celui là même qui, il y a trente cinq ans, partait en guerre contre les gangs avec la gamme de sept notes pour seules armes. Et inventait El Sistema.
Abreu a une conviction : la pratique de la musique par les enfants est la meilleure réponse possible aux violences des gangs qui ensanglantent les quartiers les plus pauvres, les « barrios », complètement abandonnés des pouvoirs publics.
Cet homme tout à la fois économiste, homme politique et chef d'orchestre, veut opposer à la terreur la musique et son « système » social (choeurs et orchestre), qui induisent discipline, travail, écoute des autres, responsabilité.
D'innombrables orchestres essaiment dans tout le pays
C'est ainsi qu'en 1975 naît à Caracas le premier orchestre de jeunes formé avec douze enfants des « barrios ». Le classique a quitté sa tour d'ivoire pour entrer de plain pied dans la réalité venezuelienne.
Dans le couloir d'un centre, apprentis musiciens. Photo DRAujourd'hui, 265 000 enfants de 2 à 16 ans sont intégrés au Sistema. Après l'école le matin, ils vont chaque après-midi dans un centre de musique où ils travaillent quatre heures. Il existe 270 de ces centres, nommés « nucléos », au Venezuela.
L'enseignement y est gratuit, la méthode éducative y est la même : il ne s'agit pas tant d'atteindre la perfection technique que d'apprendre à jouer ensemble. A l'exclusion répond l'intégration.
VOIR : link
Toi, comme moi, Peuple haïtien qui a tant combattu
et perdu tant
De batailles conduites par des traitres.
Tu sais que les enfants des bidonvilles d’Haïti,
tout comme ceux des barrios du Venezuela, adoreraient apprendre à jouer d’un instrument de musique,
à jouer dans un orchestre classique avec leurs amis et voisins.
Toi comme moi, Peuple haïtien, tu sais que ça ferait un bien immense
à ces enfants, au voisinage, au pays tout entier.
Toi comme moi, Peuple haïtien, tu sais que ces enfants des bidonvilles haïtiens
n’auraient pas plus de mal à apprendre la musique classique que ceux des barrios du Venezuela.
Mais toi comme moi, Peuple haïtien, tu sais que si un homme en Haïti, un Haïtien natif-natal,
avait un projet comme celui d’ Antonio Abreu au Venezuela,
c’est-à-dire décidait de partir « en guerre contre les gangs avec la gamme de sept notes pour seules armes »,
cet homme là serait la cible des bande des Ninjas,zenglendos, attachés Fraph et ex-Fadh
Et ils - ceux qui veulent que chacun reste à sa place
et les zombis seront bien gardés-
s’arrangeraient pour faire courir le bruit dans l’ensemble de leurs média
que cet homme là est un salaud.
C’est leur système pour alimenter la méfiance, la division, la peur.
Peuple haïtien, comme tu le sais, ces gens-là, préfèrent créer des diplômes bidons
qu’ils distribuent à des, comme il les appellent « récipendiaires » pour
garder le terrain de l’Habitation Leclerc, une opération immobilière qu’ils sont en train de réaliser.
Peuple, haïtien, ne t’occupe pas de celles et ceux qui veulent te rabaisser
t’humilier en te faisant croire que tes enfants sont nés pour être domestiques,
récipendiaires de diplômes pour garder l’Habitation Leclerc,
ouvriers/ouvrières à vie chez Gildan, Apaid, et les autres.
Ne t’occupe pas d’eux.
Peuple haïtien, il y a parmi vous pas mal de musiciens qui font de la musique classique.
Des gens honnêtes, des gens dévoués, des gens passionnés.
Que ces gens là fassent un projet- bien articulé, bien ciblé- et que ce projet à la main
ils aillent le présenter aux gens chargés de la culture
à l’ambassade du Venezuela.
Peuple haïtien, occupe toi de tes affaires, de la propreté de ton bidonville,
de ta maison, de mettre de l'eau potable dans ton bidonville
de la santé des habitants,
de l’éducation et de la culture de tes enfants,
de tes petites entreprises diverses et variées d'artisanat
mais aussi de fruits séchés,etc.
Peuple haïtien, occupe toi des tiens
Personne d'autre ne le fera pour toi
Fais comme Manuel de Gouverneurs de la Rosée
C'est le meilleur exemple.
Des amis tu en as beaucop qui sont prêts à t’aider.
Mais, attention, prudence !
Méfie-toi de ceux qui tout sourire,
sont chargés de mettre des noms de personnes
sur des listes que la nuit venue,
les Ninjas descendus des beaux quartiers, viendront assassiner.
Commenter cet article