Liliane Pierre-Paul dénonce les enveloppes d'argent distribuées à des journalistes par Martelly et l'ex-journaliste Jura

Publié par siel sur 28 Janvier 2015, 13:12pm

Audio : Liliane Pierre Paul dénonce le Palais National de Martelly qui a mis des journalistes en rang pour les arroser avec des enveloppes de 40 à 50,000 gdes

Ce qui est connu de tous a été porté officiellement à la face du grand public par la direction de Radio Kiskeya ... une bonne partie de la presse a été soudoyée par le régime Martelly et su...

http://www.touthaiti.com/touthaiti-actualites/4352-audio-liliane-pierre-paul-denonce-le-palais-national-de-martelly-qui-a-mis-des-journalistes-en-rang-pour-les-arroser-avec-des-enveloppes-de-40-a-50-000-gdes

Il y a encore des personnes pour être étonnées ?

A quel autre comportement pourrait-on s'attendre de ce gouvernement, incendiaires et fils d'incendiaires ?

Martelly n'avait-il pas accepté de l'argent de Bautista de la RD en échange de contrats pour sa firme ?

Et si Liliane Pierre-Paul proteste avec raison contre cete disrtibution de pourboires à des journalistes alignés filmés par les caméras, cette attitude des journalstes n'a rien de surprenant.

Ce sont ces mêmes journalistes qui accptent de passer un week-end au bord de la mer aux frais de Digicel, arborant sans honte le maillot de la mmarque au cours de leur "séminaire" (hum!)

Si on parle de déontologie, pensez-vous qu'après s'être goinfrés pendant deux jours au frais de Digicel ces jounarlistes pourraient être impartiaux dans leur analyses, compte-rendus dultravail de l'entreprise d' O'Brien ?

O'Brien arrose, Martelly arrose, la CI arrose.

C'est je te tiens tu me tiens par la barbichette, le premier qui parlera aura la tapette

Vous avez vu ce qui est arrivé à Seitenfus pour avoir osé critiquer le fonctionnement de l'aide ?

Renvoyé dare-dare à ses pénates..

Vous avez vu ce qui est arrivé à Conille quand il a réclamé un audit qur les contrats passés avec les firmes dominicaines ?

Exit.

Est-ce qu'il y a eu des journalistes haïtiens pour les soutenir ?

Nein.

Depuis l'arrivée de Martelly eet avec le soutien de la CI très active dans ce domaine, la presse haïtienne est muselée.

Beaucoup de bruits pour rien. Ca donne l'apparence d'une liberté d'expression mais en même temps ça esquive habilement les problèmes de fonds susceptibles de fâcher la CI.

Un exemple : en ce moment il y a le procès du Sénateur Bautista pour corruption.

Ce cas concerne Haïti sur tous les angles.

D'abord les firmes de Bautista ont engagé des travaux en Haïti et ces travaux risquent d'être interrompus s'ils s'avéraient que Bautista était reconnu coupable des cahrages dont il est accusé.

Ensuite, Bautista a vresé de l'argent à Martelly, la cour de justice de la RD pourrait, si elle juge qu'il s'agit d'un argent dérobé à l'Etat, demander à Martelly de rembourser ces sommes.

Ensuite, le procès pour corruption d'un Sénateur de l'Etat, un proche de l'ex-président Fernandez, devrait interpeller les Haïtiens sur l'impunité totale/capitale qui sévit chez eux.

Pour toutes ces raisons, on se serait attendu à ce que les journaux haïtiens suivent l'affaire, dépêche un envoyé spécial pour suivre le procès ou bien engage un parmi les étudiants haïtiens qui sont sur place.

Au contraire, vous ne trouverez même pas une brève dans le Nouvelliste, l'unique quotidien haïtien, sur ce sujet.

En fait , il y a eu une entende entre Martelly, la CI et les journalistes vedettes des différentes radio pour jouer aux trois singes : ni vu, ni entendu, ni connu; tout en gesticulant à qui mieux mieux derrière leurs micros afin de donner le change et de laisser croire à leurs auditeurs qu'ils sont indépendants.

Mais quand vous avez pour annonceur principal : "di ri boul, di ri ameriken, di ri tout ayisyen renmen" qui peut croire un seul instant au slogan de "Nouvelle Haïti" slogan équivalent au niveau du bluff à celui de "Haïti is open to business".

Pour ça, pour faire du bruit, pour raconter des zen, pour se vanter d'être docteur honoris causa en journaliste d' investigation, pour donner un os à ronger aux auditeurs, ils sont passé maîtres.

Mais quand il s'agit de faire réellement leur boulot d'investigation, ils prétendent benoitement que c'est à l'opposition d'apporter des éléments tangibles qui viendraient démentir les affirmations du gouvernement.

A entendre ces journalistes, leur métier serait de venir derrière un micro pour raconter leur états d'âmes, les confidences de leurs copains bien placés, mais en aucun cas d'aller eux-mêmes à la pêche aux informations.

D'après vous, comment la journaliste de la RD a pu se procurer les documents témoignants du versement de sommes par Bautista à Martelly et Mme Manigat ?

En blablatant deriière son micro sur tout et n'importe quoi ou bien en se focalisant sur une question et en faisan de recherches pour la cerner ?

Tout ça pour dire que si Radio Kiskeya, comme l'affirme Liliane Pierre-Paul n'a jamais succombé aux sirènes de la corruption, cet organe de presse comme les autres en Haïti a faili à sa mission d'informer la population sur des sujets importants :

- les contrats miniers,

-l utilisation des fonds de Petrocaribe,

- l'utilisation des taxes prélevée sur les transferts et appels téléphoniques,

- les 4 millions versés par l'Uruguay,

- l 'achat par Lamothe de fusils de la marque Galil,

- le dossier Grégory Brandt, son escapade et sa remise en prison,

- la disparition de M. E. Daniel,

- le budget illégalement alloué à Olivier et Sophia Martelly,

- les contrats passés avec les firmes de construction étrangères

- l'audit de la gestion de Lamothe

Etc.

Si ces dossiers avaient été suivis avec professionalisme par la presse, les roz, Martelly/ Lamothe/Balmir Villedrouin/ Sanon, auraient eu face à eux une presse déterminéee et n'auraient pas pu aller aussi loin dans la gabegie, l'improvisation, le sak pa kontan anbake

Cette faillite de la presse en général à son devoir non seulement d'informer mais de protéger les citoyens contre les abus est le reflet de l'état de déliquescence d'une société, incapable de se questionner et dont les repères sont devenus ceux malsains instaurés par le clan des "bandit légal""

On peut très bien comprendre que des journalistes n'aient pas vocation de jouer au Robin des Bois, ni envie de risquer leur sécurité et celle de leurs familles ou de se retouver sur la paille.

Il faut avoir en tête que Mme Clinton, alors ministre des Aff. étrangères des USA, avait selon un cable de Wikileaks recommandé que soient écartés ou punis les journalistes critiques envers l'aide étatsunienne.

Et les Clinton c'est du lourd ! Vaut mieux éviter de se retrouver dans leur collimateur.

Donc, c'est compréhensible que ces journalistes ne s'engagent pas à traiter de sujets déplaisants pour les puissants.

Mais là où ça ne va pas su tout, c'est quand ils masquent cette soumission réelle, par une prétendue neutralité, objectivité, grandeur de vue, vision des intérêts du pays et autres fables qui pervertissent le jugement de leurs auditeurs.

Alors que, n'est-ce pas, la vérité c'est : di ri boul di ri ameriken ke tout Ayisyen renmen !