Cocotiers, citron, mazonbèl, manioc ou le café local appelé «arabica typica»… la liste des plantations en voie de disparition était déjà longue en Haïti.
Pourtant, elle doit désormais intégrer l’arrivée du jacquier, surnommé «Jaca», comme le signalent plusieurs agronomes sur AyiboPost.
Ce gros fruit juteux et sucré autrefois retrouvé en abondance dans le département de la Grand’Anse se raréfie dans la zone au moins depuis le passage du violent ouragan Matthew en 2016.
Les ailes indomptables du cataclysme ont causé des dégâts de 2,8 milliards de dollars en dévastant les champs, plié les arbres et envoyé au chômage des dizaines de milliers de gens de la zone.
«Dans la troisième section communale de Désormeaux à Dame-Marie où j’ai grandi, presque tous les grands arbres, y compris les jacquiers, ont succombé», témoigne à AyiboPost Wesnel Jean-Louis.
La petite localité de Divaraine où l’homme habite aujourd’hui avait environ une dizaine de jacquiers, mais «la majorité a été abattue par le vent».
Ce fruit originaire d’Inde et du Bangladesh était autrefois abondant dans des régions telles que Dame-Marie, Moron, Chambellan et Anse d’Hainault.
Suite dans le lien.
Le "Jaca", une autre culture en voie de disparition en Haïti
Jaca ou jacquier : Originaire d'Asie du Sud-Est, ce fruit exotique a été introduit en Haïti il y a plusieurs siècles. Il est consommé une...
https://ayibopost.com/le-jaca-une-autre-culture-en-voie-de-disparition-en-haiti/
Commenter cet article