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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


Edito de Jamaïca-gleaner. com : la Caricom doit aider Haïti

Publié par Jamaïca-gleaner. com sur 30 Janvier 2016, 12:53pm

Catégories : #AYITI ACTUALITES

Edito de Jamaïca-gleaner. com : la Caricom doit aider Haïti

Traduction approximative.

'Haïti se trouve en grand danger d'instabilité. Instabilité qui représente également un danger pour les pays de la Caraïbe. La  Caricom n'aurait pas intérêt à la laisser s'installer et devrait s'employer à tout faire pour, sinon résoudre la crise, du moins l'empêcher de s'aggraver.

Le problème réside dans le fait qu'il n'y a personne pour remplacer Martelly qui doit quitter le pouvoir le 7 février, parce qu'il n'y a pas eu de second tour des élections.

Le premier tour, qui a vu le candidat du pouvoir en tête, selon l'opposition a été entâché de fraudes.

Une mission d'observateurs de la Caricom a trouvé qu'il y avait bien trop "d'anomalies". Cependant, cette mission a été dans l'incapacité de conclure si ces "anomalies" étaient accidentelles ou bien une conséquence de la faible formation de l'équipe en charge des élections.

La Caricom s'est très peu engagée dans les discussions, apparaissant satisfaite de laisser ce rôle au dénommé " Core Group"  - USA, Canada, Brésil, France, Espagne-.

L'éditorialiste fait 2 observations  qui lui paraissent importantes :

- le développement de la démocratie peut être un chemin tortueux

- la population de la Caraïbe anglophone partage un même héritage avec Haïti. La majorité de ces populations partage avec Haïti des ancêtres communs. Et est redevable aux Haïtiens pour leur libération psychologique.

De plus, une instabilité grandissante en Haïti ne pourra pas être contenue à l'intérieur de ses frontières. Elle affectera ses voisins de différentes manières, dont l'insécurité.

Une augmentation du trafic de drogue pourrait en être la conséquence, à partir du marché d'échange de drogues contre des armes à feu, qui se partique entre la Jamaïque et Haïti. Il existe également des intérêts économiques. Des entreprises jamaïcaines, dont la firme de volaille : Jamaica Broilers, ont investi en Haïti.

En 2004, au moment de l'éviction d'Aristide, la Caricom avec à sa tête la Jamaïque, s'était unie et tdressée face aux  USA,  Canada et  France contre le putsch. La Jamaïque avait insisté pour que se poursuive le processus constitutionnel.

Malheureusement, la Caricom  n'a pas maintenu suffisamment son investissement. Il lui faudrait se réapproprier ce moment d' engagement.

 

Notez que la Caricom pour avoir soutenu en 2004 le processus constitutionnel avait été diabolisée, insultée quotidiennement par les Haïtiens gnbistes (Carikk la surnommaient-ils). Ces derniers  ne voyaient, hier comme aujourd'hui, pas plus loin que leur nez - à savoir leur haine pathologique d'Aristide- et se trouvaient, possédés tels des démons,  dans l'incapacité totale  de dépasser leurs émotions et zen pour rechercher une solution permettant d'éviter la rupture constitutionnelle, l'occupation et toutes les plaies d'Egypte qui s'en suivront dont le choléra et Martellly en personne.

A partir de cette expérience et du constat de la maladie infantile dont souffre les dites élites haïtiennes - toutes confondues- .  dites, parce que quelles élites - en dehors des collabos à la Pétain - livreraient leur pays à des forces d'occupation?

Ayant observé leur aliénation mille et une fois confirmée qui les porte à s'agenouiller devant le blan - comme le député de Ouanaminthe devant Martelly- devant le même blan qui les a toujours "infériorisés" et malatraités, plutôt que de dialoguer avec leurs frères Noirs, on peut comprendre que la Caricom ne montre aucun enthousiasme à s'investir dans un processus qui risquerait de lui valoir un poignard dans le dos, par ceux-là mêmes qu'elle pensait aider.

 

 

Haiti is in danger of sliding into a new round of political and constitutional instability without, it seems, its partners in the Caribbean Community (CARICOM) seriously exerting themselves to avert, or at least contain, this potentially long-term crisis. It is not in CARICOM's, and certainly not Jamaica's interest that this should happen.
The current problem in Haiti is that President Michel Martelly's five-year term is hurtling to an end, but with no one to replace him when he leaves office on February  
7. A new leader has not been elected.
There was, in fact, a first round of the presidential vote last October 25 when Juvenile Moise of Mr Martelly's Tet Kale party, was reported by the electoral authorities to be the leading candidate with just under 33 per cent of the votes. But no candidate got the 50 per cent to avoid a run-off. At the same time, the second-placed candidate, Jude Celestin, and others, claimed widespread fraud in favour of Mr Moise.
A CARICOM election observer mission agreed that there were "too many anomalies" in the voting process. They were, however, unable to conclude whether these were "accidental" or other causes, including poor training of electoral staff. There have been opposition demonstrations, and some violence, in Port-au-Prince, the Haitian capital, and other cities.
The run-off election has been postponed and with Mr Martelly soon to step down, there is a suggestion that an interim government should run the country until his successor is eventually elected. Another proposal is for Mr Martelly to remain in office until May, the date of his ceremonial inauguration, thus keeping his government in place and presiding over the run-off.
CARICOM appears to be little involved in these discussions , seemingly content to leave the role of influencing matters to the so-called Core Group - USA, Canada, Brazil, France, Spain - of countries that emerged to help guide Haiti's return to democracy after the 2004 coup against President Jean-Bertrand Aristide.
There is, perhaps, a view that these developments are merely Haiti's political process playing true to form. CARICOM, which ought to be an invested partner, might even claim Haiti-fatigue. That response would be unfortunate.

TWO OBSERVATIONS

We make, in this regard, two observations. First, the development of democracy, in which Haiti has not had much practice, can be a winding tortuous process. Second, the Anglophone Caribbean, the majority of whose citizens share a common ancestry with those of Haiti, owe much, to the Haitians for their psychological liberation.
Further, instability in Haiti, which worsens its already weak economy, won't be contained in that country. It will ultimately affect its neighbours, including their security. In the case of Jamaica, for instance, it could worsen the so-called drug-for-guns trade, in which narcotics from Jamaica are traded for small arms sourced in Haiti. There are also legitimate business interests at stake. Jamaican firms, including the poultry company, Jamaica Broilers, have invested in Haiti.
In 2004, in the lead up to Mr Aristide's ouster, CARICOM, led by Jamaica, asserted itself as a player, with a principled stance against the effort by the triumvirate of United States, Canada and France against the putsch. Jamaica insisted on the maintenance of constitutional processes. CARICOM, unfortunately, has not remained sufficiently invested. It needs to recapture that moment.

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