Traduction approximative.
'Haïti se trouve en grand danger d'instabilité. Instabilité qui représente également un danger pour les pays de la Caraïbe. La Caricom n'aurait pas intérêt à la laisser s'installer et devrait s'employer à tout faire pour, sinon résoudre la crise, du moins l'empêcher de s'aggraver.
Le problème réside dans le fait qu'il n'y a personne pour remplacer Martelly qui doit quitter le pouvoir le 7 février, parce qu'il n'y a pas eu de second tour des élections.
Le premier tour, qui a vu le candidat du pouvoir en tête, selon l'opposition a été entâché de fraudes.
Une mission d'observateurs de la Caricom a trouvé qu'il y avait bien trop "d'anomalies". Cependant, cette mission a été dans l'incapacité de conclure si ces "anomalies" étaient accidentelles ou bien une conséquence de la faible formation de l'équipe en charge des élections.
La Caricom s'est très peu engagée dans les discussions, apparaissant satisfaite de laisser ce rôle au dénommé " Core Group" - USA, Canada, Brésil, France, Espagne-.
L'éditorialiste fait 2 observations qui lui paraissent importantes :
- le développement de la démocratie peut être un chemin tortueux
- la population de la Caraïbe anglophone partage un même héritage avec Haïti. La majorité de ces populations partage avec Haïti des ancêtres communs. Et est redevable aux Haïtiens pour leur libération psychologique.
De plus, une instabilité grandissante en Haïti ne pourra pas être contenue à l'intérieur de ses frontières. Elle affectera ses voisins de différentes manières, dont l'insécurité.
Une augmentation du trafic de drogue pourrait en être la conséquence, à partir du marché d'échange de drogues contre des armes à feu, qui se partique entre la Jamaïque et Haïti. Il existe également des intérêts économiques. Des entreprises jamaïcaines, dont la firme de volaille : Jamaica Broilers, ont investi en Haïti.
En 2004, au moment de l'éviction d'Aristide, la Caricom avec à sa tête la Jamaïque, s'était unie et tdressée face aux USA, Canada et France contre le putsch. La Jamaïque avait insisté pour que se poursuive le processus constitutionnel.
Malheureusement, la Caricom n'a pas maintenu suffisamment son investissement. Il lui faudrait se réapproprier ce moment d' engagement.
Notez que la Caricom pour avoir soutenu en 2004 le processus constitutionnel avait été diabolisée, insultée quotidiennement par les Haïtiens gnbistes (Carikk la surnommaient-ils). Ces derniers ne voyaient, hier comme aujourd'hui, pas plus loin que leur nez - à savoir leur haine pathologique d'Aristide- et se trouvaient, possédés tels des démons, dans l'incapacité totale de dépasser leurs émotions et zen pour rechercher une solution permettant d'éviter la rupture constitutionnelle, l'occupation et toutes les plaies d'Egypte qui s'en suivront dont le choléra et Martellly en personne.
A partir de cette expérience et du constat de la maladie infantile dont souffre les dites élites haïtiennes - toutes confondues- . dites, parce que quelles élites - en dehors des collabos à la Pétain - livreraient leur pays à des forces d'occupation?
Ayant observé leur aliénation mille et une fois confirmée qui les porte à s'agenouiller devant le blan - comme le député de Ouanaminthe devant Martelly- devant le même blan qui les a toujours "infériorisés" et malatraités, plutôt que de dialoguer avec leurs frères Noirs, on peut comprendre que la Caricom ne montre aucun enthousiasme à s'investir dans un processus qui risquerait de lui valoir un poignard dans le dos, par ceux-là mêmes qu'elle pensait aider.
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