... fait comme si le "chire pit" serait une spécialité haïtienne. Comme si dans tous les pays du monde n'ont pas existé et n'existaient pas des conflits au sein de ceux qui se battent pour avoir le pouvoir et le garder.
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Si les Haïtiens lettrés sont amenés à croire ceci- comme à croire quel'héritage africain en serait la cause, -le tribalisme évoqué par V. NUMA qui, en passant, devrait s'appliquer en tant que journaliste à s'informer sur l'histoire universelle des formations de pays, avant de lancer des affirmations héritées de l'école coloniale comme vérité - c'est peut-être que la manière dont l'histoire, disons des pays de l'Europe est enseignée dans le curriculum éducatif.
Mais pas seulement de l'Europe mais celle de nos voisins dont l'étude permettrait de sortir des mystifications encouragées par les dominants.
Prenons le Mexique. Il y a fort à parier que son histoire sera présentée dans les écoles comme ici.
Et non pas comme ici, où vous constaterez qu'elle est pleine de " chire pit".
J'ai pu me rendre compte à quel point les dirigeants haïtiens ignoraient tout de l'histoire de ce pays, quand Martelly sous l'influence du réactionnaire Antonio SOLÁ, avait eu l'impudence dans son discours devant les parlementaires de déclarer prendre pour exemple de bonne gouvernance Hernán Cortés, l'Espagnol colonisateur le plus haï des Mexicains. Bien entendu A. SOLÀ prenait plaisir à se moquer de l'ignorance des Haïtiens, qu'ils savaient bien n'avoir aucune idée de qui était Hernán Cortés.
Ce qui m'avait mise en colère de constater comment non seulement l'Espagnol affilié à l'extrême-droite se permettait de mettre dans la bouche d'un Président haïtien, comme exemple à suivre celui d'un des pires génocidaires des Premiers habitants du Mexique mais, de plus, qu'il ne s'était trouvé pas même un intellectuel pour relever la provocation du propos dans un pays qui se dit soi-disant fier d'être la première République noire au monde.
Et ceci a été possible pas uniquement parce que la majorité des Parlementaires étaient des quasi-analphabètes mais parce que la minorité " zwit" en Haïti ou dans la diaspora qui aurait pu entendre cette déclaration de MARTELLY et connaissait l'histoire de Hernán Cortés, soit s'en foutait totalement, soit préférait la fermer.
C'est exactement cette même absence de réaction qui s'est produite quand le baron Duval du Nouvelliste avait écrit un éditorial dans lequel il conseillait aux autorités d'envoyer entre 100 000 et 150 000 Haïtiens parmi les mieux formés tous les ans à l'étranger. Parmi les mieux formés mezanmi. Parmi ceux pour lesquels l'État avait dépensé le plus de fric pour leur éducation. Parmi ceux qui devraient apporter leur contribution au pays.
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C'est à force de laisser des gens, sans formation adéquate et à la solde des dirigeants, dire n'importe quoi sans apporter aucune correction, à force d'accumuler et de diffuser des propos tèt an ba, qu'on en est arrivé à ce que des Bertho/Fouco/Reno et autres Torchon suivent cet exemple et occupent ce créneau de vente de l'ignorance comme vérité sur les réseaux sociaux et dans les media nationaux.
Ce qui montre aussi comment l'avilissement du pays orchestré par la CI trouve ses relais chez les nationaux.
Bref...
VOICI trois extraits relatant le "chire pit" mexicain.
Guerre d’indépendance
Les tensions économiques croissantes entre les colonies et l’Espagne continentale ont atteint leur apogée au XIXe siècle, lorsque les idées des Lumières françaises et l’exemple de l’indépendance américaine ont insufflé aux élites coloniales l’idée de l’émancipation.
Le moment propice arriva avec la déposition du roi catholique Ferdinand VII par Napoléon , situation dont les colonies profitèrent pour se déclarer libres. Dans le cas du Mexique, cela a commencé en 1810 avec le Grito de Dolores, un appel aux armes lancé par Manuel Hidalgo depuis l’église de Dolores à Guanajuato.
La guerre dura jusqu’en 1821 , lorsque les généraux rebelles Agustín de Iturbide et Vicente Guerrero proclament le Plan d’Iguala et rallient les factions insurgées avec le soutien du clergé et de l’aristocratie.
Interventions françaises
Le Mexique indépendant fait face à plusieurs tentatives espagnoles de reconquête de son territoire (1821-1829), ainsi qu’à deux interventions françaises :
La première. Elle eut lieu entre 1838 et 1839, appelée la « Guerre des gâteaux », et opposa militairement le Mexique et la France à propos d’une série de créances commerciales que cette dernière exigea en paiement. Grâce à la médiation britannique, la signature d’un traité de paix a été convenue après des mois de lutte armée et le paiement de 600 000 pesos par le Mexique.
La deuxième. Cela s’est produit entre 1862 et 1867, lorsque ces pays se sont à nouveau affrontés après la décision du gouvernement de Benito Juárez de suspendre les paiements sur la dette extérieure. Une nouvelle invasion dépose le gouvernement libéral et établit le Second Empire mexicain (1862-1864), dirigé par Maximilien d’Autriche et conformément aux facteurs conservateurs du pays, toujours mécontent des mesures libérales inscrites dans la Constitution politique de la République mexicaine. .de 1857.
Révolution mexicaine
La Révolution mexicaine a suivi une longue période de dictature connue sous le nom de « Porfirato » (dirigé pendant 31 ans par Porfirio Díaz ) à partir de 1876.
Au début du XXe siècle , un mécontentement généralisé profita de la déclaration de Díaz de ne pas être réélu à la fin de son mandat pour s’organiser et se radicaliser, renversant le tyran et entrant dans une période de conflit entre les dirigeants révolutionnaires qui aspiraient au pouvoir.
Cette période d’instabilité politique et de lutte armée entre les factions coûtera la vie aux principaux dirigeants révolutionnaires tels qu’Emiliano Zapata (1919), Venustiano Carranza (1920), Francisco « Pancho » Villa (1923) et Álvaro Obregón (1928). La fin de la période révolutionnaire est envisagée avec la proclamation de la Constitution mexicaine en vigueur en 1917."
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