Mais dès lundi, le Parti haïtien Tèt Kale (PHTK), fondé par l’ancien président Michel Martelly, a proclamé la victoire de son candidat, Jovenel Moïse. « Jovenel Moïse est le président élu d’Haïti, le pays le sait, le monde entier le sait, ce n’est pas un mystère », a affirmé Rudy Hérivaux, porte-parole du PHTK, lors d’une conférence de presse.
Bénéficiant de l’appui de la plupart des riches familles de l’oligarchie haïtienne et du soutien discret d’entreprises de la République dominicaine voisine, Jovenel Moïse a disposé de moyens financiers beaucoup plus importants que ses compétiteurs. Selon l’OCID, le PHTK avait des représentants dans 71,6 % des bureaux de vote le jour du scrutin.
La Fanmi Lavalas était présente dans 54,4 % des bureaux, le Pitit Dessalines, le parti de l’ancien sénateur Jean-Charles Moïse, dans 39,9 %, et le Lapeh, du candidat Jude Célestin, dans 39,1 %. Le déséquilibre des moyens financiers au bénéfice du PHTK est également manifeste sur les panneaux d’affichage et dans la bataille qui fait rage notamment sur les réseaux sociaux.
Haïti : deux partis revendiquent la victoire à l'élection présidentielle
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