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Le Monde du Sud// Elsie news

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Haïti, les Caraïbes, l'Amérique Latine et le reste du monde. Histoire, politique, agriculture, arts et lettres.


L'inculpé fait-président programme t-il un nouveau commerce triangulaire ? J'achète en RD et je revends au Venezuela ? (mis à jour)

Publié par siel sur 29 Novembre 2017, 12:22pm

Catégories : #AYITI ACTUALITES, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI EXTREME DROITE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

Sources : http://www.actioncontrelafaim.org/fr/content/haiti-la-secheresse-et-l-insecurite-alimentaire-en-ballotage

Sources : http://www.actioncontrelafaim.org/fr/content/haiti-la-secheresse-et-l-insecurite-alimentaire-en-ballotage

 On vient de lire que l'armée US a apporté 15 palettes de nourriture aux Haïtiens.

On a lu également que la FAO estiment à 5 millions les gens  qui ont faim en Haïti (population dans les 10/11M)

L'inculpé fait-président qui essaye de se dépatouiller du rapport Petro Caribe s'est rendu au Venezuela; suite à cette visite il prévoit le remboursement de la dette Petro Caribe en 'envoyant vendre (...) farine, pâtes alimentaires, haricots, riz et café'

On sait que la production nationale agricole ne comble pas les besoins de la population.

Et que des produits tels que riz, pâtes alimentaires, farine sont importés des USA, de la RD, du Vietnam.

D'où la question.

Comme "nèg bannann nan" n'a pas toute sa tête et qu'il dit avoir dans sa tête à lui seul ses visions telles qu' Agitrans, la caravane/carnaval et tout ça...Et que l'Homme du point barre n'entend pas  partager les réponses aux questions - quoi, comment, quand et combien ? - avec les citoyens qui en sont réduits à émettre des hypothèses, à spéculer face à cette énigme, non pas du retour,  mais du changement.

Parce que, si l'inculpé fait-président élabore une nouveau tour de passe-passe consistant à revendre au Venezuela des produits importés de la RD, le résultat serait plutôt en faveur des entreprises dominicaines qui verraient s'ajouter  à leurs exportations pour la consommation haïtienne, celles à destination du marché vénézuelien.

L'homme qui transforme soleil, eau et terre en  nourriture et argent dans la  poche, comme  le Christ l'eau en vin, grand alchimiste devant l'éternel, a peut-être eu la vision de la transformation de sa plantation de bananes en rizière, en caféière, en champ de pâtes alimentaires jaillissant du sol dans leurs emballages, prêtes à l'exportation. Quien sabe ?

Ou encore d'une nouvelle embrouille du genre d'accorder des  subventions avec l'argent du contribuable à ses potes du secteur privé pour créer des plantations dont les produits seraient voués exclusivement à l'exportation au Venezuela.

Ou bien, autre vision fulgurante  : partant du fait que nul sacrifice n'est trop grand pour le peuple haïtien afin de sauver son honneur en remboursant les sommes ' faites disparues' par ses amis et lui-même, il pourrait déclarer solennellement que tout ce qui sera produit par les  paysans sera réquisitionné. A la guerre comme à la guerre.

L'héroïque peuple héritier de Toussaint Louverture, Jean-Jacques Dessalines, Henri Christophe et Alexandre Pétion devra donner tort, une fois de plus, au dicton qui dit 'sak vid pa kanpé debou' (sac vide ne tient pas debout)  et montrer au monde entier sa résistance au 'grangou klorox' dans la lutte pour le remboursement de la dette au Venezuela. Hasta la victoria !

D'ailleurs, n'est-ce pas ce même peuple qui avait été saigné à blanc (sans jeu de mots) pour rembourser à la France la dite 'dette de l'indépendance ", pendant presqu'un siècle en bêchant joyeux pour produire tabac, café, cacao, coton, indigo et autres ?

Ne s'était-il pas vu imposer, pour prix de sa liberté, de vivre sans éducation, sans eau, sans soins de santé, sans électricité, sans outils agraires, pendant que dans le même temps ces messieurs payaient la dette, les intérêts de la dette et leur propre confort ?

"Tous les Haïtiens sont d'accord pour se priver de manger afin  de rembourser la dette PetroCaribe. Ah oui ! Les Haïtiens aiment leur pays." risquerait dans cette hypothèse d'être le slogan repris sur toutes les radios par les journalistes que chacun connaît.

Mais, peut-être lorgne t-il du côté des palettes de nourriture données par les USA et autres aides venant d'ailleurs, du Japon, de Taïwan pour les revendre au Venezuela ?

 

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