Vous rappelez-vous que j'avais écrit un texte sur ce dîner en blanc, que je qualifiais de dîner de cons? Ce texte avait soulevé les ires des messieurs et dames participants à cette mascarade.
Bien entendu, comme vous pourrez le constater dans les commentaires liés à l'article ici, les injures tèt kale avaient débordé de leurs bouches à leurs plumes. Insultes typiques de ce milieu sordide, à base de kaka/bounda/koko/zozo, de egri kap megri, de moun ka p lave bounda blan nan USA, qui a trois emplois par jour... Et autres conneries à forte consonance raciste (classe et couleur) qui montraient l'envers peu reluisant de tout cet étalage blanc.
Voici qu'aujourd'hui ces jeunes comédiens organisent cette manifestation et l'accompagne de la chanson de Brel : "Les bourgeois c'est comme les cochons/ Plus ça devient vieux, plus ça devient con."
Comme quoi ...! La critique positive fait son chemin à pas lents mais sûrement.
Le théâtre de rue a une force incroyable. Je suggérerais à cette compagnie d'inscrire dans son répertoire l'affaire Petro-Caribe dans un lieu emblématique de ce hold-up sur les finances de l'Etat : terrain de foot, marché de poisson, théâtre Rex, par exemple.
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Haïti : Pour ridiculiser la bourgeoisie, des jeunes organisent un dîner en blanc sur les ordures
Ce spectacle campe le tableau réaliste de cet " esclavage par la faim " que subit une population appauvrie par plus de deux cents ans d'incurie et de pillages systématiques des ressources nationales
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