Gary Pierre Paul Charles qui veut faire la leçon à un député.
Son compère Marco dit poser des questions professionnellement.
Croyez-vous que dire à un député que s'il aime vraiment les gens de sa circonscription, comment ça se fait qu'il n'avait pas alerté la presse sur la situation à la Saline.
Est-ce qu'on peut considérer ceci comme une question ou une insinuation ?
Un autre exemple, le député dit qu'il leur transmettra le numéro de plaque du véhicule dit "zo rekin" quand il sera chez lui, parce qu'il ne s'en souvient pas par coeur.
Un peu plus tard, un des chats huants de Scoop revient à la charge et lui demande si le numéro qu'il cite est celui de la plaque.
Le député - qui ne s'énerve même pas- mais a le malheur de répondre : ne mettez pas des paroles dans ma bouche est taxé de menaçant.
En quoi sa réponse était menaçante ?
En rien. Sauf que la fine équipe de propagandistes pro-tèt kale veut la faire apparaitre pour tel.
Le problème avec beaucoup de gens de l'opposition, c'est qu'ils ignorent les stratégies de manipulation. Et même ici, où ils les connaissent, -Mélenchon en est un exemple -il leur arrive souvent de tomber dans le piège et de péter un plomb face à la mauvaise foi et à la perversité évidentes de ces journalistes néo-libéraux, voire facho, comme dans le cas de l'association des chats-huants de Scoop FM.
Le plus grotesque, c'est que ces journalistes qui sont des carpettes, des chiens couchants quand ils sont en face des zotorite roz kakèt ou des gens du secteur privé, se comportent comme des chiens bergers allemands face à un député de l'opposition. Et ils aboient, face à un député qui s'exprime calmement, qu'on ne peut pas les intimider. Renversement de situation. Technique consistant à faire passer l'opposant comme agressif après l'avoir agressé.
Qui tente d'intimider qui ?
Comme dit et redit, les éléments arrivés issus des milieux pauvres urbains ou de la paysannerie sont les pires ennemis d'Haïti. Parce que se réclamant de leurs origines populaires, ils peuvent se faire passer pour des alliés du peuple.
Il s'agit du complexe du "nèg de maison" présent du temps de l'esclavage.
Dans l'Haïti actuelle qui a hérité de cette culture esclavagiste, ceux dont les parents ont travaillé comme domestiques chez des " gran nèg" ou sont en relation de dépendance avec eux, demeurent fidèles à leurs maîtres -parce que se considérant supérieurs à leurs propres familles, obsédés par un désir de leur ressembler. D'où, la propension à imiter( voir pendant la colonie) la culture de leurs maîtres dont le mépris pour les pauvres et Noirs.
Absence d'éthique et aliénation des auto-proclamés directeurs d'opinion.
Ce qui expose le niveau d'aliénation de ces journalistes - Numa, GPPC, Guerrier Henry, Luko Désir, E César pour ne citer que les plus arrogants- c'est qu'ils sont tous originaires de milieux pauvres.
V. Numa a dit dans son micro que sa mère ne savait pas lire. Les parents du président de la République sont analphabètes. Ni V. Numa, ni Jovenel n'ont 70 ans ou plus.
Pourtant, ils sont dans l'incapacité de remettre en question un système qui aura "permis" à leurs parents de rester illettrés.
A l'inverse, ils remercient ce système qui leur aura offert la chance de les servir; de les extirper des masses qu'aujourd'hui ils combattent. Animés par la crainte, entre autres, de perdre leur statut de serviteurs volontaires, de "nèg a talan", ils se comportent comme les esclaves armés et utilisés pour faire la chasse aux marrons du temps de Saint-Domingue.
Pour ne pas remonter si loin, pensons aux macoutes qui rapportaient à Duvalier les têtes coupées des kamoken, de ses opposants.
En fait, pour revenir au Monsieur qui laissait entendre que le député n'aimait pas véritablement les pauvres de sa circonscription, il faut remarquer que ces dits-journalistes manifestent leur non empathie, leur non-amour, leur haine pour ces gens des quartiers défavorisés qui ont le malheur de leur remettre en mémoire leur propre histoire, leur enfance, leur conditions de vie AVANT qu'ils ne se retrouvent aujourd'hui à téléphoner au président de la république, un type de même origine sociale qu'eux. Ce miroir, il faut le briser. "La richesse est une vertu". Bonjour M. Fanon.
Ils aboient dans leurs micros pour faire peur et pour se persuader qu'ils sont bien arrivés, qu'ils ont bien divorcé avec leurs frères et soeurs, que la rupture entre ceux appartenant au même milieu dont ils sont issus est définitive. Non négociable.
NB. Le mot kamoken , d'origine indienne, était utilisé par les colons pour désigner les Indiens rebelles à leur ordre. Rien d'étonnant que Duvalier F, responsable du saccage du pays, l'ait repris pour qualifier les opposants à sa dictature sanguinaire.
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Haiti Debat avec Garry Pierre Paul Charles - Enfomasyon sou depite ki te sove bandi Arnel la
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