« Le président Jovenel Moïse, ... avait peu de choses à annoncer au terme de cette rencontre qu’il a qualifié de « haut niveau avec tous les importateurs de riz » ».
Comment peut-on demander à un âne d'avoir quelque chose dans la tête à partager? Les problèmes économiques du pays, reconnaissons-le d'emblée, ne sont pas nouveaux. Mais la gravité de la situation, telle que nous la connaissons maintenant, est le résultat de l'ânerie émanant d'un homme incapable de différencier sa main droite de sa main gauche. Jovenel n'est bon qu'à une chose : se souiller dans les eaux puantes du vol et de la corruption. Un homme qui n'a pas de respect pour sa propre réputation ne saurait être promoteur d'un dialogue sain et équilibré duquel sortiront des résultats sérieux au profit du bien-être collectif. Pour s'être impliqué dans les malversations ayant conduit le pays à la déconstruction et à la faillite, Jovenel ne peut pas continuer à être au timon des affaires de l'État.
Au lieu de gesticuler les bras ouverts invitant l'opposition au dialogue, Jovenel devrait plutôt demander qu'on lui ouvre les portes du pénitencier national. C'est une incongruité que d'avoir un homme impliqué dans le vol et dans la mise en sac de l'État comme président. Ce dialogue qu'il époumone à la seconde, inclura-t-il le faux contrat de construction de routes qu'il a eu, le contrat des lampadaires et, en tout dernier lieu, l'affaire de Dermalog...?
C'est son droit de s'accrocher à la mamelle de la vache. Le lait qu'elle produit est tellement bon. Mais ce n'est pas pour rien qu'on a inventé la pince de désincarcération.
Ce charabia de caravane n'est rien d'autre que «gouvènman-an lakay-ou» sous un autre nom. Vol, gaspillage des ressources financières de l'État, détournement de fonds publics, la recherche du plaisir financé par l'État... voilà ce à quoi aspire cette caravane, ci-avant « gouvènman-an lakay-ou». Stratagèmes maquillés en projets de développement pour voler l'État.
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