Les journalistes haïtiens, - ici je généralise, je ne parle pas uniquement des marchands de micro dont chacun s'accorde sur le mauvais usage qu'ils font de leur profession - semblent dans l'incapacité de mener une enquête très simple.
Ils ont les données: un compte ouvert depuis 2009. Il leur suffit de s'enquérir auprès de Twitter pour savoir si oui ou non ce compte a bien été ouvert au nom de M. Michel et si ce compte a été piraté.
C'est étrange, on dirait que tout un chacun dans ce pays a intérêt à ce que la lumière ne soit faite sur RIEN.
On dirait que les zen, les accusations de part et d'autres leur conviennent pour demeurer dans le .
Si effectivement M. Michel a écrit sur son compte Twitter son admiration pour Hitler, sa haine des Gilets Jaunes et son adhésion à la politique de Trump, comment ce type avec une idéologie fascisante peut briguer le poste de Premier ministre ?
Aussi, il aurait été important d'éclairer ce point avant même d'accepter qu'il ne se présente devant l'Assemblée nationale.
M. Michel devrait, preuve à l'appui, montrer qu'il n'est pas l'auteur de ce bouquet d'insanités.
Mais, comme vous pouvez le constater, une fois de plus, au lieu de prévenir, la société haïtienne se prépare à laisser les cabris sortir quitte à crier de fermer la barrière après.
Cette politique consensuelle de fermer les yeux, boucher les oreilles, se taire qui se répète ad nauseam conduit à l'échec assuré.
Car, comment prendre le risque qu'un M. qui écrit de telles abominations, qui tient de tels propos haineux, puisse se retrouver Premier ministre d'un pays en pleine crise.
Prendre ce risque, c'est accepter de prendre le risque d'enterrer plus profond la population dans le trou de la misère, de l'insécurité, de la violence.
Ailleurs, ce PM désigné aurait démissionné afin d'éviter que de tels soupçons pèsent sur lui.
Cependant, vous avez constaté que depuis l'arrivée de Michel Martelly au pouvoir, avec sa gang de rose/rakèt, le banditisme legal s'active à détruire tout ce qui relève du bon sens et de la logique afin de faire - comme son modèle Duvalier F. - du pays d'Haïti une république constituée de zombis, gouvernée par des rapaces.
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