... Coup d'Etat, en tous les cas un coup de force, un acte autoritaire qui ôte aux électeurs leur droit de choisir leurs élus. Un président dans selon la constitution pour devoir de respecter les échéances électorales. Et s'il n'assume pas ce devoir, il ne peut en aucun cas imposer ses propres choix à la tête de municipalités.
Cela relève de l'imposture d'entendre les tèt kale sur tous les media et réseaux sociaux répéter que la démocratie passe par des élections, que l'opposition ne veut pas respecter les règles démocratiques, alors que sous le régime du Nèg Bannann nan il n'y a eu ni élections législatives ni municipales.
Les maires devraient rester en place jusqu'aux prochaines élections municipales que devraient organiser le régime tèt kale2, ou le gouvernement légitimement élu qui lui succédera.
Les Haïtiens sont épuisés par le désordre organisé, l'insécurité "legal" et les magouilles puantes. Ils veulent respirer.
Voici les fonctions d'un scrutin municipal.
"Le scrutin municipal remplit au moins deux fonctions : d’abord, il sert à la désignation des représentants de la commune qui siégeront au sein du conseil municipal ; ensuite, il permet l’activation des symboliques de rassemblement sans lesquelles le territoire et l’identité qui font la commune manqueraient de consistance. Le maire tire un grand bénéfice de ces deux registres de fonctionnalité : du premier, il retire, en tant qu’élu au sein du conseil, la légitimité politique du suffrage universel (indirect) ; du second, cette autre forme de légitimité qu’est la possibilité d’incarner un territoire et de parler en son nom. C’est dire à quel point l’élection est l’événement rituel fondateur du rôle de maire. "
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