Concernant la contrebande sur les frontières Haïti/RD. Voici ce que José Marti écrivait en 1895 dans...

Publié par siel sur 9 Décembre 2021, 20:09pm

Catégories : #REFLEXIONS perso, #CULTURE, #AYITI ROSE RAKET, #AYITI EXTREME DROITE, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

Concernant la contrebande sur les frontières Haïti/RD. Voici ce que José Marti écrivait en 1895 dans...

... " Apuntes de un viaje" un texte écrit suite à un voyage effectué sur la frontière RD et Haïti.

Notez bien que nous parlons de 1895. Ce qui montre que cette question de contrebande date.

Si vous ne connaissez pas le brillant intellectuel engagé et révolutionnaire JOSE MARTI, je vous conseille de vous informer ici

Lors de de sa visite dans la zone frontalière entre la RD et Haïti ( Dajabon, Ouanaminthe, Fort-Liberté, Petit Trou) Marti note dans son carnet de voyages ses impressions sur le paysage physique et humain; la beauté des fruits et des arbres, l'humanité des habitants, l'accord sincère et fraternel, même dans le poste frontalier. Il écrit :

" Je leur ai parlé de guerre et de notre guerre et la méfiance a cédé la place à l'affection. "

Concernant la contrebande, il affirme :

"Lorsque les tarifs douaniers sont injustes lorsque la loi frontalière est malveillante, la contrebande devient droit de soulèvement. le contrebandier est considéré comme un vaillant, comme quelqu'un qui prend des risques; comme un astucieux qui trompe le puissant ; comme un rebelle avec lequel nous nous identifions et que nous admirons. La contrebande est appréciée et défendue comme s'il s'agissait du visage de la véritable justice." ( Jose Marti Apuntes de un viaje (1895). Publié en 1938 par La Habana Publicaciones de la Secretaria de Education, Direction de Cultura, pp 59-60. )

Bien entendu les contrebandiers d'il y a deux siècles de cela ne sont pas les gros commerçants qui passent des containers de produits entre la RD et Haïti sans payer de droits de douanes.

Il s'agissait à l'époque de personnes habitant des deux côtés de la frontière sur lesquels les gouvernements respectifs prélevaient des taxes excessives sur les marchandises qu'ils échangeaient.

A propos de la contrebande, j'avais oublié de vous signaler l'intéressante intervention de ce jeune et vif économiste (à partir de 52.50 )sur les ondes de la radio du plus grand des journalistes après Jean Dominique auto-proclamé tel. ( Quel impudent ranceur... On aura vu et entendu le pire avec cette génération qui a saboté la commémoration du bicentenaire de l'indépendance en 2004 )

Si vous avez la patience d'écouter attentivement l'économiste,vous remarquerez que quand il parle de l'endettement du pays, il mentionne que la dette "PetroCaribe est la plus lourde, et qu'aussitôt le journaliste change de sujet.

Le journaliste change de sujet parce qu'il appartient à une radio totalement liée aux dilapidateurs des fonds PetroCaribe.

Sur cette radio ils ont pendant plus de quatre ans fait une propagande dégoutante, pour dénigrer ceux qui réclamaient une enquête sur la gestion de ces fonds. Ils ont pour mission de le faire ( ordre de Mme H. CLINTON) brouillé les esprits en prétendant que ceux qui luttaient pour la reddition des comptes étaient les voleurs; ils ont entretenus la confusion avec, entre autres, un parmi leurs slogans stupides répétés ad nauseam, en direction de leurs auditeurs tèt pete : "Nous sommes tous responsables", dans l'objectif de faire culpabiliser des gens dont la majorité n'a jamais détourné un centime des Fonds PetroCaribe.

Vous comprendrez que le sujet est d'autant plus embarrassant que le nèg bannann qui a participé à ces vols, ils veulent en faire un héros - toujours dans l'objectif d'abrutir la population encore plus qu'elle ne l'est déjà, ben oui c'est possible, il est toujours plus facile de tomber que de s'élever-.

Est-ce que vous imaginez la bande du G4 ( BOB C, L. DÉSIR, GUERRIER H, GPPC ) faire une enquête sur les taxes prélevées sur la diaspora depuis 10 ans. Qu'a fait le bandi legal de ces sommes, qu'a fait lnèg bannann nan de ces sommes ?

Jamais. De même que vous n'entendrez jamais non plus cette bande du G4 et alliés prononcer un seul mot sur l'assassinat de ROSPIDE PÉTION. Eh oui, car R. PÉTION enquêtait sur leurs amis wozrakèt/bannann, alors...

Faire d'un voleur psychopathe, d'un audacieux sans compétences, un héros n'est pas nouveau en Haïti comme, n'est-ce pas, M. F. Hibbert en parlait dans son roman Séna, qu'en core une fois, je vous invite à lire