...comme l'avait dit BOLIVAR- sans aucune prétention à me comparer à cet homme- que je laboure la mer.
Tout ce que j'avais analysé/prévu concernant la prise de pouvoir d'une association de malfaiteurs en bande organisée soutenue par la CI s'est avéré juste.
Le jour où on a vu MARTELLY, à peine mal-élu président, faire son rara dans les rues de Port-au-Prince, sans que ni intellectuels, ni media ne rapportent cet évènement saugrenu : un président de la République prenant plaisir à courir dans les rues d'une ville qui venait d'être frappée par un séisme ravageur, on pouvait se douter que le pire était à venir.
On aurait pu s'attendre à ce que le président fraîchement mal-élu, accompagné de ses ministres, aurait fait un tour de la capitale pour visiter les constructions publiques en ruine, afin de se rendre compte par lui-même des dégâts et des réparations à faire. Que nenni, le président avait envie de s'amuser.
Et le pire petit à petit, par petits fragments comme les bombes à fragmentation le font, a attaqué l'ensemble du pays, son environnement physique, intellectuel, moral. Des petits fragments de bombe ont corrompus la santé mentale des hommes, femmes, enfants et bien entendu leur constitution physique.
Quand j'ai vu que les 2 femmes ministres de la santé étaient obèses, que la seule femme siégeant au Sénat l'était aussi, j'ai compris que le choix de la mauvaise bouffe, du déséquilibre fonctionnel avait été fait par ceux qui payent et ordonnent.
La descente dans le trou de l'infamie était prévisible; parce que comme l'a dit l'écrivain américano-russe, Brodsky, je le répète : "On est ce que l'on regarde" et quand partout où vos yeux se posent ils ne rencontrent que saletés, quand vos narines absorbent un air toxique, que les oiseaux et les papillons ont fui - il paraît que comme les hommes ils sont partis se réfugier en RD où existent des aires protégées qui ne sont pas sous la coupe de bandits du BSAP.
Le "dap piyan " sur le Trésor public s'annonçait dès le départ parce qu'il suffisait d'examiner le profil de ceux nommés au gouvernement et de ceux élus au Sénat et à l'a Chambre des députés et que, le plus important, non seulement les media ne dénonçaient pas leurs passés frauduleux, mais pire les encensaient. Cette complaisance achetée - comme nous l'avions constaté dès le départ chez le Baron Duval du Nouvelliste- à cette époque nous ignorions qu'il était également conseiller de MARTELLY et chez V. NUMA qui, sans aucunes données factuelles et techniques, sans aucunes connaissances de leur impact sur l'environnement faisaient la promotion des fausses réalisations des woz rakèt comme à l'île-à-Vache.
C'était le temps paradisiaque du " kite peyi m mache" du "Haïti ap dekole", que j'avais interprété très justement pa r" Haïti ap de -kole", à savoir qu'Haïti était en train de se casser. Et ce fut, effectivement, avec les milliards de Petro Caribe partagés entre membres de l'association des malfaiteurs en bande organisée, le casse du siècle.
Sur les réseaux sociaux, les trolls, les robots du PHTK faisaient fureur, toute personne présentant critiques et analyses n'allant pas dans le sens de leur opération calculée de prédation se trouvait qualifiée de " egri ka p megri". Il faut comprendre que ce slogan était bien trouvé dans la mesure où il était en correspondance avec l'idée répandue dans la société que les Haïtiens sont des jaloux ne supportant pas la réussite des autres.
Une caractéristique qui si, elle se serait appuyée sur des faits, aurait dû voir des milliers d'Haïtiens s'en prendre aux riches qui exhibent sans complexe leurs privilèges : belles voitures, belles maisons Etc, depuis toujours.
Et même les moins aisés qui trouvent de bon goût de se couvrir de bijoux/pacotilles (J'ai remarqué que même Jean Monard Métellus s'était également transformé en publicité vivante avec force bracelets au poignet.) et d'exhiber leurs possessions, seraient mis à mal.
En réalité la majorité des Haïtiens se comportent comme les captifs qui regardaient sans envie, sans colère, les Blancs vivre dans leurs superbes demeures, considérant comme normal que leurs maîtres les maltraitent; et même comme légitime et moral puisque " la richesse est une vertu", dixit JOVENEL, n'est-ce pas... D'où quelle provienne. Du trafic d'êtres humains, d'armes, d'organes, de la prostitution des enfants, de la corruption au sein des églises et de l'État, peu importe. L'argent blanchit celui qui le possède, le rend vertueux et diabolise ceux qui n'en ont pas.
De sorte que les jeunes qui font pour métier le crime, se disent qu'avec l'argent ils deviendront des personnes respectables. Vous avez entendu comment BOB C. félicitait à l'antenne en public, un type qui a assassiné des policiers, kidnappe, vole et terrorise pour sa prestation musicale. Vous avez vu aussi comment ce pasteur kidnappé se réjouit et avec lui une grande partie de ses soeurs et frères protestants de la conversion d'un autre criminel, ZO. Lequel ZO, de même que FOURCAN qui avouait avoir été le " chef" de l'incendie de bâtiments publics aux CAYES, pourrait devenir sénateur.
Ca, c'est le plan de la CI/USA, promouvoir la racaille pour qu'elle empêche le monde de respirer, penser, s'instruire, créer; et la protéger, jusqu'au moment où ils n'en auront plus besoin comme ce fut le cas avec G. PHILIPPE et tant d'autres qui ont collaboré avec eux.
Ce pourquoi il est déterminant de faire une totale rupture avec le PHTK piloté par la CI/USA, avec ses deux têtes : LAMOTHE,MARTELLY, avec la myriade de chefs de petits partis avec 20 membres institutionnalisés par MARTELLY sous les conseils de A. SOLÀ, afin en répandant le virus woz/rakèt dans tout le pays d'en faire un "caca land"; de faire d'Haïti un contre modèle pour le monde Noir et un paria pour l'international.
D'après vous, croyez-vous que ça vient de nulle part, cette qualification du pays comme celui " le plus pauvre de l'hémisphère ouest" ? Je vous réponds qu'il fait partie de la guerre psychologique visant à persuader et les étrangers et les nationaux que les Haïtiens sont de la merde, à quelques rares exceptions.
Et ça marche comme sur des roulettes. Les Haïtiens finissent par se détester, s'entre-tuer pour des riens, s'injurier, se manquer de respect, se vendre corps et âmes pour quelques gourdes, se prostituer, se prosterner devant leurs oppresseurs (comme ce maire mettant un genoux à terre devant MARTELLY), et le pire, par faire l'apologie du vice et des salauds.
Commenter cet article