Où sont passés nos arbres ? Où sont passés nos fruits : tamarins, " siwel", "kachiman," "sapotiy","kayimit" et ..."

Publié par siel sur 25 Avril 2022, 22:38pm

Catégories : #AYITI ACTUALITES, #AYITI ECONOMIE, #PEUPLE sans mémoire..., #DUVALIER

Où sont passés nos arbres ? Où sont passés nos fruits : tamarins, " siwel", "kachiman," "sapotiy","kayimit" et ..."

... "korosòl", kenèp, amandes, grenadines, goyaves...ETC.

Où sont passés nos arbres ? J'attends que les jeunes femmes et Messieurs de RSF s'intéressent à cette question après celle de l'éducation des enfants transmise par les parents, l'école, le quartier.

Ben oui, les arbres comme les enfants sont l'avenir du pays.

D'ailleurs, vous-vous rappelez de cette coutume consistant à enterrer le nombril d'un enfant sous un arbre, ce qui montrait la liaison entre les bienfaits de la croissance de l'enfant et celle de l'arbre apportent à un pays.

Nos abeilles, nos oiseaux, nos papillons fuient le pays, comme les gens ils s'exilent dans la partie voisine de l'île où ils trouvent de meilleures conditions pour leurs survies.

Même les cerfs-volants un des seuls plaisirs des enfants ont disparu du ciel, traversé de part en part par des projectiles aux mains de personnes qui s'en servent pour tuer et s'enrichir, fournies par d'autres personnes que ce trafic enrichit.

La rupture avec le système, tant réclamée par la majorité, passe par le soin apporté aux enfants et aux arbres. L'oxigène procuré par les arbres protège de la pollution de l'air, la beauté des fleurs et feuillages apaise les esprits, les fruits apportent les vitamines nécessaires à la vie.

Commencez donc Ms. et dames de AYITI an Detay à élaborer un plan pour motiver les enfants à la plantation d'arbres. Ca peut prendre la forme d'un jeu. Ca peut être en les incitant chacun à planter un arbre, un goyavier, un cerisier, un citronnier auquel ils donneront un nom et qui deviendra leur ami.

Dans le monde entier ce sont les media qui se chargent de faire l'incitation au respect de la nature..Ce sont des associations qui s'engagent dans cette voie -même quand l'État - ce qui n'est pas le cas d'Haïti- a un budget pour ce programme.

Si, à l'avenir vous devez voter pour un candidat à la présidence, assurez-vous qu'il donne des explications sur sa politique de protection de l'environnement et le budget qui lui sera allouée. Parce qu'avec le changement climatique, avec la crise économique mondiale, Haïti fait partie des pays les plus vulnérables aux catastrophes naturelles. Construire des routes praticables c'est indispensable mais une route qui n'est pas bordée d'arbres n'est pas tout à fait une route.

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